vendredi 27 mai 2011

N° 112 : That funky sound! (Solar and Prelude Records legends, Steve Arrington, Evelyn King...)

Set non disponible

Voici mon premier mix funky réalisé sur Traktor. Ce qui aurait été impensable il y a 25 ans se réalise maintenant avec des enchaînements qui s'appuient sur des loops.
Quelques grands classiques se mêlent à des titres inconnus du grand public. Enjoy !

1/ GAYLE ADAMS "I'm warning you" : artiste du label Prelude Records, Gayle Adams apparut timidement dans les charts en 1980 avec "Stretching out" (qui n'aura pas marqué les esprits).
L'année suivante, un premier hit massif sort de l’athanor de François Kevorkian : "Love fever".

Rejoignant l'écurie Lester & Brown (Bobby Thurston, Sharon Redd) en 1984, elle reviendra en force dans les clubs avec ce "I'm warning you" d'anthologie.

2/ SHALAMAR "There it is" : Shalamar débute sa carrière en 1977 par un curieux medley disco basé sur des hits Motown, "Uptown Festival".
Rien ne laissait alors présager qu'il deviendrait l'un des groupes cultes de la funky music et du label Solar.
En 1980, le single "Make that move" marque une première rupture avec le disco.
C'est l'album "Friends" (1982) qui va porter au firmament le groupe avec des tubes comme "A night to remember", "I can make you feel good" et "There it is".

Après le départ de la chanteuse Jody Watley en 1983, la messe sera dite.

3/ THE IVORY BOY "You know my way" : un bootleg finaud basé sur "I know my way" de Pino Daniele, l'un des rares tubes jazz-funk italien de la décennie 80.

4/ DOUBLE EXPOSURE "Everyman" : remarquable remix signé Joe Claussell de cette œuvre méconnue du célèbre groupe de Philadelphie.
Un titre calibré pour les sets de Dimitri From Paris.

5/ BARBARA PENNINGTON "On a crowded street" : ambiance cabaret, à mi-chemin entre Broadway et funky music.
j'ai en vain cherché la version de John Morales, bien supérieure à celle-ci, mais impossible de mettre la main dessus.
Si une âme charitable peut me l'envoyer, elle fera un heureux.
C'est cette fameuse version que je jouait au Patch Club. Elle démarre par l'accapella du refrain.

6/ EMPRESS "Dyin' to be dancin'" : après le remix de Shep Pettibone, voici l’original de François Kevorkian.

7/ THE WHISPERS "Turn me out" : jamais proposé en maxi, "Turn me out" est extrait de l'album "Love is where you find it" sorti en 1981 et qui inclut surtout le hit "In the raw".

8/ FRANCE JOLI "gonna get over you" : je crois qu'après le re-edit de "She's so divine" de THE LIMIT, j'aurai fait le tour de la question concernant les chefs d'œuvre Mastermixes de Shep Pettibone.
La technique utilisée ici, complètement inusitée de nos jours dans les sets de DJ, est celle du mixage du même morceau avec deux temps de décalage.
On avait déjà remarqué la technique de l'écho avec 1/2 temps de décalage sur "Static" de James Brown dans un set de RLP sur Skyrock, idée que j'avais reproduite il y a deux ans.

Des astuces à remettre au goût du jour pour ceux qui veulent se différencier de la masse.

9/ EVELYN "CHAMPAGNE" KING "Your personal touch" : un mix des deux bonnes version du maxi, le Dance Mix (dont on n'entend ici que le break) me paraissant toutefois légèrement supérieur.
C'est un certain Fred McFarlane (futur producteur de Robin S) qui nous offrait ce joyau dès 1985.

10/ STEVE ARRINGTON "Dancing in the key of life" : un follow-up de "Feel so real" qui le dispute en qualité.

11/ JULIA & CO "Breakin' down" : Julia McGirt fut la remplaçante de Jennifer Holliday, chanteuse émérite de Gospel, dans la comédie "Dreamgirls" jouée à Broadway, un spectacle qui narrait l'aventure d'un "girls group" à l'époque de la Motown.
Je profite de l'acquisition d'une compilation des meilleurs mixes de John Morales (qui n'a rien à voir avc David) pour vous proposer sa version.

12/ LOVE DE-LUXE "Here comes that sound again" : un "one-shot" disco datant de 1979. Il fut remixé par Pump Fiction en 1997 ("That sound").

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