vendredi 17 juin 2011

N° 115 : Major house orgasms (Axwell, Audiowhores, Pete Heller...)

Set non disponible

L'orgasme auditif existe. Je l'ai rencontré. Voici quelques échantillons de ces moments d'intense émotion.

1/ et 2/ STARGARD "Wear it out" vs. PETE HELLER "Big love" : nouvel exercice de style sur la base de l'original et de sa version samplée. "Big love" est l'un des bombes house de l'année 1998. Elle est l'œuvre de Pete Heller du duo Farley & Heller dont on avait surtout retenu "Ultra Flava".

3/ MUTINY "Secrets" : découverte sur une compilation Disco Kandi, voici une habile trituration des accords de Rhodes du "Dr love" de First Choice. C'est ce remix des Rhythm Masters qui aura frappé les esprits en 2001.

4/ CLUBLAND "Let's get busy" : après le phénoménal remix de Sami Dee présenté récemment sur ce blog, voici une version dub à l'avenant. Elle met en exergue le break d'anthologie de l'original.

5/ RHYTHM REPUBLIC vs. MARSHALL JEFFERSON "Move your body" : même commentaire dithyrambique pour cette version dub de la reprise du classique de Marshall Jefferson auquel le jeu vidéo "GTA San Andreas" avait rendu hommage.
Cette pépite est signée des vieux briscards anglais Paul Gardner & Wayne o' Connell a.k.a. Soul Avengerz.

6/ THE SHAPESHIFTERS "Chime" : malgré le style électro, la magie de l'original de ORBITAL est miraculeusement préservée par le hollandais Martijn Ten Velden.

7/ LAKE & LEGER "Aqualight" : un disque de progressive house intelligemment construit et découvert sur l'antenne de radio FG il y a quelques années. J'ai été ravi d'apprendre qu'il était à moitié l'œuvre d'un producteur français, Sébastien Léger (qui pourtant n'avait pas jusqu'alors brillé par la flamboyance de ses titres).

Il faut dire qu'avec le diktat des quotas français et l'arrivée de l'été, les radios nous infligent des flots de nullités comme Magic System, Greg Parys ou Collectif Métisse, ceux-là même qui s'engouffrent dans la brèche ouverte comme de véritables opportunistes et encombrent les playlists déjà serrées comme des sardines en boîte.
Il est grand temps que cette dictature des quotas ploie sous le faix et finisse par céder le pouvoir, libérant les ondes en permettant aux programmateurs de proposer les véritables chefs d'œuvre trance-dance qui hélas passent actuellement à la trappe faute de place.

8/ DAVID GUETTA feat. Kelly Rowland : "l'admiration est la fille de l'ignorance" dit la maxime et Dieu sait que je suis l'un des rares à ne pas béer comme le ravi de la crèche devant le succès de David Guetta.
Ce disque qui a enfanté de divers clones fadés comme "Sometimes" de Dim Chris ou "Free fallin'" de Zoe Baldwin, est incontestablement LE titre house mainstream de l'année 2009.
Je reconnais ici la patte et le talent de mon ami Fred Riester, celui qui le premier m'a donné ma chance dans ma carrière de remixer avec "I wanna be your lover too" de ABYALE et me réjouis qu'il soit aujourd'hui au firmament après avoir connu, comme moi, une grande période de disette et de doutes.
Il est également crédité sur la dernière production de Guetta avec Snoop Dogg, "Sweat".

Fred, si tu me lis, Chapeau bas et keep the force (sans prendre le teston) !

9/ AXWELL "Watch the sunrise" : un producteur sur courant alternatif. Tout n'est pas rose au royaume de ce suédois, mais il propose ici le meilleur de la latin house avec ce titre soleilleux au possible. Dans le même registre, "No reason" et "Libre" de Mambana.

10/ ASLE "Golden sun" : composé par le danois Asle Bjorn, c'est le duo Haji & Emanuel qui magnifie ce titre. Le remix 2010 signé Andrea Martini n'a hélas pas l'aura de l'original.
11/ AUDIOWHORES feat. Alexis Hal "Subject of my affection" : jaculatoire à souhait ! la voix de Alexis Hall rappelle étrangement celle de Charvoni sur ce dub tonitruant signé du duo mancunien Audiowhores.
12/ BARRY MANILOW "Copacabana 2005" : Copacabana, le retour deux ans après avoir figuré dans mon Rebirth Megamix ! un mix totalement freestyle, open bar au niveau des harmonies et signé du fougueux Ralphie Rosario.
La puissance des gimmicks et de l'arrangement font oublier les dissonances catastrophiques des samples du classique disco de Barry Manilow (qui parait aujourd'hui quelque peu suranné).

2 commentaires:

  1. Salut Bertrand
    Après L'orgasme auditif je te propose de faire la cartographie de ton ADN et de chercher la "root cause" de ton orgasme auditif :

    http://techno.org/electronic-music-guide/

    pour ma part des gènes récurrents à base de house (disco italo dub garage) un peu de trance qui a vite dérivée vers de la psy via de l'acid house
    un peu de techno tirée plutôt vers du tribal et dub
    et pour finir sur du downtempo qui en faite est ma vrai source d'inspiration (musique concrete, minimalism, ambient (ambient house, trance et surtout psy) : la boucle est bouclée :)

    Enfin a propos de sebastien leger j'ai beaucoup apprécié son remix de quench - dream (Sebastian Leger Mix) : titre difficile a remixer et qui m'avait marqué au fer rouge tout comme Jaydee – Plastic Dreams (et oui je suis rêveurs ou raver dans l'âme ;)

    en tous cas bravo pour ce set et vivement le prochain avec surtout ses commentaires associés

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  2. Salut inthemixes,

    J'ai découvert sur ton site que ce son si célèbre de titres "rave" était issu d'un preset du Juno 2 (que je n'ai jamais eu).

    J'ai étudié la cartographie "house", mais je ne vois pas la ville de New York si fondamentale pourtant. Est-ce volontaire ?

    Comme toi, je suis fan de downtempo mais je n'ai pas encore proposé de mixes dans ce style. Je devrais y réfléchir.

    Je vois qu'on a des gênes communs issus de multiples influences ce qui nous permet de jouer de tout sans œillères.

    J'ai écouté le remix de "Dreams". Ca apporte un petit "plus" à l'original.

    Bon WE

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