vendredi 21 décembre 2012

N° 175 : Better Daze (Babatunde Olatunji, John Davis Orchestra, Bobby d'Ambrosio...)


Set non disponible

Mes deux passages dans l'émission Better Days de Bibi sur NRJ auront été parmi les rares satisfactions de cette année concernant mon activité artistique. C'est la reconnaissance par un grand professionnel de la radio de la qualité de mon travail de mix.

Je remercie également tous mes followers sur DJpod qui ont fait que mon podcast se classe dans les 10 premiers (sur plus de 3700 podcasts) en termes d'audience.
Le challenge n'était pas aisé d'autant plus que je proposais des titres plutôt "vintage" à mille lieux de l'électro et la tech-house que les DJ's jouent habituellement.

Concernant mes productions, je m'attendais à une année 2012 fertile après la débauche d'efforts fournis en 2011 mais aucun signal n'est encore venu soutenir l'espoir.
Le travail réalisé depuis mars avec une nouvelle équipe dont je vous parlerai le moment venu a été d'une grande intensité, avec une coopération exemplaire comme un pari sur l'avenir, les investissements financiers ayant été poussés dans les limites extrêmes de mon modeste budget.

The Oyster Protocol "You're Not The One" bien que totalement au format radio et de surcroît entrant dans les quotas français parait-il très peu pourvus en productions de qualité, n'a toujours pas trouvé preneur alors que les avis récoltés sont tous positifs.

Mon autre production trance-électro en français/anglais, actuellement en promo avec Music Media Consulting, est aussi en attente des premiers retours dont ceux des "grosses parisiennes" comme Fun Radio.
Compte tenu de la couleur de l'arrangement, de la patate du son masterisé, de la qualité de la voix et de l'originalité du thème abordé, je n'entrevois pas l'échec.
Tous les éléments audio-vidéo qui retracent la genèse de la conception du titre ont été stockés, prêts pour publication sur les réseaux sociaux dès que les premières diffusions radios se confirmeront.

Enfin, je viens de finaliser une production électro-house en français/anglais dans l'esprit coquin de Pussy avec un arrangement légèrement vintage 80's qui devrait lui aussi surprendre. La promo médias est également enthousiaste sur le titre.


En conclusion, à l'heure où j'écris ces lignes, tout est possible, une bonne nouvelle pouvant arriver à tout moment. Carpediem !


PLAYLIST DU SET (NRJ - 25 novembre 2012)

Extrait de l'album Drums of Passion (1959), Jin-Go-Lo-Ba du nigérian BABATUNDE OLATUNJI fut l'un des hymnes africains les plus revisités de l'histoire. Nous connaissons tous la version de Santana ou celle de Candido (et ses remixes signés Todd Terry).

En lisant L'Intégrale Gainsbourg - L'Histoire de toutes ses chansons de Loïc Picaud et Gilles Verlant, j'ai découvert cette anecdote dans la discographie de l'artiste.
Sur Percussions sorti en octobre 1964, SERGE GAINSBOURG s'inspire sans autorisation préalable d'Olatunji de 3 titres de son album dont Jin-Go-Lo-Ba.
Sous l'appellation Marabout et tout en conservant l'arrangement percussif, il transforme l'original en une comptine enfantine regorgeant de jeux de mots comme "Y'en a.. y'en a marre... Marabout... bout de ficelle....c'est la vie...".
C'est Guy Béart (l'auriez vous cru ?) qui avait rapporté de New-York cet album à un Gainsbourg alors en recherche d'un nouveau style, ce que l'on pourrait appeler aujourd'hui la world music, et dont il fut de ce fait le pionnier français.
Les titres Joanna, New York U.S.A. et Marabout feront l'objet d'une procédure judiciaire remportée par le musicien africain qui se trouvait ainsi crédité sur les dites œuvres.
BOB SINCLAR, dans l'album-hommage à Gainsbarre I love Serge (2002) remixera le titre dans la version tribale présentée dans ce set.

En 1994, Armand Van Helden, le DJ new-yorkais aux multiples pseudos, nous livre avec Zulu l'un de ses premiers tubes tribaux sous le nom de CIRCLE CHILDREN.

J'avais découvert ce Dream Drums par LECTROLUV sur la très bonne compilation Happy Sound of Europe commercialisée par le label NN'B sur BMG en 1994. Il est remixé par Junior Vasquez.

Je connaissais Ease Your Mind à travers la version hispano-anglaise de Touchdown ("Ritmo Suave" dans mon set N° 46), voici le remix du collectif latino LOS AMIGOS INVISIBLES sous la houlette de Frankie Feliciano.

En 2007, hommage était rendu au collectif jazz créé par ROY AYERS dans les années 70 à travers un album de remixes, Virgin Ubiquity Remixed, sur lequel avaient collaboré des producteurs prestigieux tels que Kenny Dope, Osunlade, Basement Jaxx et Joey Negro dont je mixe ici la version disco de Sugar.

Glissement progressif vers la soulful house avec ce fantastique dub de Dreams de SANDY RIVERA (Kings Of Tomorrow) réalisé par le suédois Rasmus Faber. La version originale arabisante ne vaut hélas pas grand chose et Faber n'a retenu que les quelques mots de la mélodie du refrain.

Fade de SOLU MUSIC est un classique que l'on peut déguster en version lounge ou soulful. La voix de Kimblee n'est pas sans rappeler Lisa Stansfield.

SHAKEDOWN "At Night" : merci à mon ami Croustibat pour m'avoir donné il y a quelques années ce remix rare et classieux signé Jazz 'n' Groove. Mandrax, DJ que nous avions reçu dans la Max Party sur Skyrock en mars 1993, n'est autre que l'une des moitiés de ce duo suisse.

Grosse production tribal-garage avec Me Kumba de KNEE DEEP remixé par le brésilien DJ Memê, toujours très inspiré. La version originale est tout aussi magique.

GRAYSON P "Dancin' On The" : de la funky-house enjouée qui sample entre autres le riff de "Do it anyway you wanna" de PEOPLE'S CHOICE, me semble t-il.

HERBIE MANN "Superman" : j'avais beaucoup écouté la version de Celi Bee & The Buzzy Bunch en 1977 sur l'album éponyme délicieusement suranné.

JOHN DAVIS ORCHESTRA "Ain't that enough for you" : encore un des classiques disco de mon adolescence, tout à fait dans la lignée des productions de Peter Jacques Band.
John Davis Orchestra est surtout connu pour sa reprise vocale de Bourgie Bourgie de Ashford & Simpson et I can't stop, un boogie aux accents "blaxploitation" tout à fait redoutable.

Final garage avec l'un des chefs-d'œuvre gospel de la décennie 00's, Love Forever More de BOBBY D'AMBROSIO.
Après avoir collaboré pendant quelques années avec la fameuse team Def Mix, "Osio" semblait avoir totalement déserté la scène garage, mais mon ami Manutek sur son excellent blog Mixcollectors.com nous en donne des nouvelles fraîches.

jeudi 22 novembre 2012

Nouveau set dans Better Days sur NRJ


Salut à toutes et à tous.

Désolé pour mon absence de billets sur mes podcasts ces derniers temps, mais j'étais accaparé par la promo de mes deux premiers singles ainsi que sur le mix d'un 3e titre prévu pour janvier.

J'espère vous donner des éléments concrets et des nouvelles positives pour la mi-décembre.

D'ici là, j'ai le plaisir de vous annoncer qu'un de mes sets inédits sera diffusé après-demain dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 novembre par Bibi dans son émission Better Days sur NRJ, à partir de 2h du matin.

Encore un set très éclectique avec des disques improbables qui j'espère vous enchantera les oreilles.

La version Master sera diffusée sur mon podcast DJpod le vendredi 21 décembre.
En attendant, retrouvez le podcast de la diffusion sur NRJ.

vendredi 26 octobre 2012

N° 167 : vintage house, the story continues... (italian deep house, The Funky Worm, The Untouchables...)


Set non disponible

C'est en compulsant des ouvrages essentiels comme Catch the beat (qui recense les classements par genre établis par le fanzine anglais Soul Underground entre 1987 et 1991) ou Chroniques du Dancefloor de Didier Lestrade, que l'on découvre ou redécouvre ces pépites house qui ont pu nous échapper à une époque où sortaient 10 tubes majeurs par semaine.

Voici donc un nouveau florilège de titres souvent obscurs qui symbolisent l'âge d'or de la house music, une époque qui semble elle aussi révolue. De quand date le dernier tube radio estampillé "house" ? 1993 (Robin S) ?

1/ ATELIER "Got to live together" : ce Twilight Mix clôt la trilogie de versions jouées dans mes sets et qui font de ce maxi l'un des plus somptueux de l'histoire de la deep-house italienne. L'acapella utilisé provient de Why can't we see du groupe BLIND TRUTH.

2/ 49ers "Got to be free" (Night Dreams Club Mix) : bel exercice garage qui sera renouvelé avec The message.

3/ DINO LENNY "Time to change" : quel amateur de son garage ne possède pas un maxi Flying Records ? Bien qu'assez commercial (Clio & Kay, Digital Boy, Joy Salinas), ce label napolitain  réservait une petite place aux styles plus pointus.
Ce morceau très New Jersey Garage emprunte l'accapella de Rock The House de NICOLE McCLOUD et le "oh yeah" de Promised Land de Joe Smooth.

4/ MECCA "Herbal essence":  déjà chroniqué dans un set précédent (voir liste des mots-clés en page d'accueil). L'un des fleurons de la deep-house new-yorkaise sorti sur Strictly Rhythm.

5/ ADVENTURES OF STEVIE V "Dirty cash" : un remix assez osé de David Morales avec une boucle plutôt originale. Très proche de l'esprit Snap! des débuts.

6/ TKA "Crash" : pour son dernier bon maxi avant sa séparation à la fin 1991, ce groupe américain orienté freestyle fait une incursion dans des sonorités plus européennes et pour cause, le titre est co-composé et partiellement produit par le belge Frank de Wulf.

7/ THE FUNKY WORM "Hustle! (to the music)" : l'un des titres qui a marqué l'histoire du Skydance avec 4 versions fabuleuses dont celle-ci signée Graeme Park, élu 3 années de suite Meilleur DJ de l'Année par le Disco Mix Club entre 1989 et 1992.
Graeme Park est l'un des acteurs qui ont contribué à l’avènement de la house music au Royaume-Uni. Il fut aux côtés de Mick Pickering (M People) l'un des DJ's résidents du club mancunien The Hacienda.

8/ ROYAL HOUSE "Party people" : encore une trituration de samples géniale signée du bidouilleur Todd Terry. C'est un extrait de l'album qui contient également Can You Party. Son auteur révélait dans une interview donnée au magazine The Face qu'il a été réalisé dans son salon sur une simple table de mixage 8 pistes. La house music n'avait souvent pas besoin de plus de 8 pistes pour être flamboyante.

9/ THE BRAT PACK "So many ways (Do it properly Part II)" : dans le même esprit débridé que Todd Terry, encore une pépite du duo Clivillès & Cole sortie en 1988.
Selon la petite histoire rapportée par Didier Lestrade, Do it properly titre partiel du morceau, fait référence au Do It Properly de 2 Puerto Ricans, A Blackman And A Dominican qui aurait été piqué par le producteur Adonis pour son titre No Way Back deux ans plus tôt. Une sorte de "règlement de comptes à Chicago", ville apparemment coutumière des pires entourloupes en matière de house music (cf. Rocky Jones/Trax).

10/ THE UNTOUCHABLES "Take a chance" : une collaboration explosive entre Todd Terry (à l'edit) et les Masters At Work (aux arrangements). Hélas passé quasi-inaperçu sur Stricltly Rhythm au début de l'année 1991.

11/ DESARAÉ WILD "Give me the rhythm" : déjà chroniqué dans un set précédent. Ce Elle Vogue Mix très sombre se démarque nettement du mix garage de l'autre face.

12/ SHEILA "Acid kiss" : final dans la house music la plus acide.
Il ne s'agit ici ni de notre Sheila nationale (imaginez qu'elle ait sorti de genre de maxi !) ni de Sheila E.
Cet Hacienda Mix qui fait référence au temple house de Manchester est un pur produit belge sorti sur R&S Records en 1989, pompant largement le French kiss  de Lil' Louis au passage.

vendredi 19 octobre 2012

N° 166 : Late 80's and early 90's (Paul Simpson, Taurus Boyz, Nitro Deluxe...)


Set non disponible

Le Prix de la plus Grosse Putasserie du mois est attribué à...C'est la vie, de Khaled.
C'est Redone (le producteur de Lady Gaga et Mylène Farmer) qui a commis cet attentat au bon goût.
C'est le titre idéal à glisser dans la playliste d'une émission de Patrick Sébastien ou dans une séance de "crazy signs" au Club Med de Djerba la Douce.

Comme je l'imaginais (je le craignais), le titre figure dans le top 3 du Club 40.
Il y a putasseries et putasseries, les putasseries stylées genre Les Sunlights des Tropiques de Gilbert Montagné et les putasseries qui racolent sur le trottoir de la discothèque avec une mélodie torchée en 3 minutes chrono comme avec Khaled.

J'apprécie parfois les putasseries (j'en prépare une également), ces putasseries qui balancent entre le ridicule et le sublime (comme le dit très bien Emmanuel Poncet dans son ouvrage Eloge des tubes de Maurice Ravel à David Guetta) Avec ce titre de Khaled, j'ai comme l'impression que je ne survivrais pas à une virée dans une boîte de province un samedi soir.
La clientèle a profondément changé, les clubbers les plus exigeants s'étant sans doute réfugiés dans des soirées privées où tout le monde partage les mêmes goûts pour l'originalité et l'underground (ce que David Mancuso avait fort bien réalisé avec le Loft dans les années 70).


Après ce petit billet d'humeur à peine désabusé, revenons-en maintenant à ce set très axé "early house".

1/ NU SHOOZ "Point of no return" : en 1986, après avoir commis le monumental I Can't Wait, ce duo américain récidivait avec le très freestyle Point of No Return. Un mix précis d'une grande clarté dans lequel le Fairlight est à nouveau sollicité pour des sons de synthés des plus originaux.

2/ KARYN WHITE "Romantic" : j'ai rouvert le tiroir Karyn White. Après The Way You Love Me, voici le plus urban Romantic, avec une basse atone à la limite de l'envahissement du spectre sonore.
Entendu dans mes Top Dance Megamixes.

3/ EVELYN CHAMPAGNE KING "Hold on to what you've got" : "Clivillès & Cole, The Early Works", ainsi pourrait-on qualifier ce mix de 1988.
La signature du duo mythique est déjà bien marquée avec des rythmiques ternaires riches et des lignes de basses qui martèlent. Evelyn King est l'auteur du tube panthéonisé Shame (1977).

4/ BRANDA & THE TABULATIONS "Let's go all the way" : un re-edit bootleg un peu sourd d'un vieux titre R 'n' B de 1977 qui me permet la transition avec le chef d'œuvre british soul qui suit.

5/ CLIVE GRIFFIN "I'll be waiting" (Dance Mix) : une voix qui n'est pas sans rappeler celle de Michael McDonald ou de Rick Astley. Ecoutez la similitude de la mélodie avec le titre "Human" de HUMAN LEAGUE.

6/ CLIVE GRIFFIN "I'll be waiting" (Red Zone Mix) : après une face A enchanteresse, la face B dévoile le côté obscur de Morales. Outre le talent immense du bonhomme, c'est aussi cette dichotomie qui a forgé sa réputation mondiale.

7/ JODY WATLEY "I'm the one you need" (David Morales Dead Zone Mix) : le Red Zone était le club new-yorkais où David Morales était résident au début des années 90. Ce "Dead Zone Mix" assez glacial fait sans doute allusion au vocoder posé sur la voix de Jody Watley et qui lui donne un effet d'outre-tombe.

8/ NITRO DELUXE "Let's get brutal" : incontournable tube house de 1986. Toujours jouable en soirée, 26 ans après. Procurez-vous également le très bon remix de Greed (1992).

9/ L.A. MIX "Don't stop (jammin')" : signé Les Adams, un remake parfait du classique disco Heavy Vibes de Montana Sextet (1982). Suivra une palette de tubes comme Check This Out, Mysteries of loveLove together ou We Shouldn't Hold Hands In the Dark.

10/ PAUL SIMPSON "Musical freedom" : aux sources du New Jersey Garage. Préférence pour les remixes avec les voix d'Adeva ou de Candi Staton, mais cet original plus underground mérite une écoute.

Comme Shep Pettibone, Paul Simpson démarra sa carrière au début des années 80 comme remixeur pour une radio (WBLS). En 1984, il fut l'auteur du classique You dont't know de SERIOUS INTENTION, un titre qui ne lui rapporta pourtant que de maigres royalties, pas assez pour abandonner son métier de programmeur informatique.
C'est avec les single Gotta See You Tonight et Gonna Put Up A Fight de Barbara Roy qu'il atteint le sommet des charts mondiaux en 1987 et peut alors se consacrer entièrement à son métier de producteur.

11/ TAURUS BOYZ "Lookin' for a lover" : avec The Opera House de Jack E Makossa, ce Piano Love Mix sorti en 1987 est l'une des toutes premières réalisations de Junior Vasquez.

12/ TEMPER TEMPER "It's all outta lovin' you" : un fleuron de la british soul du début des 90's. Même s'il n'est pas sorti aux USA, je pense qu'il n'a pas pu échapper aux oreilles de Frankie Knuckles car l'atmosphère feutrée que ce mix propose est très proche de ses productions de l'époque.

vendredi 5 octobre 2012

N° 164 : Dance anthems (DJ Dado, Katy Perry, Sia Furler...)


Set non disponible

Si j'étais aux commandes d'une émission de radio, nul doute que l'un de mes sets dédiés à la dance music ressemblerait à ceci : un mélange de vieux golds des années 90 et de hits du moment.
A vous de juger si ce cocktail maison vaut le détour gustatif.

1/ DJ DADO "Coming Back" : sorti en 1997 chez Scorpio, ce très bon single ne connut hélas pas le succès du remake "dream music" du thème de X-Files qui avait révélé ce DJ italien un an plus tôt.

Doté d'un excellent couplet, Coming Back s'inspire largement de l'acapella de I Believe par The K London Production Club. The Happy Clappers avaient déjà réalisé un tube vite interdit avec ce même acapella très énergique.

2/ DAVID GUETTA feat. Sia Furler "Titanium" :  je suis heureux que cette excellente chanteuse dont je suis la carrière depuis 10 ans connaisse enfin la consécration grâce à David Guetta (puis Flo-Rida).

Heureux destin pour cette australienne en mal de reconnaissance qui, au début des années 2000, part à Londres chercher la gloire et caste avec succès pour le groupe Zero 7. On découvre alors sa voix nonchalante sur deux des titres-phares de l'album "Simple Things" : Destiny et surtout Distractions
Après un succès d'estime en solo avec le très underground single Drink to get drunk, sa vraie personnalité éclate avec l'album "Colour the small one" (2003). 
Pillé par les créatifs et les music supervisors, on retrouvera le titre Breathe me sur la B.O de la série "Six feet under", Don't bring me down sur celle du film "Quai des Orfèvres" et Numb illustrera la campagne télé de Contrex en 2005. 

A noter également une intéressante reprise de I go to sleep des Pretenders sur l'album "Lady Croissant" (2007).

3/ AVICII vs. LENNY KRAVITZ "Superlove" : Comme Nicolas S., Lenny Kravitz pourrait lui aussi proclamer "J'ai changé !".
En acceptant de confier le remix de l'un des titres de son nouvel album au jeune suédois Avicii, Lenny Kravitz semble avoir ouvert une brèche dans son herméticité légendaire aux musiques "club".
En 1993, notre remix de Gotta have it de Vanessa Paradis avait été interdit par l’intéressé.

Je me réjouis donc qu'une voix aussi suave puisse enfin être sublimée dans de nouveaux univers musicaux même si la version originale est tout aussi merveilleuse.

4/ PLEASURE GAME "Activez les plaisirs" (Remix Act 1) : a l'époque du Top Dance, je n'étais guère enthousiasmé par ce groupe belge et son tube Le Dormeur (oublions vite Capitaine Flam et Le petit chien qui fume). Maxi inmixable, c'était un supplice de devoir le jouer tous les samedis soir en lançant l'intro acapella au doigt au pif en espérant que la première mesure tombe dans le tempo.
Le seigneur des Ténèbres était tout aussi glaçant.
Plus sexy, ce remix de Love is calling (Activez les plaisirs) reste écoutable vingt ans après.

5/ BOOTY LUV "Some kinda rush" : les protégées du label anglais Hed Kandi livrent un titre à la puissance vocale rarement égalée en pop-dance. On dirait du Haji & Emanuel mais il s'agit ici d'un mix des vétérans Soul Avengerz.

6/ KATY PERRY "Firework" : autant Lady Gaga m'horripile au plus au point (et encore plus après son numéro de diva lors de sa venue récente à Paris), autant j'ai beaucoup de sympathie pour cette "fofolle" de Katy Perry, un visage très photogénique, une excentricité relax et une voix exceptionnelle rodée dans les chorales gospel. Que demande le peuple ?
A noter qu'un français a participé à la confection de ce tube : Sandy Wilhelm, un toulousain pour qui la porte du succès s'ouvre en 2009 lorsqu'il collabore avec Guetta sur son album "One love" (6 titres).
Exilé aux Etats-Unis comme bon nombre d'autres producteurs français, le sésame que représente cette collaboration avec le naviral-amiral de la dance française lui permet de co-composer des tubes pour Rihanna (Only girl in the world), Taio Cruz (Higher) et à nouveau David Guetta (Where them girls at), sans oublier son Stargate Remix de Personal Jesus de Depeche Mode.
Il décrochera 2 Grammy Awards en 2011.

7/ DAB & SISSA "Life" ; une grosse nouveauté du label Futurplay dirigé par les anciens boss de Airplay Records.
Le gimmick au piano est sans doute passé dans un effet nommé Effectrix, plug-in qui semble assez efficace pour reproduire la patte Avicii (notamment les tape stop de notes en live).
Je pense que c'est à l'origine un titre instrumental (ce mix) sur lequel des voix ont été ajoutées pour la version radio (moins convaincante).

8/ MUTTONHEADS feat. Eden Martin "Trust you again" : voici pour moi le tube dance français de l'année 2011. La mélodie est parfaite de bout en bout. Ma collègue de bureau (salut Aurélie !!) écoutait ça 10 fois par jour au casque.
La chanteuse Eden Martin (clin d'oeil au roman de Jack London) est une jeune paloise repérée par le producteur dans une soirée de gala de grande école.

9/ GEORGE ACOSTA feat. Fischer "True love" : encore un chef d'œuvre trance en provenance de Miami.

10/ PIXIE LOTT "Cry me out" : quelle métamorphose par rapport à la pop-song originale ! On doit ce remix au duo de producteurs anglais Bimbo Jones. Ils performant live accompagnés d'une chanteuse, Katherine Ellis. A découvrir également leur excellent travail sur Hot N Cold de Katy Perry.

11/ MIKE CANDYS feat. Evelyn "Together again" : le grand retour des pizzicati, 15 ans après Faithless ! 
J'avais sollicité la chanteuse suisse Evelyn pour une collaboration, mais elle travaille presque exclusivement avec son compatriote et DJ Mike Candys, auteur récemment du single 2012 'If the worls would end' (toujours avec Evelyn).

12/ EGMA "Never gonna loose your love" : final avec un grand souvenir, l'un des bons N°1 du Top Dance de l'année 1993. Un mix à la clarté stupéfiante et à la basse d'une délicieuse rondeur; une mélodie dont on ne se lasse toujours pas.

vendredi 28 septembre 2012

N° 163 : Hard 'n' Soul (Director's Cut, The Jinks, Bodyrox, Arty...)


Set non disponible

L'un des tubes électro-rock de l'automne sera sans nul doute "The City" du jeune prodige nantais Madeon, célèbre pour son mash-up de 39 titres (en 2'48 chrono !) et plus récemment pour son remix de "The Night Out" de Martin Solveig.
Digne héritier des Daft Punk, il en dépasse à mon sens le talent avec ce nouveau single au refrain irrésistible.

Seule ombre au tableau et pas des moindres, l'extraordinaire arrangement servant de teasing et joué tous l'été dans ses sets a été sérieusement assagi (concession commerciale ?). Gimmicks syncopés dans des montées de rolls, effets "mitraillette" sur voix/synthés et effet dub sur le couplet ont été totalement abandonnés. Espérons que la version Extended saura réintégrer les éléments qui rendaient ce titre totalement jouissif. "The City" n'est pour l'instant qu'un très très bon single. Sortie officielle du mini-EP le 8 octobre.


1/ ROISIN MURPHY "Never enough" : Roisin Murphy fut la chanteuse du groupe Moloko ("Sing it back" - 1998).
Découvert dans un set de Dimitri From Paris, j'ai eu toutes les difficultés à acquérir ce mix néo-disco de Sir Piers et Ed Funk, à penser qu'il doit être sorti dans la plus grande confidentialité.

Dans la remixographie de Piers Penfold (Sir Piers), j'ai découvert des remake très jazzy : "Bonita Applebum" de A Tribe Called Quest, à cent verstes du fabuleux mix de CJ Mackintosh et ses samples de "Slave to the Rhythm" (Grace Jones) ainsi qu'une version très "Masters At Work" de "If i Ain't Got You" de Alicia Keys.
En revanche, son mix du classique de Jill Scott, "Golden", me semble timestretché à un tempo trop rapide, perdant le groove au passage.
Impression mitigée également sur le remix de "Street Life" de Jamie Lewis, qui parait bien pâle par rapport à l'original des Crusaders (mais peut-être que la reprise était en elle-même déjà peu urgente).

2/ KATHY BROWN "Get another love" : depuis "Can't play around" avec les Masters At Work en 1993, Kathy Brown nous a convaincu qu'elle était l'une des grandes divas de la soulful house, une voix qui se fait bien trop rare sur la scène soulful. "Get another love" est la reprise d'un titre disco mollasson de Chantal Curtis (1979).
Dans la même veine, le "Never again" remixé par Copyright reste pour moi l'un des 10 grands disques soulful de la décennie 2000.

3/ DIRECTOR'S CUT ft. B Slade "Get Over U" : un titre qui annonçait le grand retour du "taulier de la soulful house", Frankie Knuckles (aidé de son acolyte Eric Kupper).
Vous pouvez vous procurer les oreilles bouchées pratiquement toutes leurs productions (notamment des remake de vieux classiques comme "Your love" de Jamie Principle et "Move your body" de Marshall Jefferson), les mixes d'une grande authenticité s'affranchissant des effets de mode tout en restant très actuels.

4/ THE SUNBURST BAND "Our lives are shaped" : rivalisant avec les productions de Jamiroquai, ce collectif créé par Joey Negro il y a déjà 12 ans et fusionnant boogie, jazz, funk et disco, mériterait enfin la reconnaissance du public français. Il devait se produire sur la scène du New Morning à Paris le 17 octobre dernier, mais pour des raisons que j'ignore le concert a été déprogrammé.

5/ ST GERMAIN "Alabama Blues" : remix 95' d'un original sorti deux ans plus tôt sur l'album "Motherland". L'américain Todd Edwards est un spécialiste du remix à base de boucles constituées de samples de titres disco, gospel et funk. L'influence de son maître à mixer Marc Kinchen, précurseur du genre sur "Push the feeling on" de Nightcrawlers, est assez flagrante.

6/ BJORK "Violently happy" : j'ai choisi d’enchaîner sur ce dub des Masters At Work car l'univers est assez proche. Le mix vocal est hélas peu intéressant, la voix et les mélodies torturées de Bjork se mariant assez mal à cette house new-yorkaise.

7/ BSOD "This is also the hook" : l'un de mes producteurs canadiens préférés, Deadmau5.
Egalement dans ce style électro minimaliste mais tonitruant, je vous avais récemment proposé "Lollercoaster". Tout comme chez Madeon, l'esprit Daft Punk n'est pas loin.

8/ BODYROX feat. Luciana "Yeah yeah" : il est évident que j'ai dérapé dans les profondeurs de l'underground ! Louie Vega a joué ce titre alors je me suis dit que l'imprimatur avait été accordée :-)
Ce fut un énorme hit au Royaume-uni en 2006. C'est le prototype de la folie créatrice soutenue par une voix à la signature immédiatement reconnaissable.
Jon Pearn, l'un des deux producteurs, est un ex-membre de Full Intention et Hustlers Convention, des noms qui nous évoquent la happy house et le disco revival UK des années 90.

La technique employée dans le gimmick est celle d'un accord majeur à 4 doigts (ici le doublage 1 octave en dessous d'un accord basique à deux doigts) passé dans le chord memory du plug-in (s'il en dispose d'un). Une fois mémorisé il suffit de jouer l'accord sur une seule touche en ajoutant un portamento sur les notes pour l'effet de glissement du son et de faire jouer le cut off du filtre et l'enveloppe à la molette.

9/ ARTY "Around the world" : oui, l'électro peut aussi se montrer totalement festive avec un titre aux pistes noyées dans les brumes de l'oblast de Saratov.

10/ AZEALIA BANKS feat. Lazy Jay "212" : j'ai découvert le clip sur la chaîne O-Five TV (cultures urbaines). Il s'agit à l'origine de "Float my boat", un instrumental de Lazy Jay (plus connu sous le nom de Basto!) auquel on a adjoint le rap de la chanteuse américaine Azelia Banks pour un crossover plutôt réussi.

11/ THE JINKS feat. Michelle Weeks "Shame" : retour final de la soulful avec l'une des divas du moment, Michelle Weeks, aussi indispensable et précieuse que Kathy Brown. Le remix est signé du DJ anglais de renommée internationale Groove Assassin.

vendredi 21 septembre 2012

N° 162 : Overnight sensation (D-Train, Debarge, Closer Than Close...)


Set non disponible

Je viens de finaliser le remix de mon premier single réalisé avec Nickita Starck.
Espérons que cette version plus électro fera mouche.
Vous pouvez en découvrir deux versions sur mon Soundcloud.

Dans la continuité du set de la semaine dernière, ce N° 162 s'attarde dans les années 80 avant d'entamer finalement une incursion dans la house du début des 90's.

1/ VANCE & SUZZANNE "I can't live without you" (1980) : l'original puis le bootleg signé de l'anglais The Revenge.
Un titre sorti sur un petit label U.S. à l'époque et qui m'avait échappé.
Il a été samplé par Brother Of Soul sur "Eyes Of Love".

2/ AURRA "A little love" (1982/1992) : encore un mix parfait de Steve "silk" Hurley réalisé à l'occasion du 20 anniversaire du label new-yorkais Salsoul.

3/ LOLEATTA HOLLOWAY "Love sensation" (1983) : justement voici un fleuron archi-pillé du label des frères Cayre. A peine écouté le premier couplet et déjà 20 tubes du début des années 90 vous viennent à l'esprit !

4/ DEBARGE "Rhythm of the night" (1985) : la famille DeBarge est l'une des grandes réussites du label Motown dans les années 80. "Rhythm of the night" représente le titre festif parfait dans la lignée du "All night long" de Lionel Richie ou du "The rhythm's gonna get you" de Miami Sound Machine.
La première moitié de cette décennie fut marquée par un grand élan d'optimisme. "Rhythm of the night" est l'un des ultimes hits d'une black music radieuse avant qu'une acid-house et une techno cyniques et désenchantées finissent par s'imposer.

Après le succès de ce single, le chanteur El DeBarge quittera le groupe pour une carrière solo ponctuée de hits comme "Who's Johnny?" et les ballades imparables "Love always" et "Someone".
Jusqu'en 1994, cinq albums au compteur, certifiés disques d'or ou de platines sur le marché U.S., mais chez nous en Europe, une lente descente vers l'oubli comme pratiquement toutes ces stars ricaines des années 80. Des affaires de drogue finiront par conduire El Debarge en prison.

Je vois que l'on tente de ressusciter Earth, Wind & Fire avec des éléments de substitution. Pas sûr que la mayonnaise prenne chez les aficionados de la 1ère heure.

5/ D-TRAIN "Keep on" (1982) : énorme production passée entre les doigts experts de François Kevorkian.
Ce duo basé à Brooklyn offrit au label Prelude Records d'autres tubes historiques comme :
  •  "You're the one for me" (1981)
  • "Music" (1983)
et dans une moindre mesure :
  • "Walk on by", une reprise de Burt Bacharach (1982)
  • "Keep giving me love" (1983)
Après la dissolution du groupe en 1985, le chanteur James "D. Train" Williams entreprit une carrière solo que seul le marché local sut apprécier, l'Europe étant déjà passée à autre chose.

6/ WAS (NOT WAS) "Tell me that i'm dreaming" (1981) : après la Souped-Up Version, un autre mix de ce brûlot dirigé contre l'administration Reagan de l'époque. Dans notre banlieue cossue du Val de Marne, nous dansions sur ce titre sans se soucier (ou se douter) de l'aspect éminemment politique du titre.
Dans les années 70 en France, on avait sans doute aussi dansé sur "Papa was a rolling stone", "Law of the land" des Temptations, "Smiling faces sometimes" des Undisputed Truth ou "War" de Edwyn Starr sans prêter garde au message.

7/ ON THE ONE "Who's really bad" (1987) : ça tombe bien, 2012 est l'année du 25e anniversaire de la sortie de l'album "Bad" de Michael Jackson. Ce titre house assez rare a pioché aussi sans doute dans les dialogues de la version longue du clip. J'ai même rajouté un "Come on, let's go!" qu'utilisait RLP.

8/ CORINA "Temptation" (1991) : un titre un peu bordélique qui emprunte un plan d'orgue Hammond au "Gypsy Woman" de Crystal Waters, un tube improbable de la même année.
Les pistes finissent par se superposer pour un résultat peu harmonieux.

9/ CLOSER THAN CLOSE "You got a hold on me" (1992) : du bon Joey Negro justement dans la veine de son remix de "Gypsy woman". L'original est très acid jazz.

10/ CHANELLE "One man" (1989) : avec "Respect" d'Adeva, l'un des premiers hits du style New Jersey garage mixé ici par Knuckles & Morales.

11/ MICHAEL JACKSON "Remember the time" (1992) : symbole d'une année 1992 flamboyante (peut-être la plus riche de la décennie) avec ce somptueux remix uptempo réalisé par un E-Smoove à son apogée.

vendredi 14 septembre 2012

N° 161 : Skydance Hot Grooves 80's (Jody Watley, Soul II Soul, Karyn White...)


Set non disponible

Pour entamer la rentrée, un set comme une madeleine de Proust pour ceux qui écoutaient le Skydance à la fin des années 80.
Parallèlement aux hits house qui étaient le socle de l'émission, RLP distillait quelques pépites hip-hop et swing beat, lui qui avait été bercé dans le disco et le funk des 10 Glorieuses (1974-1984).

1/ CAMELOT II "Happy" (1987) : J'avais cru au début qu'il s'agissait d'un nouveau titre du Sugarhill Gang. L'ambiance me rappelait étrangement "The lover in you", en plus mielleux. Il s'agissait en fait d'une adaptation d'un titre de l'année précédente sorti par le groupe Surface et auquel une partie rappée a été ajoutée.

2/ WOMACK & WOMACK "MPB" (1988) : j'avais beaucoup apprécié leur titre "Love Wars" sorti en 1983.
"MPB" (Missing Persons Bureau) est extrait de l'album "Conscience" qui contient les hits "Teardrops" (qui passait sur les réseaux FM) et "Celebrate the world".
Frankie Knuckles réalisera un intéressant remix l'année suivante.

3/ et 4/ SOUL II SOUL "Jazzie's Groove" et "Get a life" (1990) : C'est en pleine folie techno-rave que surgit ce groupe hors du temps.
Je me rappelle avoir entendu le tube "Keep on movin'" un soir chez USA Imports, rue de la Clef, à Lille. Que venait faire ce titre au milieu d'un concert de bleeps et de riffs agressifs habituellement assénés par le fameux disquaire de ce bastion techno ? Sans doute peu d'acquéreurs à l'époque car comment le placer en soirée ?
A l'écoute de leur premier album "Club Classics Vol.1", écrin somptueux qui regorge de véritables violons (Reggae Philharmonic Orchestra), j'ai cru passagèrement à un revival d'une authentique musique black, mais Soul II Soul restera un phénomène unique qui ne durera que l'espace de deux ans avant de tomber doucement dans l'oubli.
A l'origine un collectif comme il en existe dans le jazz, Soul II Soul ne parvint jamais à s'imposer en tant que groupe, les chanteuses successives quittant le navire pour des carrière solo, ce qui est une erreur fatale d'un point de vue marketing lorsque l'on veut forger cette précieuse identité dont à besoin le grand public pour adhérer.

5/ JODY WATLEY with Eric B. & Rakim "Friends" (1989) : du swing beat comme en raffolait RLP.
"Friends" est produit par André Cymone, ex-bassiste de Prince et à l'époque, mari de la chanteuse.

6/ PEBBLES "Giving you the benefit" (1990) : fabuleux titre produit par le duo L.A. Reid & Babyface. Je vous avais déjà joué les deux tubes produits par Louil Silas Jr., "Mercedes Boy" (plutôt freestyle) et "Take your time".
Swing beat, New Jack, freestyle...vivement que ces styles soient remis au goût du jour...on peut toujours rêver.

7/ MADONNA "Who's that girl" (1987) : autant le film était un navet de première, autant les titres de Madonna qui en composaient la bande-son ("Who's that girl" et "Causing a commotion") étaient de bonne facture.
Pas encore de Shep Pettibone à la réalisation mais un duo de producteurs de premier choix, Steve Thompson et Michael Barbiero auteurs de mixes épiques comme :
  • "Shout" de Tears for Fears
  • "Imagination" de Belouis Some
  • "Money's too tight" de Simply Red
  • "Who's zoomin' who?" d'Aretha Franklin
  • "No promises" d'Icehouse
8/ BARBARA PENNINGTON "On a crowded street" (1985) : enfin la très rare version remixée par John Morales, celle que je jouais au Patch Club (aujourd'hui devenu "La Table des Cigalines" sur les quais de La Varenne - 94-, pour ceux qui veulent s'imaginer ce que fut ce petit "Studio 54") !
Après la série de slows, c'était la ruée sur une piste encore plongée dans la pénombre dès que je lançais l’accapella de l'intro.
Et merci à Stéphane pour le mp3.

9/ ERROL BROWN "Body rockin'" (1988) : L' ex-chanteur du groupe Hot Chocolate ("You sexy thing" - 1975) prend par moments des intonations à la David Bowie, vous ne trouvez pas ?

10/ KARYN WHITE "The way you love me" (1988) : doté d'un groove remarquable, sans doute l'un des plus grands disques de New Jack.
L'Ultimix présenté ici est réalisé par un studio de production basé en Caroline du Nord (USA). Cela fait 25 ans que ses équipes de remixeurs réalisent des edits des versions originales en incluant des breaks étendus.

11/ RITA MITSOUKO "Andy" (1987) : le remix est réalisé par un membre de l'"équipe princière", Jesse Johnson, ex-guitariste du groupe The Time (amateurs du Minneapolis Sound, procurez-vous l'album éponyme datant de 1981).

12/ PRINCE "Hot thing" (1987) : le "Kid" conclut ce set avec ce titre très suggestif peu connu du grand public. Il est extrait du mémorable double album "Signs Of The Times".

vendredi 10 août 2012

Skyrock Top Dance Megamix 10 août 1991 (part 2)


Set non disponible

C'était il y a exactement 21 ans sur l'antenne de Skyrock.
Avec un gros 1/4h "belgian techno" et RLP au top du remix cool tempo !
East Side Beat avait sorti un single très classe... avant de nous bassiner avec "Ride like the wind".

PLAYLIST :

Intervention Rody
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POWERCUT "Girls" (Extended Trumpet Mix)
FRANCOIS FELDMAN "Le serpent qui danse"
NOVECENTO "Heart on the line"
INFOBEAT "We got the funk"
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Décro : EAST SIDE BEAT "Divin' in the beat"
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CRYSTAL WATERS "Gypsy woman" (Strip To The Bone Mix)
CATHY DENNIS "Touch me" (All Night Long Mix)
2 FOR JOY "World party" (Planet Rap Mix)
LISA LUX 'Let's have a party" (Club Mix)
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BLACK BOX "Strike it up" (The Gauntlet Throwdown) - DMC March 1991
KYLIE MINOGUE "Shocked" (Harding / Curnow Mix)
ROZLYNE CLARKE "Gorgeous"
TECHNOTRONIC "Move this"
YA KID K "Awesome (you are my hero)" (Radical 12inch Mix)
TECHNOTRONIC "Move that body"
2 BROTHERS ON THE 4TH FLOOR "Can't help myself"
HI TEK 3 feat. Shamrock "Come on and dance" (Club mix)
CARTOUCHE "Feel the groove" (Underground Remix)
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Décro 2' : DONNA GARDIER "Good thing" (Survival Mix)
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JOELLE URSULL "Position feeling" (RLP Mix)
P.S.Y. "Angelina" (RLP Mix)
COLOR ME BADD "I wanna sex you up"

jeudi 2 août 2012

Skyrock Top Dance Megamix 9 mai 1992 (Director's Cut)


Set non disponible

Une archive façon "Director's Cut" sans montage, brute de décoffrage !
Cette pige refléte pour moi une première étape vers la notoriété avec un N°1 des Clubs (le remix de "Temptation" de INDRA) et la production de deux nouveaux singles : "A kiss from Paris" de Abyale dans le plus pur style Steve "silk" Hurley et "Tell me" de Indra, une "queue d'album" remixée façon house-garage.
L'année suivante sera la plus faste avec Jordy, Cherry Moon et Shanna.

Merci à RLP d'avoir proposé de présenter mes titres en nouveautés de la semaine. Il n'était pas obligé. Une forme de reconnaissance à l'époque.

Et quelques imports à découvrir, comme d'habitude.


THE PASADENAS "I'm doing fine now" (Hurley's House Mix)
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Intervention RLP
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ABYALE "A kiss from Paris" (Paris Mix)
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Intervention RLP
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2 BROTHERS ON THE 4TH FLOOR "Turn da music up"
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Intervention RLP & DJ BERTRAND
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INDRA "Temptation" (B. de Carey New Mix)
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Intervention RLP
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INDRA "Tell me"
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Intervention finale RLP
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SOUL II SOUL "Joy" (Brand New Heavies Mix)
SALT 'N' PEPA "You showed me" (The Born Again Club Mix)
DIMPLES D & LADY SPICE "I can't wait" (Club Mix)
SAINT ETIENNE "Only love can break your heart"
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CE CE PENISTON "Finally" (12" Choice Mix)
DEGREES OF MOTION "Do you want it right now" (King Street Mix)
MICHAEL JACKSON "In the closet" (Tommy Musto Club Mix)
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THE PASADENAS "I'm doing fine now" (Hurley's House Mix)
MARATHON "Movin'" (Lee's House Mix)
CLUBLAND "Hold on (Tighter to love)" (Late Night Mix)
ABYALE "A kiss from Paris" (Paris Mix)
BIT MACHINE feat. Karen Jones "It's time" (Hurricane Mix)
2 BROTHERS ON THE 4TH FLOOR "Turn da music up"
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INDRA "Temptation" (B. de Carey New Mix)
EX GIRLFRIEND "You (You're the one for me)" (Joey Negro Conversion Mix)
CHIC "Chic mystique" (Club Mix)
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INDRA "Tell me"
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DOUBLE YOU "Please don't go" (Let's Go Mix)
C & C MUSIC FACTORY "Pride (In the name of love)"
2 UNLIMITED "The Twilight Zone" (Rapping Rave Version)
PWM "Are you ready to move" (Techno Mix)
ROZALLA "Are you ready to fly" (Rainbow Mix)

mardi 31 juillet 2012

Diffusion de mon prochain set sur NRJ



Salut à toutes et à tous.

 J'ai le plaisir de vous informer que mon prochain set sera diffusé dans l'émission "Better Days" dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 août à partir de 2h10 du matin. Je remercie Bibi pour l'intérêt qu'il porte à mon travail et espère que vous serez quelques-uns encore éveillés pour découvrir ça avec le "gros son" NRJ.

samedi 28 juillet 2012

Skyrock Top Dance Megamix : 30 mars 1991 (part 2)


Set non disponible

PLAYLIST

MILLI VANILLI "Keep on running"
MONIE LOVE "It's a shame" (Cool as...Mix) - original by The Detroit Spinners
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Decro 3' : MASSIVE ATTACK "Unfinished sympathy" (Original Mix) - gros "clin d'oeil culturel" sur "Heaven" de Emeli Sandé
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CARTOUCHE "Feel the groove"
2 BROTHERS ON THE 4TH FLOOR "I can't help myself"
LONNIE GORDON "If i have to stand alone" (Club Version)
TRANCE DANCE "Tales of Mystery" (Darkness Version)
TAD ROBINSON "Party children" (Warehouse mix)
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Pubs
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KLF "3 a.m. eternal"
BLACK BOX "Strike it up" (The Gauntlet Throwdown) - DMC March 1991
NOMAD "I wanna give you devotion" (Mike Gray's remix) - DMC February 1991
SECCHI "I say yeah !"
DEEE LITE "Build the bridge" (Album Version)

lundi 23 juillet 2012

Skyrock Top Dance Megamix : 23 mai 1992 (part 2)


Set non disponible

Suite de l'exhumation des archives Skyrock avec une programmation qui emprunte fréquemment des chemins détournés en sortant du carcan d'un Top 20 hélas bien figé.

De la Soul plut un certain temps au public avec un hip-hop déluré et inspiré qui distillait des samples plutôt rares comme "Sign Of the Times" de Bob James (un titre que je jouais en fin de soirée au Patch Club) pour les besoins de "Keepin' the faith".

"L'amour de 30 secondes', l'un des titres les plus classes de Marc Lavoine sous la houlette de Dimitri From Paris.

Les écuries Def Mix Productions (N.Y.) et ID Productions (Chicago) sont à l'honneur aussi grâce aux imports que je me procurais à Discoparnasse et Champs Disques (à 75 FF le maxi US et 60 FF le maxi européen, il fallait mieux ne pas se jeter sur n'importe quoi et bien réfléchir à la pérennité du titre - j'écoute encore la plupart d'entre eux 20 ans après).

"Tell me" : ma première grosse production house pour une artiste majeure, Indra, mixée au studio Marcadet à la Plaine Saint-Denis. Un gros travail sur la rythmique (tournerie des charleys et jeux de bassdrums).

Seydinah "A la folie" : un surprenant titre "garage" chanté en français mais réalisé par des italiens, une sorte de ritournelle hélas un peu "autoroute" qui entra furtivement dans le classement.

Une fin de session très, très underground avec la deep-house des italiens d'Atelier.

Le Top Dance était ainsi ce mélange très curieux entre tubes racoleurs et pépites intimistes que je pus proposer durant plus de 2 ans sans l'ombre d'un reproche de la part de la Direction, sans la moindre défaillance de l'audience. Qu'en serait-il de nos jours ?

Playlist :


DE LA SOUL "Keepin' the faith"
MARC LAVOINE "L'amour de 30 secondes" (Dimitri remix)
EVE GALLAGHER "Love is a master of disguise" (Classic club mix)
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Décro 3' : THE BEATMASTERS  "Dunno what it is" (E-Smoove's groovy mix)
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INDRA "Tell me" (New Mix)
SABRINA "Cover model"
FRANKIE KNUCKLES feat. Roberta Gilliam "Workout" (1992 vocal mix)
J.T. "Let me groove U" (Extended Remix)
DOUBLE YOU "Please don't go"
SEYDINAH "A la folie" (Club mix)
CLUBLAND "Hold on (Tighter to love)" (Hurley's house mix)
*************************************************************
CHIC "Chic Mystique" (Club Mix)
Mr FINGERS "Closer" (Frankie Foncett dude mix)
*************************************************************
INDRA "Temptation" (B. de Carey Remix)
BLUE VIOLET " I really know" (2 A.M. version)
EAST SIDE BEAT "Ride like the wind" (Extended mix)
ATELIER "Got to live together" (Club mix)

jeudi 19 juillet 2012

Skyrock Top Dance Megamix 9 mars 1991 (part 3)


Set non disponible

C'est mon premier set réalisé pour Skyrock. Je me rappelle avoir expédié ça rapidement en pleine journée, faute de disponibilité suffisante des deux studios et mon organisation étant encore imparfaite.
Les parts 1 et 2 ont été diffusées en 2007 son mon ancien podcast dédié à l'émission.

Par la suite, je réalisai mes mixes le soir après 22h (pendant l'émission Géraldine) ou très tôt le matin entre 4h et 6h du matin, juste avant la prise d'antenne des Zigotos (dont j'allais d'ailleurs assurer j'habillage d'antenne pendant quelque temps).

Le "Mur du Son" Skyrock qui avait contribué à bâtir sa légende n'en avait plus que pour quelques mois à vivre avant que des changements de réglage malencontreux le rendent bien plus plat.

Dès cette entrée en matière à l'antenne, j'osais inclure quelques pépites U.S. dont le panthéonisé "Where Love Lives" de Alison Limerick.

L'éclectisme absolu de l'émission (mixer les titres du classement de la semaine) provoquait des télescopages étranges comme cet enchaînement avec François Feldman qui m'aurait valu d'être lynché sur place si j'avais commis cet acte aux Bains-Douches, par exemple.

Les "décros" me permettaient également de glisser quelques imports comme ce "Missing You" de Soul II Soul et l'explosif "Back to reality" de Intelligent Hoodlum que bastonnait la radio Maxximum.

Pour l'anecdote, j'ai laissé un écran pub avec Vanessa Paradis où l'on parle de pins, objets aujourd'hui complètement passés de mode. La voix off est celle de la ravissante Jade (qui par la suite rejoindra Europe 1).
PLAYLIST :

Décro 3' : INTELLIGENT HOODLUM "Back to reality" (Drum And Bass Mix)
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TWO 4 YOU "Better let you know"
CARTOUCHE "Feel the groove"
2 STATIC "feel that beat"
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ALISON LIMERICK "Where love lives" (Red Zone Mix)
ALISON LIMERICK "Where love lives" (Classic Mix)
FRANCOIS FELDMAN/JONIECE JAMISON "J'ai peur"
ROZLYNE CLARKE "Gorgeous"
ROZLYNE CLARKE "Eddy steady go"
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Décro 3' : SOUL II SOUL "Missing you" (Thumpin' Bass Mix)

vendredi 13 juillet 2012

N° 159 : The Hyper Groove Megamix (Dazz Band, Richard John Smith, Paula Abdul...)


Set non disponible

Salut à toutes et à tous,

Dernier set avant les vacances !
A partir de la semaine prochaine, diffusion d'archives du Skyrock Top Dance Megamix (j'ai encore plein de K7 dans ma besace).

Concernant mon actu, un nouveau single trance (chanté en français et anglais) a été confié à une grosse promo médias parisienne, en espérant une sortie pour septembre.
Je vous communiquerai toutes les infos sur ce disque s'il à la chance d'être signé et vous le ferai découvrir le moment opportun.

Il est également possible que l'un de mes sets inédits soit diffusé dans Better Days sur NRJ durant l'été. Je vous en informerai en temps voulu et le podcasterai sur DjPod après sa diffusion.

Retour de mes podcasts le vendredi 14 septembre.

Bonnes vacances à toutes et à tous et merci pour votre fidélité.

Pour finir en beauté cette saison, voici une programmation qui a évité les poncifs du genre funk, avec du lourd, du très lourd, des classiques du Patch Club comme "Let it all blow" de DAZZ BAND, l'un des derniers disques de vrai funk sorti au milieu des années 80.
Je l'avais acheté chez Discoparnasse après bien des écoutes de maxis sans âme et je me morfondais de ne plus rien avoir à mixer.
J'avais alors demandé au patron s'il avait en stock d'autres titres funk de cette veine des grands titres du début de la décennie et il m'avait répondu sans aucune émotion "Non, il n'y a plus rien qui sort dans le funk que vous cherchez, je suis désolé".

2 ans après, la house apparaissait, mais le Patch Club était déjà mort.

Playlist de ce set :

PM DAWN "Reality used to be a friend of mine" (Club Mix)
THE EARONS "Land of hunger
COLLINA "Babe what's goin' on" (Club Version)
THE PIONEERS "The ultimate mix" (Tokapi's Slammin')
SHARON REDD "Can you handle it" (Francois K Mix)
MADONNA "Open your heart" (Extended)
RICHARD JOHN SMITH "She's the master of the game" (Extended)
DEADLY SINS "Instant dub" (Dolce Gusto Edit)
DAZZ BAND "Let it all blow" (Original Album Version)
PAULA ABDUL "Opposites attract" (Dub Version)
I LEVEL "Minefield"
BIG TONY "Can't get enough"

vendredi 22 juin 2012

N° 156 : The groove's revenge (Skyy, Chic, Double Exposure...)


Set non disponible

Tout d'abord un point sur les projets en cours.

Au cours de ces derniers mois, j'ai mis ma créativité à contribution comme jamais auparavant pour réussir à revenir dans le sérail des producteurs électro-house français.
C'est souvent dans l'adversité et l'inconfort matériel que l'artiste puise ses forces pour renverser la situation.

3 titres sont en cours de finition dont deux en phase de mixage final.
Ils ont été réalisés avec des moyens modestes, les artistes qui ont participé à leur création ayant consenti les efforts maximum pour qu'ils puissent exister.
Avec un peu de chance, l'un de ces titres sortira avant la rentrée de septembre.

J'ai dû adapter en partie en français le titre trance à l'origine chanté en anglais, et ce pour les besoins de la Loi sur les quotas. Il semble que les producteurs dance français n'aient pas d'autre alternative pour pouvoir passer sur les grands réseaux, d'où le grand nombre d'"africonneries" qui pullulent dans les programmation des radios et des clubs sous la douce appellation "titres soleil".

Les morceaux sont donc totalement ou partiellement interprétés le chrono en main afin d'être certain de dépasser la limite précise de 50% du temps d'interprétation de l'oeuvre en langue française.


Je pense que je vais désormais me consacrer autant à l'écriture qu'à la composition, mon métier de webmaster éditorialiste m'ayant sans doute aidé à acquérir cette nouvelle compétence (je m'étais déjà soumis à cet exercice pour le premier titre de Nickita).

J'espère annoncer des éléments concrets avant la trêve estivale de la mi-juillet.
Malheureusement, concernant les deux titres enregistrés avec Nickita, les retards pris dans les tractations pour récupérer ma liberté d'action me forcent à repousser sine die la mise en chantier de nouveaux remixes. J'en suis désolé pour Nickita qui comptait beaucoup sur ces deux singles pour, elle aussi, lancer sa carrière Outre-Manche.



Ce set totalement dédié au groove imparable de la musique disco-funk a été accouché aux forceps comme c'est souvent le cas avec les vieux funk au tempo instable. C'est Cool Edit qui a dû venir à la rescousse sur certains passages et, sans les loops de Traktor, certains enchaînements n'auraient jamais pu exister.

N'oublions pas que dans les années 70-80, les Dj's enchaînaient sans fioritures direct "au doigt" dans le tempo ou, dans le meilleur des cas, par un mix rapide sur une ou deux mesures.


Démarrage avec un titre oublié signé Armenta & Majik : "I wanna be with you", sorti en 1983 sur le label américain Savoir Faire Records puis en France chez Carrère.
Majik fut l'auteur d'un unique tube, "Gotta get up".
"I wanna be with you" est doté d'un arrangement où les voix vocodées s'en donnent à cœur joie.
Je vous ai proposé un edit entre la face A et l'instru de la face B, monstrueusement funky !

L'original de "Show me the way" de Skyy, l'un des groupes-phares du label Salsoul et dont les mélodies funk rivalisaient avec celles des Whispers.

J'ai retrouvé le titre qui fut samplé par The Hustlers Convention pour leur hit "Uptown" : Players Association et "Turn the music up".

Le groupe Chic très à l'honneur dans ce set  :

  • relifting de "I want your love" par Dimitri From Paris. Stonebridge avait aussi offert une élégante version il y a 14 ans sur l'indispensable compilation "Everybody dance" ;
  • L'Extended Mix de "Dance, dance, dance", l'un de leurs deux premiers succès en 1977 avant la consécration avec le monumental "Le Freak" ;
  • un sample de l'obscur "Chip Off the Old Block" intelligemment utilisé sur le "What you gonna do baby"  de Funk Legacy, étoile filante de la "french touch" en 1999.

"Ten percent" de Double Exposure avec les remixes house de Masters at Work réalisés en 1993 pour les besoins de la compilation Synergy, que Max et moi avions fait gagner aux auditeurs de Skyrock à l'époque.

"Coconuts", un white label de Cajmere et Gene Farris, qui passent à la moulinette le "Paradise" de Change. A noter également leur bidouillage de l'intro de "Relight my fire" de Dan Hartman sur l'autre face, "The Biz".

Enfin, deux remixes de classiques disco : "Da ya think i'm sexy ?" de Rod Stewart par Ralphie Rosario et le remix anglais de "Disco's Revenge" de Gusto que j'ai eu l'occasion de jouer dans mon émission "Les N°1 Dance" sur Skyrock en 1996.

vendredi 25 mai 2012

Zero setting


J'ai dû stopper ma collaboration avec Cutmaster.
Son indisponibilité depuis plusieurs mois a eu raison de cette association dans laquelle j'avais fondé beaucoup d'espoir.
Il est souvent impossible de concilier un emploi à plein temps et une activité de producteur.

Accéder à la reconnaissance du marché avec des titres populaires demande beaucoup de sacrifices personnels et une implication quasi-quotidienne, que ce soit dans le simple fait de composer quelques notes d'une mélodie, de rechercher des talents sur le web ou de réfléchir à une thématique de chanson originale.

Véritable chef d'entreprise (en ce qui me concerne, une SAS), le producteur passe la moitié de son temps au téléphone ou sur le web pour les besoins du business (sourcing, négociations, contrats).
Homme de marketing, il doit être à l'écoute permanente des tendances et se montrer totalement réactif.
"Rien ne va plus vite que la musique" nous avait confié l'acheteur pressé de l'une de nos boîtes à rythmes (une Roland TR-909) en 1996. Une formule qui colle parfaitement à la réalité.
Cependant, comme le faisait remarquer Steve Jobs, « le consommateur ne sait pas ce qu’il veux tant qu’il n’a pas vu le produit » donc il ne s'agit pas non plus de se satisfaire de copier les styles du moment. Une pointe d'avant-gardisme et une prise de risque minimum dans les arrangements peuvent s'avérer payantes.

Face à l'échec de la signature du premier single et alors que les échéances financières approchent dangereusement, j'ai donc dû repenser totalement ma stratégie en recherchant de nouvelles collaborations (producteurs, remixeurs, auteurs, musiciens, chanteurs, éditeurs....) depuis la mi-mars.

5 projets sont désormais en chantier :

  • un remix plus "électro" du premier single réalisé avec la chanteuse anglaise Nickita. En cas d'échec, switch sur la production du 2e single.
  • un titre trance en anglais style Basto/Avicii (donc totalement déstructuré et très instrumental) dont la réalisation a été confiée à un jeune arrangeur électro français.
  • un titre mi-électro mi-dubstep en français, avec des concessions commerciales maximum. Je n'ai pas encore choisi la thématique, mais je pense qu'on ne sera pas loin de l'esprit "PUSSY" de 1995. Je ne pense pas que j'en ferai la promo sur ce blog.
    L'argument des quotas français pour augmenter ses chances de signature s'est révélé être une vaste fumisterie, mais je persiste quand même compte tenu des titres assez lamentables que j'entend sur les radios. 
  • un titre pop-rock style Jessie J chanté également en français. Il me semble que cette variété uptempo n'est pas légion sur le marché et que ce créneau est porteur (à condition que les labels ne raisonnent pas exclusivement en termes d'"artistes avec album" car je n'ai pas encore la structure pour signer une chanteuse en exclusivité).
  • un titre house-gospel style "Freemasons" dont je tarde à trouver l'interprète américaine qui pourra le porter. C'est mon projet le plus artistique. La soulful house est presque totalement ignorée par les producteurs français et pourtant, bien des amis à qui je fais découvrir mes sélections en vouent la qualité et regrettent qu'aucun média ne programme ce style.
Cela fait beaucoup de chantiers en cours, mais c'est la seule solution pour rattraper le temps perdu.
L'un de ces projets devra impérativement aboutir avant l'été. Toutes les forces sont mobilisées 7j/7 pour y parvenir. Sans succès notable dans les 3 mois qui viennent, je crains que l'aventure ne puisse continuer à un rythme soutenu.


Parlons rapidement de ce set. Vous comprendrez que mes préoccupations actuelles ont accaparé le temps que j'aurais dû consacrer à la tenue régulière de ce blog.

Il démarre par "Zulu vibes" de SUN AFRICA, l'un de ces titres dont Pascal Henninot et moi-même étions fiers à l'époque de sa réalisation, en 1997.
Se basant sur des samples zoulous, nous avions construit un mix tribal-house à l'intro originale et au break percussif très inspiré par Ralphi Rosario (je vous avais présenté une version plus deep en novembre 2009).
Malheureusement, la personne à qui nous avions confié la charge de trouver une signature et de réaliser la promo se montra incapable de mener à bien sa mission. Sans doute n'avait-elle pas la fibre et les connexions suffisantes pour convaincre.
Ce fut le dernier titre que nous produisîmes réellement ensemble. Sa sortie aurait sans doute permis la reconnaissance définitive du milieu underground. Et dire que nous avions été les premiers français à charter de la garage-house underground avec SHANNA en 1993 (sans oublier le remix club de Jordy, totalement dans l'esprit Chicago house de Steve "Silk" Hurley).

Fort logiquement, le set se poursuit avec le détonant remix du classique disco "Hot Shot" de KAREN YOUNG par Ralphi Rosario.

Plongée dans la tribal house avec SABRINA JOHNSTON ("Friendship") et COPYRIGHT qui nous gratifie d'une excellente reprise de "Story of my life" de Hidden Agenda (1994). Aux vocaux, la chanteuse Imaani, également présente sur leur single "Wizeman".

Le reste du mix préserve l'ambiance festive (afrobeat-samba-disco) et bifurque même sur la happy house sur la fin.
A noter le prodigieux mix de "Can't hide love" de EARTH WIND & FIRE par Masters At Work, qui réalisent l'exploit de timestretcher les voix (ici en les ralentissant) sans trop les déformer et de recréer un groove house au tempo acceptable de 128 bpm (l'original est à 76 bpm et devrait donc théoriquement être joué à 152 bpm avec une rythmique club !).

mercredi 18 avril 2012

Un retour contrarié


J'avais imaginé l'éventualité que notre premier single ne rencontre pas le succès escompté, mais pas qu'il fut refusé par les gros labels français. Objectivement, ce titre en vaut bien d'autres qui ont été signés et que l'on entend en radio.

Les causes ? nous ne les connaissons pas, aucun élément tangible n'ayant accompagné les quelques réponses données par écrit.
Le seul directeur artistique qui ait donné de vive voix un avis suggérait que le titre bénéficie d'un arrangement aux sonorités beaucoup plus dures.
Nous n'étions pas partis dans une optique "hard electro", mais je crains que la tendance actuelle nous y oblige.

C'est donc un "retour cuisine" pour ce titre que vous entendrez peut-être un jour et dont la signature est consubstantielle à la sortie du 2e single en s'inscrivant dans une stratégie marketing cohérente.

J'avais pensé que le regain d'intérêt pour la dance était une opportunité. Hélas, les plus grands artistes internationaux (Rihanna, Usher, Lady Gaga, Madonna, Jennifer Lopez, Enrique Iglesias...) s'étant engouffré dans la brèche en inondant le marché et les playlists des radios s'étant considérablement resserrées, il n'y a plus guère de place pour les artistes dance français (sauf rare exception comme Muttonheads - je place Sinclar, Solveig et Guetta bien évidemment hors concours puisqu'ils ont déjà fait fi de leur marché d'origine -)

Ainsi, ce sont sans doute des dizaines de jeunes producteurs qui, malgré la qualité de leur travail, se voient condamnés au silence, les seules productions locales bénéficiant des faveurs des labels étant des titres exotiques et festifs du style Collectif Métissé, Magic System ou Keen V.
Ecoutez les extraits des titres du www.club40.dj depuis le début 2011 et vous comprendrez mieux la situation.
A croire que nous sommes restés scotchés dans La Compagnie Créole et Zouk Machine ou bien, plus cyniquement, que c'est le seul style que l'on attend des producteurs français, les titres electro-dance-house étant considéré comme l'apanage des pays étrangers.
Imaginez que le 7e Art français n'ait d'yeux que pour les comédies lourdingues style "Bienvenue à Bord" ou "RTT" et que le cinéma indépendant n'ait pas voix au chapitre. Impensable.

Je dois donc désormais miser sur l'international, un marché complexe, diffus, dans lequel je n'ai guère de contacts solides, mais qui reste sans doute très ouvert.

Mon orientation "dance" est ainsi déjà remise en question, les plus grands succès que j'aie obtenus par le passé se situant dans le registre house.

Puisque la Chance semble maîtresse du jeu et déteste la routine, je multiplie les initiatives jusqu'à l'été avec la ténacité du Breton que je suis, mais sans résultat tangible dans ce style, le retour aux sources s'annonce comme la seule voie vers la reconnaissance.

vendredi 9 mars 2012

N° 141 : Sunrise on Bay Bridge (Lovetronic, Lisa Shaw, Andy Caldwell...)

Set non disponible

Juin 2011, 5h52. Oakland (Californie).

Pas de Yellow Cab à l'horizon. Jaden a dû se résoudre à prendre l'un de ces "bandits taxis" qui rôdent à la sortie des boîtes de nuit.
Jamais facile de se fier à ces individus avenants mais interlopes. Leurs véhicules maquillés sont souvent dépourvus d'assurance et il faut prier pour que la course se passe sans encombres d'autant plus que la destination est située de l'autre côté de la baie : la célèbre Lombard Street à San Francisco, dernier bastion américain d'une house sexy et élégante.

Avec ses faux airs d'Edward Norton dans "American History X", le chauffeur inspire la méfiance voire l'inquiétude.
"Quel style de musique voulez-vous écouter ?" demande t-il à Jaden d'une voix assurée alors qu'il s'engage sur Grand Avenue. Comme s'il était naturel qu'un clubber ait encore besoin de musique alors qu'il vient d'en écouter pendant 5 heures d'affilée.
Fixée sur la droite du tableau de bord, une grande boîte de CD's soigneusement rangés dans des pochettes plastiques laisse entrevoir un choix impressionnant.
"Euh...peu importe...ce que vous voulez...pas trop bruyant si possible", répond Jaden en allumant son portable.
Le puissant sound machine résonne encore dans sa tête mais le sommeil viendra sûrement à bout de ces satanés acouphènes.

L'intro de "You are love" de LOVETRONIC, un groupe localse fait entendre et rassure sur le bon goût du chauffeur, à moins que ce soit un heureux hasard pour qui vient de vivre l'une des plus belles soirées soulful de l'année au Era Art Bar. Le physique d'un "métalleux" mais qui sait, l'oreille d'un mélomane ?

Très vite, le CD enchaîne sur le mythique "Back to love" de MORTEN TRUST remixé par Richard Earnshaw. "Après tout, ce taxi offre un visage plutôt sympa", se dit Jaden en tentant de se rassurer.

Une voiture de police surgit au carrefour de Market Street. Sans hésiter, notre "Edward Norton" bifurque sèchement dans Isabella Street. La chasse aux clandestins est sans pitié et un policier aguerri connait parfaitement les caractéristiques d'un Yellow Cab officiel, notamment le macaron apposé sur le pare-brise et la vignette qui indique qu'il est autorisé à travailler à l'aéroport international.
Le CD propose désormais un subtil enchaînement entre la loop de Morten Trust et la version acoustique d'un vieux classique gospel, "I get lifted" de BARBARA TUCKER.

Ce détour forcé de près d'1 km ramène l'équipage au Memorial Park sur Peratta Street. La soulful house de San Francisco s'exprime à nouveau à travers la voix de LISA SHAW sur "All night high" et ce mix semi-électro de Miguel Migs dans lequel une "square basse" sans tonalité mène la danse.
Jaden se surprend à fermer les yeux tout en entamant sa décantation. Même mélangé au Diet Coke, le Bourbon "casse" bien plus que le Pure Malt.

Au feu rouge de Wood Street, un "clodo" vient cogner à la vitre en beuglant, brisant la sérénité qui venait doucement de s'installer sur la banquette arrière.
Vert ! La délivrance s'accompagne des premières notes de cuivres de "Get another plan" de ABSTRACT TRUTH. La voix de Monique Bingham rappelle à Jaden le temps où la radio parisienne FG proposait des matinées très très deep. Il avait toujours pensé que ce morceau parlait d'avions et de voyages. C'est le défaut des français qui écoutent et comprennent à moitié les paroles des chansons anglo-saxonnes. "Le fric, c'est chic" avait-il aussi cru comprendre dans un tube de son enfance.

Alors qu'ils atteignent enfin Bay Bridge, le soleil se dessine sur un ciel rouge qui borde les collines au loin. La traversée de cet ouvrage monumental de 7 km de long semble d'une rapidité étonnante, bercé par l'atmosphère enchanteresse de"I knew you when" de LATE NIGHT ALUMNI.
Passé Treasure Island, à droite au cœur de la baie, Alcatraz dévoile son imposante carcasse.

San Francisco. L'embarcadère. Le charme du voyage se prolonge avec "Feelin' love" de SOULARIS et "All i need" de ANDY CALDWELL, artiste majeur des labels OM Records et Naked Music Recordings, solides gardiens du temple deep-house californien.

"Dreams of you" de KEVIN YOST ? Cela faisait 10 ans que Jaden n'avait pas réécouté ce titre à la magie intacte.
Le chauffeur vient de rater la sortie sur Essex Street. "Connait-il vraiment l'itinéraire ou bien profite t-il de mes absences pour rallonger la course de 2 km, sans compter les innombrables feux rouges ?", se demande Jaden.
La plainte gospel de "Free My soul" de THE VISIONARY vient apaiser sa colère naissante.

Filbert Street, Greenwich Street... les fameux lacets de Lombard Street sont en vue. C'est dans ce décor idyllique que vit Jaden. Cette portion de la rue est surnommée "la route la plus sinueuse des Etats-Unis". Elle est à l'image de la vie de Jaden. Jamais assez rectiligne et sûre pour envisager de grands projets.
"Déposez-moi en bas de la descente. Ca ira". La rue est en sens unique. Daren remontera deux virages à pied, histoire de se dégourdir les jambes et de prendre le frais.

Le chauffeur repart, change de CD. "Tribal house vol. 4" est inscrit au gros feutre sur le recto. Le premier track est "All the same family" de AFRICAN DREAM.

vendredi 2 mars 2012

N° 140 : Eurodance Heaven (Bass Bumpers, Usha, Zoe Badwi, Kim Sozzi...)

Set non disponible

Bien que consacré à l'Eurodance, base de mes émissions sur Skyrock dans les années 90, ce set démarre étrangement par un titre du groupe anglais HEAVEN 17 et ce pour deux raisons :

  • Heaven 17 est l'un des groupes essentiels de la giboyeuse new-wave des années 80.  Nous avons tous retenu les Simple Minds, Tears For Fears et autres Depeche Mode, mais d'autres groupes comme les Thompson Twins, Human League, Lotus Eaters, Spandau Ballet et Heaven 17 proposaient une new-wave estampillée "néo-romantique" forte de mélodies flamboyantes.
    Concernant Heaven 17, les titres "Play to win" et  "Penthouse and Pavement" (1981) annoncent une new-wave funkysante et donc prometteuse. C'est toutefois le single "Let me go" sorti en 1982 qui restera le hit majeur du trio. "Temptation", légèrement gospelisant, fera une furtive apparition dans les charts l'année suivante.
    En 1985, "And that's no lie" est un brillant exercice d'arrangement déconstruit qui oscille entre ballade pop, breaks funky/jazz et envolées symphoniques.
  • L'acappella de fin sert de support au fabuleux "1000 years" de JUPITER ACE. L'arrangement, les accords et le choix des synthés côtoient le génie.
    Dommage que ce producteur irlandais n'ait pas totalement confirmé par la suite.

MARTIN SOLVEIG feat. Kele "Ready 2 go"
: toutes mes félicitations à Martin Solveig pour avoir obtenu la confiance de Madonna, artiste qui s'entoure généralement des meilleurs. Espérons que son single "Give me all your luvin" fera florès.
Le hollandais Hardwell muscle encore davantage l'un des grands singles pop de l'année 2011.

ZOE BADWI "Freefallin'" : une impeccable copie du "When love takes over" de David Guetta...mais une voix exceptionnelle également ! Top 10 dans mes singles Eurodance de 2011.

RADIO KILLER "Lonely heart" : le son du gimmick est une tuerie et la mélodie vous embarque immédiatement. Un "must-have" absolu. Les roumains nous prouvent qu'ils peuvent se libérer des clichés culturels à base d'accordéon. Le clip montrant une jeunesse dépravée détonne avec l'image encore fraîche d'un pays sorti de la dictature.

BASS BUMPERS "The music's got me" : avec "Rhythm is a dancer" et "Mr Vain", "The music's got me" annonce la suprématie allemande sur la dance européenne. L'italo-dance ne s'en remettra pas.

HALEY GIBBY "Physical" : Hardwell à nouveau aux commandes du remix de cette chanteuse américaine généralement associée au producteur Kaskade. Son album "All this love" sorti en 2010 doit figurer dans toute bonne discothèque dance.

KASKADE feat. Mindy Gledhill "Eyes" : extrait de l'album "Fire and Ice" aux multiples "featurings" (dont Haley Gibby) et sorti en 2011.

KIM SOZZI "Feel your love"  une eurodance limpide originaire...de New-York. Le clip est fréquemment diffusé sur Clubbing TV.

Final avec deux vieux classiques.

FELIX "don't you want me" : l'un des chouchous de l'animateur Max dans la Skyrock Max Party en 1992. C'est Rollo qui est l'auteur de ce tube mondial, N°1 du Top Dance. Le sample est piqué sur un titre assez secondaire de Jomanda : "Don't you want my love" (1990).

USHA "Rockin' to the beat" : sorti la même année, on ne sait pas qui s'est inspiré de l'autre.

vendredi 24 février 2012

N° 139 : Skyrock-Maxximum : The Great Years (D-Shake, Synthesis, Eighth Wonder, Martha Wash...)

Set non disponible

Même si ce set est consacré à l'apogée de la radio FM libre (1988-1992), j'ai souhaité démarrer par une production inédite.

Elle symbolise la face cachée de mes 6 années de collaboration avec Pascal Henninot, ces remixes qui auraient mérité d'être commercialisés, mais qui sont restés à l'état de projet faute d'être compris par des directeurs artistiques totalement hermétiques à la culture club.

En 1993, forts de notre succès avec Abyale ("A kiss from Paris"), Jordy (notre version club dans le plus pur style Steve "Silk" Hurley) et surtout Shanna ("Do me boy"), nous entamons une grande tournée des labels pour proposer nos services en tant que remixers pour des artistes français.
De passage à Neuilly/Seine dans les bureaux de BMG, l'un des A&R de l'époque (c'est comme cela qu'on les surnomme dans notre jargon) accepte de nous laisser faire un essai sur l'acappella d'un nouveau duo français signé peu de temps avant, NATIVE.
Plus que jamais motivés, nous trouvons immédiatement l'inspiration et trois jours plus tard, nous sommes de retour avec une maquette qui sonne déjà comme un "def".

Nous maîtrisons nos synthés, nos samplers, nos rythmiques méchamment ternaires inspirées par nos maîtres (Clivillés & Cole, Steve Silk Hurley, Davis Morales, Masters at Work...).
La modeste table de mixage analogique Fostex 16 pistes "a tout d'une grande" et la couleur du son qui en sort est d'une chaleur et d'une clarté étonnante.
Sur l'intro, le synthé-basse du JX-8P "flangé" dans un effet Boss SE-50 s'en donne à cœur joie. Pour le break, nous samplons des nappes du Juno 106 passées dans son fameux chorus (sans lequel ce synthé perd toute consistance). Le piano si réaliste sort tout droit d'un Roland MKS-20; les violons sont signés d'un expandeur Kurzweil quasiment dédié; les cuivres sont bien sûr estampillés Ensoniq.

Jouant avec les samples, imposant le timestretching, le mix oublie totalement les couplets pour se concentrer sur les voix puissantes du refrain en osant pitcher vers le bas certaines d'entre elles pour les besoins de l'harmonie.
Hélas, à l'écoute de cet arrangement deep-garage novateur qui casse les codes de la variété française, le directeur artistique restera sans réaction voire interdit. Le remix finira à la poubelle.

Tout ceux qui ont pu l'écouter en louent encore aujourd'hui la magie inaltérée et, comme nous, regrettent que le public n'ait pas pu en profiter.
C'est la somme de toutes ces opportunités tuées dans l'œuf qui expliquent en partie pourquoi nous avons fini par disparaître du devant de la scène alors que nous pouvions incarner une soulful house à la française.
Une carrière se joue sur la chance et le coup de pouce du destin. Manifestement, ils ne nous avaient pas choisis.

A ma connaissance, on peut compter sur les doigts d'une main le nombre de producteurs français concernés par ce style, 99% des remixes soulful étant signés par des internationaux, qu'ils soient suisses, brésiliens ou américains.


Pour la playlist, les nostalgiques de cette dance-house des années 80/90 relayée par ses fers de lance Maxximum et Skyrock, y trouveront surement leur compte avec pas mal de titres "oubliés", histoire de ne pas tomber dans la facilité de hits piochés dans diverses compilations.

Les mixes de Eighth Wonder, Roberta Flack, Mac Thornhill ou The Crew sont typiquement LA couleur Skydance; Martha Wash et Margaret Conway rendent hommage à la Max Party; Plus One est l'une de mes découvertes pour le Top Dance; LCO & Sindy, D-Shake, Technotronic et Synthesis rappellent la programmation éclectique de Maxximum.


NATIVE "Si la vie demande ça" (Henninot & De Carey Unreleased Remix) - 1993
MARTHA WASH "Carry on" (12" Dance Mix) - 1992
MARGARET CONWAY "Sure shot" (UK Dub) - 1992
ROBERTA FLACK "Uh-Uh Ooh-Ooh Look Out" (Steve 'Silk' Hurley's House Mix) - 1988
EIGHTH WONDER "Cross My Heart" (Dance Mix) - 1988
PLUS ONE "The song will always be the same" (NYC & Costello Mix) - 1991
LCO & SINDY "Undercover" (Mark Saunders Remix) - 1990
MAC THORNHILL "It's a cruel world" (Club House Mix) - 1988
THE CREW "Free Your Body (Get Dumb)" (Clivilles And Cole Club Mix) - 1990
TECHNOTRONIC "Get up" (Def Mix) - 1989
D-SHAKE "Yaaah" (Freestyle Club Mix) - 1990
SYNTHESIS "Walking away" - 1990

vendredi 17 février 2012

N° 138 : from Disco to Disco (Viola Wills, Cissy Houston,C.J. & CO...)

Set non disponible

Lorsque l'on interroge les gens sur la chanson disco qui a marqué leur esprit, revient inévitablement le "I will survive" de Gloria Gaynor, titre ultra-rabâché et brûlé définitivement lors de la Coupe du Monde 98.
A l'origine, ce titre n'était que la face B du maxi-single "Substitute" et c'est par le plus grand des hasards qu'il devint un tube mondial.

Parmi les titres légendaires figurent pourtant "If i could read your mind" par Viola Wills, hymne du Palace à la fin des années 70. Une mélodie plus classieuse, un break grandiose (j'ai remanié légèrement la version originale pour les besoins du mix)... il est à ranger parmi les trésors méconnus comme "What that all it was" de Jean Carnes, "I love the night life" de Alicia Bridges ou "You stepped into my life" de Melba Moore.
Ce titre a d'ailleurs été repris par un collectif de divas (Stars On 54) à l'occasion de la sortie du film "Studio 54" (1998) retraçant la flamboyance et l'extravagance du mythique club new-yorkais. Ce fut d'ailleurs Ritchie Kaczor, l'un des DJ's résidents, qui popularisa "I will survive", bien qu'ayant vidé la piste lors des premières programmations !

Élevée dans l'esprit bienfaisant du gospel, c'est une mauvaise rencontre (Bobby Brown) qui conduira Whitney Houston sur le chemin de la dépravation jusqu'à ce funeste destin. Dans le monde du show-biz, la Roche tarpéienne est toujours proche du Capitole.
Whitney était la fille de la choriste Cissy Houston dont le titre majeur reste ce "Think it over" qui vient se se placer à l'empyrée de l'arrangement disco empli de violons et de cuivres (puisque produit par Michael "Let's all chant" Zager).
Une fois de plus un petit edit de l'arrangement s'imposait, faute de véritable break.

La B.O.F. de "Truck Turner", joyau mésestimé de la "blaxploitation" est l'œuvre du chanteur-arrangeur et multi-instrumentiste Isaac Hayes, surnommé en son temps le "Moïse noir".
En 1974, il fait ses premiers pas en tant qu'acteur dans cet honnête polar, bien supérieur au célèbre "Shaft" (qui était en fait un nanar de première) tourné 3 ans plus tôt.
On reverra Isaac Hayes dans le rôle du "Duke", extravagant chef d'une horde de délinquants sur une île transformée en pénitencier dans le jubilatoire film "New-York 1997" de John Carpenter (1981).
L'album renferme bien des pépites : le thème principal bien sûr, mais aussi "Blue's Crib", le très funk "Breakthrough" et "Pursuit of the pimpmobile", remarquable titre disco qui, bien qu'aucun maxi n'ait jamais été extrait, fut parfois joué dans les clubs new-yorkais.

Le riff de "You can't hide from yourself" de Teddy Pendergrass fut exhumé par DJ Sneak sur "You can't hide from your bud" en 1997.
La chanson originale qui évoque le thème de la prédestination est ici ré-editée par le gardien du temple Philly Sound, Dimitri From Paris.

"We got our own thing" de C.J. & CO. n'est pas aussi connu que leur tube "Devil's gun", mais méritait le détour. "Le "We got our own thang" de Heavy D and The Boyz s'en inspire légèrement.


Coffee "Casanova" (Original Mix) puis Disco Dust Jap. "Casanova", le re-edit. C'est la reprise un peu kitsch d'une ballade de Loleatta Holloway.


Entrée dans le royaume du sample.

"Delirious" de DJ Q : ça n'est déjà plus du disco mais le sample puise dans son creuset ("Delirium" de Francine McGee).

Topazz "New Millenium" : l'intro psychédélique à la guitare électrique rappelle le "Tommy" des Who ou bien les Wings de Paul McCartney. Les samples de Rhodes et de sax sont issus du "My lady" des Crusaders.
Ce titre fut commercialisé en France par Happy Music.

Royksopp "Poor Leno" : si vous tendez bien l'oreille, vous réaliserez que le titre emprunte la fin du "Fly Robin Fly" de Silver Convention.
Il est extrait du premier (et meilleur album) des norvégiens de Royksopp qui ont hélas progressivement perdu l'enthousiasme et la spontanéité créative des débuts.
Difficile de faire mieux que le fabuleux "Eple".

Jonni Black vs. Una Mas "Raise" : le duo anglais Una Mas (Simon Law/Lee Hambin) semble ici sampler le classique du groupe Inner Life  "Ain't no mountain high enough", si je ne me trompe ?

vendredi 10 février 2012

N° 137 : Garage/Trance - The Passage (Shawn Christopher, Lovebirds, Canadian progressive house...)

Set non disponible

Comment passer du garage à la progressive ? impossible, les chapelles étant trop éloignées.
Pourtant des artistes comme Morales ou Joey Negro savent nous proposer les deux, mais les DJ-remixers multi-casquettes ne sont pas légion.
Le public se déplace généralement pour entendre un certain type de son. S'il ne connait pas à l'avance le style que le DJ va jouer, il ne prendra pas le risque de payer son entrée.

En revanche, les musiciens sur scène se font souvent un devoir de revisiter leurs titres même s'il faut concéder de "dérouler" quelques vieux succès.

Imaginez cette cloison hermétique dans l'univers du cinéma. Aucun réalisateur ne serait capable de se renouveler ou de surprendre, prisonnier des attentes des spectateurs.Mais d'aucuns osent tout comme ce pari fou de réaliser un film muet... et la surprise est parfois au bout.

Voici donc à nouveau l'un de ces sets improbables que personne ne voudra ou ne pourra jouer.

Il prend son envol dans un esprit happy house avec "I want you" de Juliet Roberts (1994) signé du producteur anglais D-Mob, à l'époque directeur artistique et remixer attitré du label Chrysalis/Cool Tempo.

Kerri Chandler n'est pas souvent à l'honneur dans mes sets, même s'il est l'un des plus prolifiques.
Sa version deep-garage de "Make my love" de Shawn Christopher le dispute en qualité à la version originale de Stonebridge.
Merci aux loops de Traktor pour me permettre de proposer un enchaînement interminable.
J'en userai et abuserai au cours de ce set, comme d'habitude.

"Joy & happiness" par Stabbbs est un concept de ce même Stonebridge, toujours excellent dans le garage testostéroné (Ann Consuelo, Tanya Louise, Shauna Davis, House of Virginism, 3rd Nation...).
A moins qu'un chef d'oeuvre ait récemment échappé à mes oreilles (ce que vous ne manquerez pas de me signaler), il ne semble qu'il est désormais un peu en retrait.

Autre figure du garage anglais, CJ Mackintosh propose à nouveau ses rythmiques chaloupées et ses accords magiques sur le "Falling" de Dina Caroll, diva écossaise connue pour sa reprise de "It's too late" de Carole King et surtout "Ain't no man".
Curieusement, cette pépite n'est qu'une "face B" du single "Falling".

Le passage entre soulful garage et trance existe : c'est la deep-house.
Elle inquiète les thuriféraires de la mélodie et ravit ceux que les voix dérangent.

L'allemand Lovebirds est l'un des artistes majeurs de ce style à la fois groovy et répétitif, ici par exemple avec "My man".

Je vous parlais de Morales en introduction, voici l'une de ses réalisations les plus osées : "Throb" de Janet Jackson. Un remix à la démesure de l'artiste. C'est sans doute la frustration de ne pas avoir pu s'exprimer sur l'un des titres de son frère qui a poussé "le Boss" à se surpasser dans cette expérimentation à base de gémissements et de saxophones dissonants, le tout porté par un bassdrum de mammouth.
Un Legendary Mix dont l’appellation n'est pas usurpée.

Les loops de Traktor sont encore de la partie sur le mix avec "Who's n°1" de Dig The New Breed. C'est l'un des grands titres de la mythique (il parait que le terme peut finalement être employé pour désigner une chose rare et exceptionnelle !) compilation "The Sound Of Cleveland City" (1994).
J'imagine ce morceau d'une progression fabuleuse sublimer les foules au Ministry Of Sound.

Passage éclair par la Belgique avec "Magic orchestra" de Frank de Wulf.

Puis surgit la première merveille ! le remix de "Tiny Dancer" de Marco Demark par le canadien Deadmau5, l'un de mes artistes favoris.
L'original est une teenage pop song bien léchée (une reprise sur Elton John d'ailleurs). Deadmau5 réalise l'exploit de nous transporter dans un univers étrange et hypnotique où la voix de Marco Demark rivalise de somptuosité avec celle de Sting ! LA marque des très grands.

Deuxième merveille : "Underlying feeling" de Sylvia Tosun remixé par Adam K & Soha, des canadiens tout comme Deadmau5. Dans la même veine, "Need to feel loved" de Reflekt et "Twilight", autre titre de ce duo originaire de Toronto.

Troisième merveille : "Angel on my shoulder" de Kaskade remixé par le suisse EDX.
Je suppose que tous ces artistes utilisent de redoutables synthés virtuels tels le Predator de Rob Papen et en tirent ces sonorités puissantes totalement dévouées à la progressive et la trance.

Final avec l'un des derniers remixes tubesques du jeune prodige suédois Avicii pour ce qui ressemble étrangement à l'ambiance religieuse de "No Woman no cry" de Bob Marley sur ce "Drowning" de Armin Van Buuren.

vendredi 3 février 2012

N° 136 : De Carey's Jam (Elton John, Glenn Jones, Todd Terje edits...)

Set non disponible

Je viens d'achever une version orientée progressive house pour compléter le pack de mixes de notre premier single "You're not the one".

Malgré les énormes progrès de la technologie depuis les années 90, Pro Tools 8 m'en a fait voir de toutes les couleurs avec des plantages inopinés et fréquents qui ruinaient souvent les efforts d'édition des synthés (en effet certains redémarraient avec les réglages du preset d'origine).
Je pense que la cause est l'accumulation des plug-ins qui n'est pas gérée efficacement par ce logiciel pourtant émérite.

L'essentiel est de garder son sang-froid en ces circonstances tragiques, même si l'on se croit replongé dans l'enfer de la production du temps des synthés analogiques qui se détunaient au fur et à mesure de la journée, des problèmes de synchro midi sur cubase et autres soucis en tous genres que j'ai vécus.


Une petite jam session totalement débridée s'imposait donc pour se remettre de cette semaine sous haute tension.

Intro avec LE titre disco de Monsieur Elton John, "Are you ready for love". Comme je l'indiquait dans l'un de mes premiers articles, Elton John fait partie de ces "essayistes du disco" qui, comme beaucoup d'autres ont fait florès dans l'exercice, même issus d'univers musicaux radicalement opposés (Paul McCartney, Kiss, Rolling Stones...)
Et pourtant ce titre somptueux écrit par deux magiciens du son de Philadelphie (Leroy M. Bell & Casey James) a dû échapper à la grande majorité d'entre vous. Dans la lignée des plus grands tubes des Detroit Spinners !
Il symbolise ma première venue au Patch Club en 1979, époque où je découvrais l'univers empailleté de la nuit.
Le break aux congas et guitare cocotte est habilement exploité par le re-edit de Ashley Beedle qui suit.

Extrait d'un mini-album sorti en 1983, "I am somebody" de Glenn Jones utilise un extrait d'un discours de Martin Luther King. C'est une production signée Robert Wright, arrangeur patenté du label RCA et auteur notamment des remixes de "I can't go for that" de Hall & Oates et "Wear it out" de Starguard.

"Love you madly" de Candela est un one-shot sorti en 1982 sur Arista. Le break est l'occasion d'un interminable solo de synthé-basse.

Dans mon cabinet de curiosités funky, je vous présente le kitsch et enjoué "Dr Jam" de Men at Play. Le maxi sorti en France sur Vogue en 1982 a dû rencontrer un certain succès auprès des radios libres de l'époque dont la funky music était le fond de commerce (NRJ compris).

"Let the music play" de Shannon est l'un des titres fondateurs du style nommé freestyle. Il fut signé sur le label new-yorkais Emergency Records, fer de lance du son italo-disco avec des artistes comme Kano, Vin Zee, ou Firefly.

Todd Terje est un jeune remixer norvégien célèbre pour ses edits de titres célèbres ou improbables. Lui-même prétend sortir ces bootlegs pour le fun et non la célébrité.
"I can't help it" de Michael Jackson" est l'un de ses must-have.
Grand admirateur des pionniers Tom Moulton ou Walter Gibbons, il en copie les techniques pour allonger les mixes par de longs dubs et séquences instrumentales qui mettent en valeur telle ou telle piste de l'arrangement. Ici, le classique "Don't make me wait" des NYC Peech Boys.

Glissement vers la early house la plus underground !

"Alright, alright" des Masters At Work (1987) rappelle qu'avant de devenir l'un des duos les plus groovy et jazzy de la house music, ils débutèrent leur carrière aux côtés de Todd Terry, accouchant de titres électro totalement glacials.

"Let it roll" de Doug Lazy est produit en 1989 par Vaughan Mason (Raze).

"Dreams of Santa Anna" de Orange Lemon sonne étrangement comme le "Alright, alright" des MAW. Logique puisque cette pépite est également signée du roi du recyclage, Todd Terry (1988).

Un "double power" consacré aux Break Boys a.k.a. Frankie Bones et Tommy Musto, icônes de l'underground new-yorkais, avec "And the break goes on" et "Listen to the rhythm flow".

Puisque "Listen to the rhythm flow" prend partiellement pour ossature le "Confusion" de New Order, autant jouer l'original, générique de "Rockline", programme sur la new-wave anglaise proposé par le journaliste Bernard Lenoir et partie intégrante de l'émission-culte des années 80, "Les Enfants du Rock".

Final avec l'un des classiques du Patch Club, le très "happy" remix club d'un titre rock des Comateens, "Don't come back". Ce groupe new-yorkais a également commis deux autres tubes : "Resist her" et  le très funky "Get off my case".