Set non disponible
Après 6 mois de recherches au cours desquelles les pistes naissaient et échouaient inlassablement, nous sommes proches de concrétiser notre objectif, Londres étant la destination finale.
La quête de la "sainte voix" est bien notre rocher de Sisyphe.
Tant qu'elle n'est pas "dans la boîte", je ne pourrai en dire plus, la superstition étant partie intégrante de ce métier qui manipule le destin d'une chanson dans l’irrationalité la plus totale.
"Celles qu'on a pas eues", voici comment symboliser les chanteuses qui figurent sur la première partie de ce set.
On pourrait évoquer le désintérêt notoire des chanteuses internationales (anglaises, hollandaises, suédoises, allemandes...) pour les producteurs qui n'ont pas de renommée établie (elles déclinent l'offre sans même avoir entendu la chanson). Que l'on ne me dise pas que ces chanteuses cherchent à tout prix des plans pour percer ou assurer les fins de mois, je n'y croirais pas une seconde.
L'industrie musicale est parait-il en crise, mais il ne semble pas que tous ses acteurs en souffrent forcément.
Qu'en est-il des chanteuses françaises ? il parait qu'un grand nombre d'entre elles recherchent désespérément du travail, c'est ce que nous vérifierons dès que nous entamerons le sourcing de talents dans notre pays d'origine.
1/ ARMIN VAN BUUREN feat. Sophie Ellis-Bextor "Not giving up on love" : Evidemment nous n'avons pas cherché à contacter Sophie Ellis-Bextor ou Amanda Wilson car nous savons d'avance que le deal serait intenable et qu'elles ne perdraient pas de temps avec d’illustres inconnus sans discographie convaincante. Il faudra revenir par la porte du Coq dans l'univers de la dance music.
Armin Van Buuren a offert à la belle ce somptueux titre qui, malgré sa signature chez Scorpio, "n'a pas rencontré son public", (comme on dit généralement).
Le clip hollywoodien, la mélodie qui tue, l'esthétique irréprochable de l'interprète, tout était réuni pour un tube, mais, comme d'habitude, la France a préféré se cantonner à écouter sa variété de plus en plus barbante.
2/ FILO & PERI feat. Audrey Gallagher "This night" : je n'ai pas contacté cette chanteuse car cela faisait quelques semaines que je m'étais lassé d'envoyer des mails sans suite à travers l'Europe.
La voix délicate de cette irlandaise sied parfaitement à l'ambiance trance et comme je l'ai déjà dit ("comme je l'dit bien souvent", aurait écrit Thierry Henry), la piste des chanteuses gaéliques ou folk est à prioriser dans ce style.
Filo & Peri sont deux DJ's-producteurs américains qui proposent des sets totalement audiovisuels, "Lights n loaded". Sur la vidéo de présentation, vous pourrez rêver de la table de mixage du futur.
3/ MAX GRAHAM feat. Ana Criado "Nothing else matters" : Le Canada recèle quelques talents exceptionnels en matière de trance. Après Deadmau5, voici Max Graham, d'ailleurs auteur du remix du titre précédent.
C'est la sublime Ana Criado qui porte la mélodie. Hélas cette voix n'est pas encore à notre portée, faute à des conditions de deal trop dures proposées par les managers hollandais, mais "tout vient à point à qui sait attendre" dit le proverbe.
Vous pouvez retrouver Ana Criado sur "Sunset Boulevard" d'Alex M.O.R.P.H. et furtivement sur "Down to love" de Armin Van Buuren.
4/ LIQUID NATION feat. Andrea Britton : je crois qu'avec Andrea Britton, on a atteint les sommets de l'inacceptable en matière de deal. Après 3 mois d'attente, son manager m'a demandé que lui soit reversé 70% de tous les gains (édition et royalties) !!! Si cela n'est pas une fin de non-recevoir, ça y ressemble énormément.
Nous n'attendrons pas Andrea Britton comme les moines attendent l'Abbé, nous avons déjà passé notre chemin.
Cela étant, son interprétation est tout à fait exceptionnelle sur ce "one-shot" du groupe anglais Liquid Nation.
5/ BELLATRAX feat. Tina Cousins "Can't hold back" : Tina Cousins fut évidemment parmi les premières à être contactées. Je me rappelle encore le fantastique "Mysterious times" de SASH.
On attend toujours la réponse, mais nous ne pouvons pas passer notre temps à faire des Adoremus car les projets qui réussissent se bâtissent généralement rapidement.
"Can't hold back" est le follow-up de "I can't help myself" qui fut un hit international en 2008 (N°1 du Billboard Dance Airplay Chart durant 3 semaines).
L'arrangement pêchu, bourré de bruitages est un modèle du genre.
6/ THE BLIZZARD & OMNIA "My inner island" : encore un remix du russe Yuri Kane dont j'ai déjà dressé le portrait laudatif sur ce blog.
Transition douce avec la happy-house des années 90.
7/ URBAN COOKIE COLLECTIVE "high on happy vibe" : en la matière, U.C.C. sont des princes de ligne.
"High on happy vibe" est extrait de l'album éponyme qui contient tous les tubes de ce groupe "mythique" (qui a pourtant bien existé !) comme disent à tort un grand nombre de journalistes en panne d'inspiration linguistique.
Ce remix disco-trance à la ligne de basse tout droit sortie de la synthèse d'un Yamaha est signé de l'anglais Johnny Lisners.
8/ PHUNKIE SOULS "Tha music (floats your cares away)" : ce titre sorti sur Strictly Rhythm en 1999 sample "I don't need no music" de Tom Moulton (1979).
9/ THE NIGHTGROOVERS "Do it all night" : C'est ici le fameux "Running away" de Roy Ayers qui sert de base à une toute nouvelle mélodie chantée par Deanna Della Cioppa, choriste renommée aux USA.
10/ DEBORAH WILSON "Free" : le sample vocal est tiré d'un titre assez anodin de 1987 : "Mr Right" par Eleanore Mills.
On l'a déjà entendu sur "Tall and Handsome" de Outrage.
11/ PIZZAMAN "sex on the streets" : c'est un concept festif crée par Norman Cook a.k.a. Fatboy Slim (voir le clip dans lequel une sorte de muscadin déjanté fait le zouave dans les rues de Londres).
Titre culte de la happy-house, c'est le follow-up de "Trippin' on sunshine" (1994).
Dommage que plus aucun producteur ne propose ce type de délire, la happy house ayant hélas totalement disparu. C'est peut-être l'ambiance lugubre de notre époque qui a eu raison de ce style.
12/ TIN TIN OUT "All i wanna do" : l'accapella de "Get with U" de Lidell Townsell & M.T.F., tube largement joué à l'époque dans mes Skyrock Top Dance Megamixes, est ici samplé pour un fabuleux remix techno-house signé José Nunez (Constipated Monkeys, Da Mob, Smooth Touch, Pianoheadz...), complice d'Erick "More" Morillo et chantre de l'underground house new-yorkaise.
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