Set non disponible
Invoquons les déesses de la soul pour ce set totalement dédié au monde merveilleux des harmonies !
1/ INCOGNITO "I can see the future" : il n'est pas étonnant que l'un des navires amiraux du mouvement acid-jazz soit remixé par un musicien de cette mouvance, en l'occurence Ski Oakenfull qui collabora avec Galliano et The K-Creative du cultissime label Talkin' Loud.
Le solo final au Rhodes est éblouissant.
2/ PRINCESS TAM TAM "The Deep Dance" : de quoi prendre un procès sur le coin de la figure pour détournement de marque !
Encore un morceau qui ne figure pas dans la base Discogs. Que se passe t-il du côté des contributeurs ?
Etant blacklisté par ce site pour un motif spécieux, je ne peux apporter aucune contribution.
Vive le web collaboratif !
Remarquant que ce titre était remixé par un certain DJ Romain, j'ai cru quelques instants qu'enfin un producteur français avait capté la soulful vibe en sortant des chemins balisés de l'électro.
Il n'en est rien. DJ Romain alias Romain Gowe est américain et produit dans l'ombre depuis 1987. Il a notamment collaboré avec Danny Krivit, une référence.
3/ DJN PROJECT "Take you away" : avant de vous présenter la fabuleuse version soulful de Louie Vega, voici son très deep Latin Mix qui semble être un "direct-to-mp3".
4/ NEIL PIERCE "Relish your soul" : premier single somptueux pour ce producteur anglais membre du groupe Fanatix, auteur du très soulful album "This Thing Of Ours" sorti sur BBE en 2008.
5/ DEEP ZONE "It's gonna be alright" : retour dans les années 90 avec cet Analogic Club Mix réalisé par Boris Dlugosch et Mousse T et réédité par votre serviteur (qui l'a délesté de ses parties ennuyeuses).
Sorti sur Sub-Urban en 1995, il fut l'objet d'innombrables remixes dont celui de DJ Guan plutôt techno et sorti en France sur le label Do It Music.
6/ UPTOWN EXPRESS "Not much heaven" : un "one shot" réalisé par l'homme qui se cache derrière le pseudo Degrees of Motion, auteur du monumental "Do you want it right now" sorti en 1991.
C'est également le producteur de "Waiting for tonight", le premier tube de Jennifer Lopez.
7/ KIM ENGLISH "Learn 2 luv" : "all time classic" de ma discothèque, il était voué à revenir dans mes sets. La partie instrumentale m'avait servi de test à la fin des années 90 pour auditionner des chanteuses gospel.
8/ BROTHER OF SOUL "Eyes of love" : un titre passé inaperçu lors de sa sortie en 1998 sur le label deep-house Guidance Recordings (Kevin Yost, Alton Miller, A:Xus...)
9/ REEL PEOPLE "The rain" : comme Reel People est l'une de mes découvertes récentes, je vous le sers à toutes les sauces, ici celle concoctée par Joey Negro !
Ce morceau hyper funky et syncopé est un bonus track de la version anglaise de l'album "Second Guess" sortie sur le label Defected en 2005.
10/ BINI & MARTINI "Happiness" : "I need you" de SYLVESTER est la pierre angulaire de ce remix musclé signé David Morales et sorti en 2000.
Très belle sélection, superbe mix ! Le Princess Tam Tam est effectivement une trouvaille. Par contre le mix par DJ Romain n'est pas disponible sur Traxsource...
RépondreSupprimerEn effet, ce mix n'est curieusement plus disponible.
RépondreSupprimerSi besoin, fais-moi signe.
Ah Kim English et son "Learn To Love" !!!
RépondreSupprimerAu même titre que le "Samba Magic" de Summer Daze (et tant d'autres), c'est à "Better Days" sur NRJ que je pense en les entendant.
Car découverts (me concernant) grâce à la belle émission de Bibi (et encore Sami Dee à l'époque).
En 1997, bien avant Internet haut-débit, il faut se contenter des réseaux nationaux "jeunes" le week-end pour se mettre de la musique "club" dans les oreilles, surtout si on habite en province.
Mais après les belles années du "Skyrock Top Dance Megamix" (1990-1992), bien qu'appréciant encore la dance music populaire (celle du Top Dance et du Hit des Clubs), je m'éloigne peu à peu de cet univers-là. Ta quotidienne sur Skyrock (18h-22h sur une période) propose jusqu'à l'overdose les mêmes artistes, les mêmes titres eurodance (et j'imagine que tu n'y étais pour rien).
Début 1997, débarque sur NRJ une nouvelle version de leur émission "Extravadance", dont le premier attrait est d'être mixée (chose absente alors de Fun et Skyrock, à l'exception peut-être de la Skyrave).
D'abord généraliste, la playlist devient de plus en plus pointue pour devenir le rendez-vous incontournable de la house (latino, soulful, "tapageness" comme disait Sami Dee et même old-school).
Je me rappelle qu'à l'époque je trouvais assez sidérant que cette émission existe (et soit la seule en son genre) sur le plus mainstream des réseaux. Un véritable OVNI. Mais plaisant.
Et chaque samedi soir, le même rituel, de 22h à 3h : enregistrer l'émission sur 2 K7 de 90 minutes (car non, les podcasts n'existaient malheureusement pas!)
Dommage que personne au Forum des Halles ne t'ait laissé les coudées franches pour proposer un rendez-vous similaire avant ton éviction.
A propos, que t'inspire celle de Tonton Pierre ? (comme l'appelait ce cher Maurice).
Son histoire rappelle celle de Pierre Lescure à Canal +.
Faut-il en rire ou en pleurer ? De l'extérieur, on se dit que Pierre Bellanger a vendu au plus offrant (tout en restant à la tête du navire), mais que le plus offrant doit répondre aux actionnaires et si une année les profits sont moindres, gare aux fesses du capitaine.
Je me dis aussi que les jingles "Skyrock en danger de mort" sont un poil risibles, que quelque part ça rappelle l'affaire "Lovin Fun" (ou comment faire une bonne campagne de pub -avec récupération politique au passage- à moindre frais) et qu'au final, Difool et Laurent Bouneau, qui semblent très touchés du renvoi sans condition de leur patron, le sont moins quand ils sont dans la position de celui qui dit "maintenant, il faut y aller, monsieur" (et là je pense à toi en autres ce fameux été 1997)
Salut Dave,
RépondreSupprimerEffectivement, NRJ est le dernier grand réseau à jouer le jeu.
De mon temps, je n'avais pas de consignes donc je jouais modérément des titres house/garage import jusqu'au grand clash de 1993.
Quant à l'affaire Skyrock, comme c'est une histoire de gros capital et de manoeuvres d'actionnaires, ça ne m'intéresse guère.
Si l'on avait clairement sanctionné une stratégie de positionnement et envisagé autre chose, j'aurais prêté une oreille, mais de ce que j'entends dans mes médias, ça ne mérite pour moi aucun commentaire particulier.