Set non
disponible
Nous sommes fin 1977. Quelques mois auparavant, THELMA HOUSTON a connu un énorme succès (N°1 du Billboard Hot 100 en avril 77) avec Don't Leave Me This Way, une reprise de Harold Melvin & The Blue Notes.
Pour l'album suivant, on se dit que rien n'est plus sûr que de reprendre une recette qui a bien fonctionné. Hélas, le temps s'est écoulé, des centaines d'autres tubes ont sévi sur les pistes et le public est passé à autre chose.
Pourtant, avec sa fausse piste de l'intro-ballade et sa coda débridée aux tonalités latines, "I'm Here Again" avait tout pour plaire. Thelma Houston, elle aussi, fut victime de la "malédiction du follow-up duplicata".
Heureusement en 1999, POWERHOUSE (alias Lenny Fontana) à la bonne idée de déterrer ce riff de piano entêtant et de lui adjoindre une nouvelle mélodie chantée par Duane Harden (remember You Don't Know Me de Armand Van Helden). "What You Need", single au son plutôt pourrave, atteint la 1ère place du Billboard Hot Dance Music et la 13ème place du UK Dance Charts cette année-là.
"Babarabatiri" des GYPSYMEN : si l'on nous proposait des titres "soleil" de cet acabit chaque été, peut-être que mon opinion sur ce genre de musique évoluerait.
The Gypsymen (a.k.a. Todd Terry) utilise un sample d'un vieux classique latino de 1961 signé Benny More & Perez Prado. L'arrangement tribal de Copyright est d'un swing imparable.
On reste dans cette ambiance cubaine frénétique avec TITO PUENTE et "Para Los Rumberos" remixé avec authenticité par les "Nuyoricans" Louie Vega et Kenny Dope Gonzalez. Entendu dans mes émissions sur Skyrock le samedi soir mais jamais sorti en France.
"Street Player" par CHICAGO (et sa version "Re-Edit") est devenu un grand classique notamment depuis son sampling par The Bucketheads. J'ai eu la chance de l'entendre dans les années 90 au Bataclan dans une soirée Masters At Work avec, me semble t-il, Dimitri From Paris en warm-up.
L'original, assez peu captivant, est de Rufus & Chaka Khan, mais la revisite par Chicago (album Chicago 13 - 1979) avec ses breaks de percussions et de cuivres spectaculaires, est un monument du jazz-funk.
Virage totalement inattendu (comme je les aime) avec un must have de la disco : GARY'S GANG "Keep On Dancin'". J'ai un peu ré-édité la version pour les besoins du set. Ce fut un hit majeur en France en 1978. Excellemment produit, il s'inscrit dans la lignée d'autres hits du groupe comme Knock Me Out, Makin' Music ou Let's Lovedance Tonight.
FISH GO DEEP feat. Tracey K "The Cure And The Cause" (Balearic Soul Remix) : déjà chroniqué dans le set n° 31.
DEEP DJOE feat. Veronica Larenne "Sing 4 U Everyday" (Summer Mix) : le remixeur était fâché avec le calage des voix et des guitares. Impossible à mixer correctement sans passer par un éditeur de son. Il fallait trancher dans l'intro entre guitares à la bourre ou voix qui prennent le train. C'est une production 100% portugaise, Veronica Larrenne étant une chanteuse de soul reconnue dans son pays.
HARDRIVE 2000 "Never Forget (When You Touch Me)" : en novembre 2009, j'avais démarré un set par le Keyapella de ce titre, voici le Dance Ritual Mix. Dommage que Louie Vega ne soit plus aussi prolifique que par le passé dans ce genre de productions.
Final avec un titre garage qui met en valeur la voix parfaite d'Amanda Wilson : "Underneath My Skin" de NICK BRIDGES. La version originale ne vaut pas grand chose mais ce Kinny's Soul Revival Mix" est un must have absolu, tout comme la version chill out du même remixeur (a.k.a. Craig Hardy).
La semaine prochaine, pas de flash-back mais un set totalement consacré à des productions house récentes.
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