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4 décennies de dance music ou comment parvenir à mixer les époques sans dérouter l'auditoire.
1/ DAN HARTMAN "Vertigo/Relight my fire" (1978): ce multi-talentueux artiste (auteur, guitariste, clavier, producteur et chanteur ténor du calibre d'un Michael Jackson ou d'un Prince) m'avait conquis tout comme des millions d'autres avec son premier single "Instant Replay" en 1978. Il se classe d'ailleurs N°1 du Dance Charts U.S.
Il réédite la performance avec ce légendaire "Relight my fire" l'année suivante.
Ce morceau-fleuve est remarquable par son intro, "Vertigo", qui fait monter la sauce et que beaucoup d'entre vous découvrirons pour la première fois, les compilateurs disco s'étant chargé de charcuter le titre en le démarrant violemment sur l'enchaînement avec "Relight my fire".
Il met en valeur l'extraordinaire performance de Loleatta Holloway.
A noter le très bon remix de Victor Rosado, sorti en édition bootleg sur le label West End à la fin 2009.
Dan Hartman se retira de la scène après ce titre qui, bien que succès club confirmé, ne traduisit pas cet engouement dans les ventes.
Il réapparut pour un 3ème N°1 club en 1984 avec "We are the young". Titre assez banal, il n'est pas resté dans ma mémoire.
En revanche, "I can dream about you", bande-son du film "Streets of Fire" fut une remarquable pop-song, la même année.
Avant de mourir du SIDA en 1994, Dan Hartman livrera le single-testament "Keep the fire burnin'", toujours accompagné de sa copine Loleatta.
2/ GARY'S GANG "Makin' music" (1983) : un titre copie conforme du single "Keep on dancing" sorti en 1979 et que tout le monde connait forcément.
A noter également l'excellent "Knock me out" sorti en 1982 (titre emblématique de mes sorties en boîte pendant mes études en Allemagne, à Francfort) et "Let's Love dance Tonight" dont l'intro au piano électrique servit de base à "Can't Get Enough" de Soulsearchers.
3/ HOT STREAK "Body work" (1983) : gros tube du Patch Club, c'est un "one shot" co-produit et mixé par le fameux Jellybean Benitez, DJ new-yorkais historique que je vous ai déjà présenté.
4/ T-CONNECTION "At Midnight" (1978) : derrière cet astucieux re-edit de Paul Raymond, se cache la patte de Bob Sinclar. A coup sûr, les maxis du label "Paul Raymond" sont des outils précieux pour tout DJ "old school".
5/ JAZZY D "Get on up" (1983) : mélange de hip-hop et de funk, c'est encore un "one-shot" désormais panthéonisé et toujours vénéré par les puristes.
6/ CANDIDO "1000 finger man" (1970) : extrait de "Dancin' and prancin'", l'album référence de Candido sorti en 1979, ce titre envoûtant à servi de base rythmique à "The Horn Song" produit par DJ Pierre en 1998.
7/ NYDC "Up in this house" (1995) : de l'authentique deep-house co-produite par Deep Dish et Danny Tenaglia et sortie sur Tribal America.
8/ MIGUEL MIGS "Giving it all" (2008) : un extrait de l'indispensable album "Those things"de Miguel Migs qui contient quelques diamants ultra-deep et sensual comme "So far" et "Mesmerized".
9/ MOREL'S GROOVES PT. 6 "Unnecessary changes" (1994) : excellent titre de la très inégale série des Morel's Grooves, la voix envoûtante est celle de Tafuri, déjà remarquée dans l'excellente reprise de Phyllis Hyman, "You know how to love me", produite par Steve Anderson en 1991.
10/ M & M "So deep, so good" (1994) : M & M, des initiales qui cachent les noms de George Morel et Erick Morillo du label Strictly Rhythm.
Le titre fut signé en France par Happy Music, l'un des rares labels a avoir eu l'audace de tenter de populariser la house new-yorkaise ici quand d'autres se contentaient des "italieneries" de circonstance.
11/ MELI'SA "Still in love with you" (1992) : le remix vocal des Masters at Work est une pure merveille, mais ce dub agressif qu'ils réalisent en complément prouve que le duo a su atteindre les sommets du talent.
Bien trop discret depuis le début du siècle, on attend en vain le retour gagnant du duo, mais seul Louie Vega semble avoir changé de cap de manière convaincante dans des productions latino de haute volée (Sara Devine, Anane, Elements of Life, Mr V...).
12/ INDIA "To be in love" (1999) : un remix plutôt pêchu du classique des Masters at Work sorti en 1997 et dont j'ai l'honneur de posséder le white label. India était encore l'épouse de Louie Vega...avant qu'Anane ne la chasse.
J'adore une fois de plus!
RépondreSupprimerJ'aimerais savoir sur quel matériel tu joues? vinyl ou/et CD?
y a t-il un traitement sonore spécial car je trouve que tes mixs ont une couleur chaude...je pense que tu m'as compris.
Merci et continue, tes mixs sont d'une telle qualité bravo.
Ha quel bonheur le Meli'sa Morgan!!!
RépondreSupprimerBertrand, jette un oeil a Chart de David Morales sur Beatport...et let the tears flow :(
Salut Séb,
RépondreSupprimerJe joue sur table analogique Power PMP 606 avec des cellules de haute qualité pour les platines et le tout passe dans un traitement de son.
Mais c'est la table qui apporte la chaleur au mix avant tout, c'est l'élément le plus important.
Salut Renaud,
RépondreSupprimerJ'ai pas trouvé Morales Charts sur Beatport donc je garde mon mouchoir en réserve.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerSalut les amis , merci Mr Bertrand pour ce mix toujours impéccable ! surtout quand il y a ma chanteuse "India"
RépondreSupprimerAu fait j'ai fait un petit mix sur mon blog , c'est pas la perfection comme toi niveau mix,ca fait un bail que je n'avais pas mis le nez dedans, mais c'est juste histoire de te faire écouter mon univers !
merci
c'est deeper session show 1
http://deepnhouse.blogspot.com/
Morales' charts on Beatport (lien en cliquant sur mon nom)
RépondreSupprimerEffectivement Deeper, c'est très Deep. Tellement que je ne connais aucun morceau du set !!
RépondreSupprimerIdéal pour les après-midi de Body & Soul à NYC.
Les enchainements sont impeccables ; il n'y a pas à faire de complexe.
Merci ! !
RépondreSupprimerTes sessions, sont un vrai bonheur, avec des infos aussi précieuses que le son. Allez avoue, je soupconne dans ton commentaire sur Dan Hartman une 'Love Sensation' pour la copine Loleatta (que l'on reconnait à l'arrière de ta photo).
RépondreSupprimerMerci encore.
Salut Buildez et merci.
RépondreSupprimerOui, Loleatta holloway est une icône et figure derrière ma photo sur le site, d'ailleurs.
On espère réentendre des chanteuses de ce calibre avec cette hargne et cette conviction stupéfiante.
Bien vu pour la découverte de l'intro de Dan Hartman, à tel point que, malgré ta précision, j'ai quand même douté d'être en train d'écouter le Relight my fire bien connu !
RépondreSupprimerUn très bon voyage par ailleurs et d'excellents enchainements avec des morceaux pourtant pas toujours aisés à mixer.
4IDz
Salut 4Idz,
RépondreSupprimerNon, j'ai pas trop souffert sur ce set. Il est moins dur à mixer qu'on le croit (à part ce satané Jazzy D), contrairement à d'autres qui sont un calvaire.
Je comprends pourquoi les premiers DJ's balançaient le mix sur une mesure ou deux voire en cut direct.