lundi 20 février 2017

N° 277 : The Boogie's Gonna Get Ya!



Avant de détailler ce set, je voudrais avoir une pensée pour Al Jarreau qui nous a quitté le 12 février dernier.
En 2010, j'avais déjà été informé de ses problèmes de santé par l'un de mes collègues de travail qui devait assister à l'un de ses concerts français, annulé en conséquence.
C'était un grand jazzman, expert dans l'art du scat, dont on aura notamment retenu la fantastique réinterprétation du Blue Rondo A la Turk de Dave Brubeck.
Il aura aussi marqué les esprits dans les clubs avec son album This Time et le tube Love Is Real (1980) qui aura illuminé les nuits du Palace puis avec l'excellent Boogie Down (1983).

Cette info passée inaperçue m'aura incité à rechercher la liste des artistes funk/soul disparus l'an passé et, comme pour le rock, 2016 aura été particulièrement cruelle :
    • Prince
    • Billy Paul ("Mr & Mrs Jones") 
    • George Michael
    • Natalie Cole
    • Nicholas Caldwell (co-fondateur des Whispers)
    • Maurice White (leader d'Earth, Wind & Fire)
    • Denise Matthews (alias Vanity, une égérie de Prince)
    • Leon Haywood ("Don't Push It, Don't Force It")
    • Kashif ("I Just Got To Have You (Lover Turn Me On)", "Stone Love"...)
    • Rod Temperton (le compositeur notamment de "Thriller","Off The Wall", "Give Me The Night"...) 
    • Colonel Abrams ("Trapped")
    • Alphonse Mouzon (co-fondateur de Weather Report et auteur du hit "I'm Glad That You're Here")
Pour se remettre de cette funeste entame de billet, voici un set plutôt joyeux, résolument funk mais saupoudré de quelques notes tropicales. Puisse t-il vous donner du baume au cœur en ces temps d'incertitude.

1/ FRANCE JOLI "Gonna Get Over You" (Shep Pettibone's Kiss FM's Mastermix) : en 1982 sortait un double pack de remixes de titres du label Prelude mijotés par Shep Pettibone pour la radio new-yorkaise Kiss FM. Autant dire que ce vinyle (édité depuis en CD) est absolument indispensable à la collection de tous les thuriféraires de l'edit et du remix vintage. La collection comporte deux volumes dont le 2e hélas partiellement mixé.

2/ CASUAL CONNECTION "Push It In The Groove" : après un épique remix de Billy Jean (déjà joué dans le set n° 271), le DJ australien s'intéresse ici à Push, un vieux classique du groupe One Way (Al Hudson) sans doute connu des seuls aficionados du funk.

3/ THE QUICK "Rhythm Of The Jungle" : Ce duo anglais nous avait offert la même année le classique Zulu. Il s'illustrera également sous le pseudo Giant Steps avec le tube pop (The World Don't Need) Another Lover (1988).

4/ KID CREOLE & THE COCONUTS "Annie, I'm Not Your Daddy" (1982) : un hit style calypso qui fit les grandes heures du Patch Club ! l'un de ces maxis à la bonne humeur contagieuse et masterisé en "mode patate" qui remplissait la piste à tous les coups.
Derrière ce nom exotique se cache le producteur américain August Darnell.
Après avoir revisité le swing des années 30 avec son groupe Dr. Buzzard's Original Savannah Band, il remet à l'honneur les sonorités latines des années 50 sous le pseudo de Kid Creole (en référence au film King Creole avec Elvis Presley). Pour étoffer le concept, Darnell est accompagné sur scène par trois choristes à la plastique irréprochable, The Coconuts, dont le look n'est pas sans rappeler celui des Andrew Sisters.

Bourré de titres aux mélodies aguichantes et aux textes malins, l'album Tropical Gangsters marquera l'apothéose de ce groupe bariolé, kitsch et désinvolte.
Troisième single extrait, Annie, I'm Not Your Daddy loupera de peu la première place du hit-parade anglais, barré par le monumental Do You Really Want To Hurt Me de Culture Club.

5/ ALIEN DISCO SUGAR "Can't Lose" : c'est le gimmick de trompette bricolé par ce DJ grec qui m'a donné l'idée de l'enchainement. Il s'agit d'un one shot du groupe Khemistry (I Can't Lose With The Stuff I Use), produit toutefois par Rodney Brown (compositeur de Can You Handle It de Sharon Redd, You Got What It Takes de Bobby Thurston ou Love Fever de Gayle Adams).

6/ FRANK DANA "Sexy Lady" : et la Palme de la pochette la plus ringarde revient à... Frank Dana, genre "vieux beau dans sa piscine hollywoodienne". Heureusement que le micro n'est pas amplifié, sinon je ne donnais pas cher du chanteur et de la naïade qui sert de décor.



C'est une production italienne plutôt bien ficelée, une véritable rareté qui eut l'honneur d'une signature sur le prestigieux label Salsoul Records, mais qui curieusement semble n'avoir connu qu'une sortie française. Le fait est que je possède ce disque sans doute entendu à l'époque sur la toute jeune bande FM.

7/ Dr. PACKER "Caught In A Trap" (Dr. Packer's VIP Mix) : je reste élogieux pour le travail de cet australien, invité récurrent de mes sets avec ici un re-edit de Lost In Music de Sister Sledge.

8/ NARADA MICHAEL WALDEN "I Shoulda Loved Ya" (Dj ''S'' Bootleg Extended Dance Re-Mix) :  ce bootlegger est l'un des meilleurs artisans du marché. Je l'ai découvert sur un remix de "Get It Right" de Aretha Franklin et de "Stomp" des Brothers Johnson. Il délivre ici une excellente version d'un extrait de l'album-phare de Narada Michael Walden (The Dance Of Life-1979) qui contient le hit monumental Tonight I'm Alright.

9/ Dr. PACKER "Disco Lovin'" :

Merci pour avoir retravaillé ce hit inmixable de Teena Marie (I Need Your Lovin') !

C'est en parcourant sa discographie que j'ai appris que cette belle californienne, auteur-compositeur-interprète-multi-instrumentiste était décédée en 2010 à l'âge de 54 ans. Décidément, je crains que mes chroniques ressemblent de plus en plus à des rubriques nécrologiques. On gardera le souvenir de cette voix puissante et cristalline, une des rares grandes stars blanches du R'n'B.


10/ ROD "Just Keep On Walking" (Decareydited Mix) : je me suis amusé a mélanger les mixes vocaux et instrumentaux et l'ad lib réserve un petite surprise du genre "on a laissé le micro ouvert alors que le playback est fini". Le titre est chroniqué dans mon set n° 50.

11/ D TRAIN "You're The One For Me" (12inch) : le premier hit du duo américain.

12/ TOM BROWNE "Fungi Mama/Bebopafunkadiscolypso" (1981) : un final festif avec cette jam party aux accents africains emmenée par le trompettiste Tom Browne, célèbre pour Funkin' For Jamaïca. J'avais découvert ce titre dans l'émission culte Destination Planète 7 animée par le trio barré Smith et Wesson-Fool Astral sur la radio d'Etat Radio 7 ! Une époque de liberté qui m'aura permis d'enrichir largement ma culture musicale quand les radios d'aujourd'hui délivrent la même bande-son avec des animateurs interchangeables.

samedi 11 février 2017

N° 276 : Dance From Past To Present (Lee Marrow, Sabrina, Dua Lipa, Galantis...)



1/ ALTON McCLAIN & DESTINY "It Must Be Love" vs. LEE MARROW "I Want Your Love" (Club Mix) : j'ai trouvé la source d'inspiration du tube de Lee Marrow ! Outre la loop empruntée à "Hold On" de CLUBLAND, tous les arrangements et mélodies proviennent de ce titre funky entendu par hasard lors de mes explorations sur le web.

2/ KUNGS vs. COOKIN' ON 3 BURNERS "This Girl" (Fabich Remix) : un des titres dance qui m'aura enthousiasmé durant cet été 2016. Dès la première écoute, j'avais pressenti le tube en puissance et ça n'a pas manqué. Mélange de guitare groovy et de sonorités purement électro, c'est son côté festif qui a emporté l'adhésion (même si ce remix de l'allemand Fabich joue ici dans un registre house plus solennel).

Le plus fort dans tout cela, c'est que l'histoire n'ait retenu que le nom du remixeur français (qui a ainsi lancé sa carrière solo) et non celui de la chanteuse, Kylie Auldist. Quant au groupe, avec un nom aussi tordu, c'était perdu d'avance !

3/ BLACK RIOT "A Day In The Life" (Full Intention Remix) : un sobre remix de l'un des premiers hits house de l'histoire par des vétérans du genre.

4/ SABRINA "Cover Model" (Piano Mix) : vêtue de son inévitable maillot de bain, c'est un retour fracassant et convaincant en 1991 alors que depuis "Boys", la belle italienne avait commis bon nombre de putasseries "pouet-pouet" sans grand intérêt. Il faut dire que nous avons une pointure au remix : Pieradis Rossini, l'un des génies de l'italo-dance des 90's (R.A.F., Space Master, T.F.O., Club House...).

Dans ce mix, Sabrina ne chante pas, la voix du refrain étant celle de la choriste Sima ("You Got Me Running"). Je doute d'ailleurs que Sabrina ait eu les capacités vocales pour chanter aussi puissamment et aussi haut.

5/ PAMELA FERNANDEZ "Kickin' In The Beat" (Extended Dance Mix) : l'une des rares signatures estampillées "house" du label Fnac Music Dance Division créé par Eric Morand (ex-Barclay) en 1991 et plutôt orienté techno (Laurent Garnier, LFO, Shazz, Speedy J...). Une apparition furtive dans le Top Dance.

6/ DJ DUKE "Blow Your Whistle" (Original Mix) : un pur titre underground sorti par FFRR et promu à l'époque par Barclay, qui en avait la distribution. Bien que terriblement hypnotique avec sa loop piquée à Hamilton Bohannon et sa ligne de basse/orgue redoutable, le titre n'a pas semblé passionner les clubs français... mais on sait que la France n'a jamais été un territoire favorable à l'expansion d'une house music de qualité quand la vague techno provoquait un engouement immédiat.

7/ DUA LIPA "Hotter Than Hell" (Jack Wins Remix) : un fantastique tube pop de la chanteuse d'origine kosovare Dua Lipa que la France aura loupé...comme souvent, emprisonnée qu'elle est dans les formats Top40 et les quotas français qui sont un formidable obstacle à la culture populaire.

Comme c'est le cas pour les livres, la culture musicale n'est jamais livrée sur un plateau par les médias. Il faut "aller la chercher" par ses propres moyens. Ce qu'on nous vend ne sont pas les "coups de cœur" des programmateurs radio mais le résultat des plans marketing qui ont été négociés, souvent pour des disques qui ont déjà fait leurs preuves dans les autres pays. L'offre de tubes est énorme et les playlistes rabougries, alors 90% des hits potentiels passent à la trappe, d'autant plus que les grandes radios ont la fâcheuse habitude de s'épier les unes les autres, construisant leurs programmations selon les choix prises par leurs consœurs. Exemple typique de raisonnement déjà entendu, même sur un petit réseau : Je le "rentrerai" si NRJ le joue.
Et dire que dans les années 60 il y avait de véritables directeurs artistiques dans les radios, d'authentiques dénicheurs de talent qui savaient prendre leurs responsabilités.

8/ JONAS BLUE "Perfect Strangers" (Club Mix) : un hit tropical totalement roboratif qui doit son succès à une mélodie impeccable mais aussi à ces cuivres évoquant des barrissements d'éléphant (Ten Walls avait fait un hit avec ça).

9/ GALANTIS "Runaway (U & I)" (Extended Mix) : on reste dans la "big room" avec ce titre du duo suédois Galantis qui fut nominé aux Grammy Awards en  2016 dans la catégorie Best Dance Recording.

10/ GOLD 1 feat. Bruno Mars & Jaeson Ma "This Is My Love "(Michael Mind Project Remix)
: c'est à l'origine une balade R'n'B dont le seul intérêt résidait dans le featuring de Bruno Mars dans le refrain.
Repris en main par une team de producteurs sous la houlette du label Kontor (nouveau couplet, nouveaux vocaux ou autotuning habile), le titre devient une véritable tuerie grâce aux mixes de David May et de Michael Mind.

11/ KASKADE "Don't Stop Dancing" (J. Michael & Kemal Mix) : remix d'un titre de l'album Dynasty sorti en 2010 sur Ultra Records. Le producteur californien collabore ici avec Haley Gibby, reconnaissable à cette voix éthérée qui avait fait merveille sur I Remember (Deadmau5).

12/ ADAM TAS feat. Sopheary "Say" (Yuri Kane Remix) : à mon avis l'un des meilleurs titres trance de ces dernières années. On frôle la dream music et la voix séraphique de Sopheary nous transporte au Walhalla.
Hélas le producteur gallois n'a pas donné de suite à ce chef d’œuvre.

13/ KELLY CLARKSON "Dark Side" (Papercha$er Ext) : encore une lauréate de télé-crochet, en l'occurence American Idol 2002. Sept albums au compteur et quelques tubes notoires comme Stronger (What Doesn't Kill You), Because Of You, Heartbeat Song et ce Dark Side sorti en 2002 avec une flopée de remixes.

14/ QUINTINO "Devotion" (Original Mix) : j'ai entendu ça alors que je faisais mes courses chez Simply Market. J'ai trouvé ça très efficace, alors j'ai lancé Shazam.

D'après certaines études scientifiques, diffuser de la musique avec un tempo rapide augmenterait les ventes en magasin, pousserait les gens à se déplacer plus vite dans les rayons et si le thème est gai, il stimulerait également l'acte d'achat. Avec Quintino, on a donc tout bon !

C'est en tout cas un remix extrêmement sauvage de "(I Wanna Give You) Devotion" de NOMAD qui lui-même était une inspiration du très spirituel titre de TEN CITY "Devotion".

mercredi 1 février 2017

N° 275 : The Kingdom Of Re-Edits (Van McCoy, Fingerman, Dr. Packer...)



Qu'on se le dise, le phénomène du re-edit a envahi la planète !
Cure de jouvence du disco et du funk, le re-edit se décline désormais en compilations que des sites de téléchargement comme Juno ou Traxsource nous proposent à foison.
Fruit des capacités démentielles des logiciels et plug-ins de production musicale, le re-edit est une aubaine pour la communauté des Dj's "old school", un souffle nouveau pour nos sets.
Exhumant les trésors enfouis, il est l'alternative à la médiocrité de ces productions "rap/urban pop" ou électro sans âme que les chaînes musicales nous infligent à travers leurs programmations... ce long Golgotha à base de Maître Gims, de Nekfeu, de Soprano ou de Black M. Le pire est que ados et jeunes adultes n'écoutent pratiquement plus que ça, en témoignent les braillements des hauts-parleurs de leurs portables dans les transports en commun. J'ai même entendu cette pollution sonore certifiée dans les accueils du soir des maternelles, à croire que la contamination des esprits est grave au point de fabriquer de futures générations de mange-merde qu'il sera difficile de rééduquer.

Alors, j'ai décidé de consacrer une grande partie de ce set à tous les obscurs qui s'acharnent à dompter les tempos erratiques, créer breaks et intros, booster les rythmiques pour nous permettre de mêler ces pépites aux sonorités actuelles.

Bon voyage au pays du groove !

1/ AL HUDSON & THE SOUL PARTNERS "How Do You Do" : difficile d'imaginer que ce titre fut le plus joué au Patch Club de La Varenne au début des années 80 ! D'une longévité exceptionnelle, il fut un hymne pendant près de 2 ans avant d'être remisé. Funk totalement académique, il était le prétexte à des chorégraphies soignées réalisées par les meilleurs danseurs de la clientèle. Cette musique pouvait y prospérer car le Patch Club était un écrin, un lieu sûr prisé par la bourgeoisie saint-maurienne. Nul ne pouvait y entrer sans montrer patte blanche ou faire valoir une recommandation et nulle bagarre n'y était à déplorer. Alors la clientèle chic s'y pressait, éventuellement pour danser sur les derniers imports disco, funk ou reggae, mais surtout pour se retrouver dans un cadre feutré en alchimie avec la musique qui y était jouée.

2/ Dr. PACKER "Bizarre Love" : un remix du hit de Sheila E. Il figure sur son album "In Romance 1600" produit par Prince (1985). Sheila Escovedo deviendra la batteuse du Kid l'année suivante, rejoignant le New Power Generation sur les tournées.
Et encore merci au héros du scalpel, j'ai nommé l'australien Dr. Packer, véritable stakhanoviste du re-edit dont sa ville natale de Perth peut être fière.

3/ BOOGIE FREAKS "I Won't Give Up" (Original Mix) : l'original est "Till You Surrender" du trio féminin Rainbow Brown, produit par le raffiné et soulful Patrick Adams (Black Ivory, Herbie Mann, Cloud One, Phreek, Musique...). Tout ça sonne très "Chic/Sister Sledge" et l'on s'en réjouit !

4/ VAN McCOY "The Hustle" (Disco Mix) : été 1975, le disco lance son assaut avec une arme de séduction massive, le hustle, une nouvelle mode qui se danse en couple dans des vêtements chics et élégants. Le musicien Van McCoy est alors en studio, en pleine préparation d'un album d'instrumentaux. Un soir, sous l'impulsion de son associé, qui vient de constater l'engouement pour cette mode dans un club, il compose ce chef d’œuvre lors d'un temps mort et l'enregistre dès le lendemain, profitant de la dernière heure de studio disponible.

Atteignant rapidement le sommet des charts, The Hustle est salué par une Amérique puritaine qui y voit le retour à une bienséance qui rompt avec le style égocentrique et débraillé des années 60.
Le titre ne cache pas son inspiration : le très bienveillant "Can't Get Enough Of Your Love, Babe" de Barry White, sorti un an plus tôt.

Van McCoy sera emporté par une crise cardiaque en juillet 1979, 6 jours avant la terrible Disco Demolition Night qui scellera le déclin du disco.

5/ FINGERMAN "Lenny's Disco" (Original Mix) : le producteur de Brighton reprend le "When I'm Dancing" de Lenny Williams, qu'avait déjà trituré Lovebirds pour "Dancin'" (joué dans un set précédent).

6/ PATRICE RUSHEN "Number One" (Fingerman's Classic Edit) : un "double power" pour Fingerman alias Gregg Holmes avec cette fois-ci le tube jazzy de la claviériste Patrice Rushen, déjà évoquée dans mon précédent billet.

7/ LOVEBIRDS feat. Holly Backler "Give Me A Sign" (Lovebirds Reserva Limitada Mix) : le vénéré producteur de Hambourg nous propose un disco-funk rythmé par un clap vintage (le même que sur "Happy Days" de Northend). La voix de Holly Backler n'est pas sans rappeler celle de Robin S..

8/ THE SWISS "Elouisa" (Late Nite Tuff Guy's Just Wanna Dance Dub) : ce titre pop sorti sur le label français Kitsuné est remixé par l'australien Late Night Tuff Guy qui convoque pour l'occasion un sample de "Everyman" de Double Exposure.

9/ A DIGITAL NEEDLE "Sure Shot" (Original Mix) : ce duo de Toronto s'empare du hit des Whispers et réalise un mash-up avec le très similaire "Sure Shot" de Xanadu.

10/ DE LA SOUL "A Rollerskating Jam Named Saturdays" (Disco Fever Mix) : un titre qui a plus ou moins fonctionné dans le Skyrock Top Dance à l'époque. Outre le sample de base ("Evil Vibrations" de Mighty Ryeders) on reconnait "Good Times" de Chic et "Grease" de Frankie Valli.

11/ RAYDIO "Get Down" : final avec une véritable tuerie funk signée Ray Parker Jr. et son groupe Raydio, un extrait de l'album éponyme sorti en 1978.