vendredi 23 décembre 2011

Christmas Set : Skydance PWL Stable (Mel & Kim, Sonia, Kylie Minogue, Rick Astley...)


Set non disponible

C'est avec ce mix nostalgique d'une pop-dance "en mode patate" hélas révolue que je vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année.
C'est une partie de la grande écurie PWL (Stock, Aitken & Waterman) qui assure le show !


ROBIN STONE "Show me love" (Original 1991 Mix)
MEL & KIM "That's the way it is" (Extended Version)
CEEJAY "A little love (what's going on)" (Extended Version)
RICK ASTLEY "My arms keep missing you" (The No L Mix)
SONIA "You'll never stop me from loving you" (Extended)
KYLIE MINOGUE "Hand on your heart" (The Great Aorta Mix)
MC HAMMER "Pray" (Slam the Hammer Mix)
MEL & KIM "Showing out" (Get Fresh At The Weekend)
EARTH WIND & FIRE "Thinking of you" (House Mix)
EARTH WIND & FIRE "Thinking of you" (12" Mix)
EARTH WIND & FIRE "System of Survival" (Extended)
JOMANDA "Make my body rock" (The Basic Mix)


En raison de l'intense activité de mixage de nos futurs titres, les sets reprendront le vendredi 20 janvier 2012.

A bientôt.

B. de Carey

lundi 19 décembre 2011

2011, mon retour à la Dance Music


Les années en "1" ont toujours été accompagnées de bouleversements positifs dans ma vie (naissance, entrée en Ecole de Commerce, Skyrock....)

Il me tardait de pouvoir concrétiser un nouvel acte fondateur et c'est in extremis, les 13 et 14 décembre dernier à Londres, que le destin s'est enfin manifesté.

Après 11 mois de travail de composition et de recherche acharnée de chanteuses à travers le monde, les conditions furent totalement réunies.
Le duo DJ Bertrand/Cutmaster était reformé, non plus pour des délires radiophoniques sur Skyrock, mais pour une aventure bien plus sérieuse dans laquelle nous aurions désormais toutes les cartes en main.

C'est dans le quartier de Soho, au cœur de Londres, que nous avons enregistré les voix de nos deux premiers titres dont l'interprète sera la chanteuse anglaise Nickita Starck.
Nous avions été séduit par le timbre et le groove de sa voix en découvrant son single "Enough".

A peine sortis de la gare de St. Pancras, l'ambiance de la capitale exhalait déjà son parfum attachant, déployant avec fierté l'étendard de la décontraction et de l'ouverture d'esprit qui symbolise les "british".



Nous nous attablons dans un coffee shop ? le patron ne manque pas de nous serrer la main avant de partir, prononçant cette phrase amicale : "You Gentlemen going somewhere, i wish you a merry Christmas!"
A Paris, c'est à peine si l'on aurait daigné vous adresser la parole.

Découvrant le studio que nous avions réservé (Dean St. Studio), nous fûmes immédiatement rassérénés par les vibes positives qui l'inondaient. La pénombre dans laquelle se drapait la "room 3" et ses larges sofas en cuir ne pouvait qu'ajouter à la chaleur du lieu.





















Puis ce fut la rencontre avec l'artiste et son manager. Nous avions beaucoup échangés par mail et par téléphone dans les semaines précédentes pour préparer au mieux ces sessions et le "fit" passa tout naturellement.
Ces deux jours d'enregistrement furent mémorables par leur intensité (10h de travail par session) mais aussi par ces quelques moments de décontraction nécessaires pour maintenir l'ambiance.

Sans doute avons nous été d'une très grande exigence sur l'interprétation, "the expression" comme diraient les anglais, mais peut-être avons nous su instiller cette ambiance à la fois studieuse et joviale afin de maintenir la tension à un niveau supportable, cloîtrés dans un studio sans voir le jour.

L'extrême concentration que nécessite l'enregistrement est dicté par ce principe impitoyable :  la magie d'un disque repose sur les 3 éléments indissociables que sont la mélodie, l'arrangement et l'interprétation.
Donnez la même chanson à une autre interprète et le résultat sera complètement différent !



Nickita est une chanteuse très professionnelle, habitée par la rage de réussir, jamais découragée et capable de garder sa bonne humeur tout au long de la journée quelle que soit la situation.


En possession de près de deux heures de prises, nous entrons désormais dans la phase de production définitive et de mastering. Nous espérons pouvoir cliper le premier single à Paris.


















Le nom du groupe, aussi fantaisiste que l'esprit d'un anglais, vous sera dévoilé dès que nous commencerons à communiquer sur les réseaux.

vendredi 16 décembre 2011

N° 133 : The Mika mashed-up mix (The Funky Worm, Cartouche, Culture Beat...)

Set non disponible

Merci à Mika pour m'avoir redonné le goût de mixer alors que j'étais rangé des voitures depuis longtemps.
A sa demande en 2009, j'ai réalisé deux ou trois set pour le fun, puis je me suis pris au jeu... et nous en sommes désormais au N° 133 !!!
Voici donc un set sur lequel Mika a apposé quelques samples (S-Express, Ralphi Rosario, 2 Unlimited) pour réaliser un mash-up.

La playlist rappellera à beaucoup les grands moments du Top Dance Megamix et du Skydance avec quelques jingles en intro.
Enjoy!

BLACK KISS "Jump on the floor" (Homework mix)
THE 28TH STREET CREW "Get it up"
METROPOLIS "Metropolis" (Sueto Mix)
METROPOLIS "Metropolis" (Original Mix)
THE FUNKY WORM "Hustle! (to the music)" (Les Adams Mix) mixed with "Theme from S-EXPRESS" by S-EXPRESS
KISS AMC "The raw side" (The Make Sure Side)
AFRIKA BAMBAATA "Get up and dance" (Club Mix)
CARTOUCHE "Feel the groove"
CULTURE BEAT "No deeper meaning" (House Mix) mixed with "You used to love me" by RALPHI ROSARIO
THE VISION MASTERS feat. Kylie Minogue "Keep on pumping it" (Angelic Remix)
P.W.M. "Are you ready to move" (Techno Mix) mixed with "Get ready for this" by 2 UNLIMITED
ANTICAPELLA "2√231" (Limelight Remix)
KA-22 "Metamorphism" (D.J. Mix)
HI TEK 3 feat. Shamrock "Come on (and dance)" (Dub Mix)
N-JOI "Malfunction"

vendredi 9 décembre 2011

N° 132 : The Soopa Freaky Partay (Grandmaster Flash, Paula Abdul, Prince, En Vogue...)

Set non disponible

Un titre façon "urban english" pour désigner un set très orienté hip-hop.

Soopa : tout le monde aura compris qu'il s'agit de "super".
Freaky : se dit d'une personne barrée mais cool, un peu excentrique. Il y a un autre sens que je ne peux décemment pas dévoiler sur ce blog.
Partay : à la différence de la "party", il s'agit d'une soirée dansante organisée entre adolescents, une "boom" comme on disait dans les années 70.

1/ ALISHA "Stargazing" : sous la houlette de Shep Pettibone, Alisha délivre un titre d'une efficacité absolue ponctué d'edits que ne renierait pas Nagradance.
Cette bombe de 1985 est produite par Mark Berry qui avait notamment sévit sur le "Sexomatic" des Bar-Kays et "Fresh" de Kool & The Gang.

2/ PAULA ABDUL "Straight up" : dans la même veine, ce classique du Skyrock Skydance remixé par deux producteurs méconnus.
Paula Abdul est aussi connue pour ses talents de chorégraphe (Pointer Sisters, Janet Jackson...).
On lui doit 4 autres tubes club :
  • (It's just) The way that you love me
  • Opposites attract
  • Cold hearted
  • Vibeology (et le mix d'anthologie de Steve Silk Huley)
3/ EN VOGUE "My lovin'" : un mix également truffé d'edits. DJ Fa, expert en la matière et habitué de ce blog, doit sûrement connaître !

4/ FUN FACTORY "I wanna be with you" : le titre le plus commercial de ce set. Certains diront qu'il gâche l'ambiance, mais il est tout de même signé Mousse T qui n'est pas un perdreau de l'année.

5/ YASMIN "I wanna dance" : sorti chez BMG, j'ai poussé ce titre dans mes Top Dance Megamixes, mais étrangement il n'a jamais fonctionné. Allez comprendre comment on peut snober un tel chef d'œuvre passé dans l'athanor de CJ Mackintosh.
CJ utilise à merveille le sample de sax (en l’occurrence Maceo Parker) extrait de "Soul Power '74" de James Brown & The Party People.

6/ GRANDMASTER FLASH "The message" : je crois que si le rap avait su garder cette dimension majestueusement sentencieuse, il aurait gagné en estime chez les mélomanes. La qualité de l'arrangement le dispute à la portée des mots.
Interdit de diffusion radio, le titre décrit la misère du HLM dans lequel vit l'interprète, Melle Mel.
Comme quoi, on peut dénoncer la société dans laquelle on vit sans devoir recourir aux grosses ficelles que sont l'insulte et la menace.

7/ WHISTLE "(Nothing serious) Just buggin'" : c'est en quelque sorte l'antithèse du hip-hop, une facette je-m’en-foutiste qui a peu à peu décliné au profit d'un rap militant ou bling-bling.
Les textes sont d'une grande légèreté.
"We don’t mean robbin’, stealin’ or muggin’
In fact we’ll take it seriously, we’re only buggin’"...
"we’re gonna party-arty and have a ball".

Ce qui donne approximativement :
"Nous ne voulons pas dépouiller, voler ou agresser,
En fait, on vous le dit sérieusement, on ne fait que délirer"...
"On va faire la fête et prendre notre pied".

8/ NONA GAYE & PRINCE "Love sign" : désolé pour les puristes qui auraient souhaité que je l'appelle The Artist (Formerly Known As Prince). Ce titre en duo avec la fille de Marvin Gaye est inclus sur une compilation-album (1-800 New Funk) concoctée par le label princier et qui a pour but de faire un round-up de ses artistes.
A la gravure du vinyle, le technicien a dû oublier d'enclencher le dispositif anti-sifflantes, ce qu'on appelle dans notre jargon le déesseur.

9/ KEITH SWEAT "Keep it comin'" et 10/ JADE "Don't walk away" : du new-jack swing datant de l'année 1992. Encore un style très efficace (Teddy Riley, Babyface, Janet Jackson, Bobby Brown, Guy, Karyn White...) qui s'est délité dans le temps au profit d'un R'n'B qui a longtemps été casse-pieds avant de trouver ses marques.

11/ DIMPLES D & LADY SPICE et 12 / NU SHOOZ - "I can't wait" : la reprise puis l'original de ce titre culte au gimmick tout droit sorti d'un Fairlight.
Dimples D est surtout connu pour "Sucker DJ" (1990) et son sample tiré du générique de la vieille sitcom américaine "I Dream Of Jeannie".
La version de Nu Schooz est le Dutch Mix qui est l'œuvre de Peter Slaghuis (Hithouse, Disco Mix Club remixes), disparu accidentellement en 1991 en pleine ascension vers la gloire. Sûr que la house music a perdu l'un de ses artistes les plus talentueux.

13/ ALEX WILSON "Show me" : La version originale dans un style purement salsa figure sur son album "Inglaterra". Dans le même registre, on y retrouve aussi une reprise de "Ain't nobody" de Chaka Khan.
Ce remix de l'italien LTJ Experience puise ses sonorités dans le creuset de la funky music du début des années 80.

jeudi 1 décembre 2011

N° 131 : Destination boogie (Cloud One, Joey Negro, Soulmagic...)

Set non disponible

Le boogie est un style musical né aux Etats-Unis dans les années 30.

A l'aube de la vague disco il est devenu un mot passe-partout pour désigner le fait de danser sur de la pop music (et par extension sur du disco).
Le film "Boogie Nights" est un hommage rendu à cette époque qui fut en quelque sorte un revival de l'esprit des "Années folles".

Ce mot figure dans de nombreux titres de tubes parmi lesquels :
  • "Boogie child" : BEE GEES
  • "Boogie nights" : HEATWAVE
  • "Boogie oogie oogie" : A TASTE OF HONEY
  • "Get up and boogie" : SILVER CONVENTION
  • "Yes Sir, i can boogie" : BACCARA (un summum du kitsch !!!)
  • "Blame it on the boogie" : THE JACKSONS
  • "I'm your boogie man" : KC & THE SUNSHINE BAND
  • "Boogie Woogie dancin' shoes" : CLAUDJA BARRY
  • "Boogie wonderland" : EARTH WIND & FIRE
Mais dés 1973, le groupe Kool & The Gang parlait de "Jungle Boogie".

Au Patch Club, grâce à une étiquette apposée sur chaque vinyle, on identifiait le style de danse d'un morceau disco par le mot "jerk", plus familier des français, mais cela signifiait la même chose, une danse individuelle.

Quel rapport entre le boogie et ce mix ? aucun si ce n'est le morceau d'ouverture (fortement pitché et stretché), "Disco Juice" par CLOUD ONE, véritable titre de boogie policé aux confins de la musique d'ascenseur. Ce clip trouvé sur YouTube en est une illustration parfaite !

"Disco juice" est signé par Patrick Adams, génial producteur-compositeur à qui l'on doit notamment "Weekend" de PHREEK, "In the bush" de MUSIQUE et l'arrangement disco de "Ain't no mountain high enough" de INNER LIFE, trois titres majeurs de la musique club.

Fort heureusement, HOTT 22 habille ce "Disco Juice" d'une solide rythmique et d'une mélodie bien plus intéressante avec "Just friends".
J'ai failli employer le verbe "revisiter". Heureusement, l'hilarant livre (j'ai failli dire "bouquin" ce qui serait particulièrement dégradant pour l'auteur !) de Frédéric Pommier "Mots en toc et les formules antiques" m'a vite remis dans le droit chemin.
En effet, ce journaliste de France Inter n'hésite pas à habiller pour l'automne ses confrères en dénonçant ces expressions bonnes à foutre à la poubelle et qui contaminent la profession.
Heureusement que je ne suis pas journaliste, sinon je me sentirais déjà honteux à la relecture de mon papier précédent dans lequel je qualifiais un mix de Marc Kinchen de kafkaïen. "Encore une de ces expressions boursouflées qui sont employées à tort et à travers pour faire bien" aurait surement dit Pommier.
A la toute fin du livre, juste avant de rédiger mon papier, j'apprends que la "revisite" n'a rien de très poétique et s'avère purement technique. C'est une nouvelle visite d'un lieu. Imaginons que je cherche un appartement et que, dans l'indécision, je procède à la revisite de l'un de ceux que l'on m'aurait présentés... pour confirmer ma décision de le choisir ou non.
La "revisite d'une chanson" ou d'un artiste... une formule antique, donc.

En tout cas, je dois désormais me séparer de quelques expressions qui étaient pourtant bien pratiques, afin de tenir un certain rang.

Fin de cette parenthèse linguistique et retour immédiat dans les "années 10" avec SOULMAGIC et "We love this music", titre totalement "boogie" et fédérateur sous le sermon exalté de la diva Sabrynaah Pope.

Et qui aurait imaginé BEYONCÉ figurer dans mes playlists ? il faut admettre que le remix de "Deja vu" par Freemasons vaut son pesant de Benenuts !
Cutmaster et moi avons en stock un titre du même acabit, mais nous n'avons pas encore trouvé la chanteuse, l'artiste pressentie ayant fait faux-bond car "charrette deborded" (quand je vous dis que les chanteuses anglaises ne connaissent pas le chômage !).

MAMBANA "No reason", JUNIOR JACK "E samba", BLAZE "Breathe"... autant de latin/soulful house.
"E Samba" est un sample assez futé (j'ai failli dire "improbable", adjectif à brûler de suite selon Mr Pommier !) qui nous vient du titre "Essa nega sem sandalia"de Joao & His Bossa Kings, inconnu au bataillon.

STUDIO APARTMENT "Love is the answer" : une soulful house qui nous vient du Japon (du "Pays du Soleil Levant" pour ceux qui préfèrent choisir une expression en toc !)
Reel People au remix, Joi Cardwell aux vocaux.... "A Becon-les-Bruyères ça va faire un malheur, ça !".
Vous ne comprenez rien à cette expression ? c'est normal, c'est une private joke qui me concerne au premier chef.
Je m'explique : à l'époque des N°1 Dance, j'avais commandé quelques jingles à Alain Dorval (la voix de Skyrock) et, lors du dérushage de la session d'enregistrement, j'avais eu le plaisir d'entendre ce commentaire cynique de l'intéressé sur l'une de mes idées de jingle qui était "Les N°1 Dance : DJ Bertrand au micro, Jack La Censure in the mix !".

Dernier quart d'heure entièrement consacré à Joey Negro.
ROISIN MURPHY "Let me know" : un Destination Boogie Mix qui rappelle que le boogie s'appliquait aussi à la funky uptempo comme par exemple"Just In Time" de Raw Silk dont ce mix exhale quelques relents.
Roisin Murphy est, par ailleurs, l'ex-chanteuse de Moloko. A se procurer d'urgence l'excellente et rare version de son titre "Never Enough" réalisé en collaboration avec Boris Dlugosch : le Sir Piers & Ed Funk Club Remix.


DOUG WILLIS feat. Zeke Manyika "Dougswana" (Joey Negro Afro Fusion Dub) et SESSOMATTO "Movin' on" (Joey Negro Solo Ride)... Deux nouvelles versions de titres déjà joués dans mes sets.