Set non disponible
1/ ADEVA "It should've been me" : un set qui démarre aussi comme un coup de théâtre.
Alors que l'on s'attend à un titre sirupeux, le brusque arrêt de la chanteuse ADEVA en plein couplet interpelle l'oreille. Une intro d'une grande originalité qui m'avait poussé à présenter ce mix de Frankie Knuckles en nouveauté dans le Skyrock Top Dance en 1991.
2/ MIMMO MIX "My way" : trop parfaite pour être honnête, cette obscure italienerie signée Bortolotti a dû sampler la base piano d'un titre garage, et la mémoire me revenant, il s'agit effectivement du "Reachin'" de Phase II. Quelques modifications dans les paroles et le tour est joué.
Cela étant, ce plagiat tient largement la route en comparaison avec l'original, assez mal mixé.
3/ PAUL SIMPSON feat. Candi Staton "Musical freedom" : au royaume du bootleg figure ce remix assez rare du fameux "Musical freedom" de Paul Simpson featuring ADEVA. Une fois de plus, c'est l'accapella de Candi Staton qui est pillé, enfantant d'une version plutôt fadée où les harmonies se conjuguent parfaitement.
A noter le solo de xylophone de Terry Burrus, musicien new-yorkais qui accompagna les plus grands : Michael Jackson, Mariah Carey, Frankie Knuckles (sur son remix de "Rock with you") ou David Morales (par exemple sur "Hyper Ballad" de BJORK)
4/ ANTHONY AND THE CAMP "What i like" : un gros hit du PATCH CLUB datant de 1985 et déjà une production signée Jellybean.
5/ DARCY ALONSO "Waited so long" : Cet "Extended mix" ne possède pas la folie des versions acid-house mais les percussions foisonnent et le rythme totalement syncopé est carrément méphistophélique.
6/ Chanteuse d'une beauté fulgurante, PEBBLES livre ce "Mercedes Boy", un titre térébrant produit par le fabuleux Louil Silas Jr. hélas décédé en 2001.
A son actif, des remixes d'anthologie comme :
- "My girly" de READY FOR THE WORLD
- "Take your time" de PEEBLES
- "Roses are red" de MAC BAND
8/ UNIQUE "What i got is what you need" : plus la peine de présenter ce "must have" du label Prelude Records. Masterisé avec un équilibre parfait des fréquences par le sorcier Herb Powers Jr., le son claque dans les trompettes des châteaux JBL du Palace, laissant le danseur abasourdi mais extasié.
Plus personne n'est capable d'écrire des titres funky aussi happy et puissants de nos jours, la black music s'étant livrée à une horde de mamamouchis arrogants, frimeurs et macho.
9/ CROWN HEIGHTS AFFAIR "You gave me love" : Après "Dreaming a dream" et "Dancin" (sorte de revisite du célèbre "Shaft" d'ISAAC HAYES), "You gave me love" (1980) symbolise l'acmé de la carrière de ce groupe américain. Son refrain en simples onomatopées est entêtant et festif au possible.
10/ DYNASTY "I don't wanna be a freak" : petit bootleg déniché chez Decks. Dr Butcher, le remixer, n'a retenu que les bonnes pages de ce titre plutôt putassier.
Heureusement, ce groupe signé sur le fameux label SOLAR allait nous réserver un fantastique album funky en 1981 : "The second adventure". Il recèle des tubes comme "Here i am" et "Love in the fast lane", des titres qui s'inscrivent dans la lignée des meilleures productions des WHISPERS, autres colocataires du label de Los Angeles.
11/ LOLEATTA HOLLOWAY "Love Sensation" : le titre le plus samplé de l'histoire de la house music. En 2006, il fut encore utilisé par Kurd Maverick & Eddie Thoneick. Comme ce fut le cas pour Black Box en 1990, les producteurs durent faire rechanter (mal) le titre pour éviter tout procès. Loleatta ne lâche rien !
12/ CHIC "Chic mystique" : cette version album très "pépère" se laisse écouter, mais qu'il est loin le temps où CHIC se posait en groupe subversif de la musique club.
Un final totalement "Skydance" !
13/ NARADA "Divine Emotions" : énorme retour de NARADA MICHAEL WALDEN, auteur de deux albums jazz-funk bourrés de titres magiques qui firent référence :
- "The dance of life" (1979)
- "Victory" (1980)
14/ ON THE ONE "Who's really bad?" : ce vynil très rare sample avec folie le "Bad" de Michael Jackson.
15/ SAMANTHA FOX "Love house" : qui eut imaginé Samantha Fox programmée dans l'un de mes sets ??? C'était sans compter sur la contribution de Kevin Reese Saunderson (Inner City) qui livre ici un mix confus, bordélique à souhait (un calvaire pour situer où se trouve la première mesure de l'intro !) qui fraye avec les démons.