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L'heure est venue de rendre hommage à ce club, terreau de ma culture musicale.
Le Patch Club était situé sur les bords de Marne, à La Varenne Saint-Hilaire dans le Val de Marne.
Il est né avec la disco et a disparu avant l'émergence de la house music, en 1986.
Entreprise familiale tenue d'un main de fer, l'entrée au club se faisait généralement par cooptation et le filtrage était impitoyable. La tenue devait être soignée et le port de baskets était proscrit.
C'est sans nul doute la première discothèque française à avoir joué exclusivement des titres funk américains en import. Le fournisseur était le magasin Champs-Disques situé sur les Champs-Elysées.
Eddy, le patron, était un personnage haut en couleur, très marqué par le mode de vie américain et campé sur des convictions profondes en matière de musique. La légende veut que, devant l'insistance d'un vendeur à lui faire acheter le Rockcollection de Laurent Voulzy, il ait accepté pour casser immédiatement le vynil devant ses yeux médusés !!!
Le Patch Club refusa toujours de figurer dans les fichiers des promos clubs des maisons de disques, préférant cette totale liberté qui permet une audace absolue en matière de programmation. Il est clair que lorsque des titres disco-funk passaient dans le Hit des Clubs RTL de Bernard Schu, il y a belle lurette qu'on ne les jouait plus au Patch Club.
Le lieu exigu (environ 300 personnes maximum) permettait de trier sur le volet ces clients venant de toute la région parisienne pour entendre ce que personne ne jouait ailleurs.
Sanctuaire de l'authentique musique black, la clientèle y était pourtant exclusivement blanche. Je n'ai jamais connu que 2 blacks, clients familiers du boss, qui "faisaient le show" avec talent sur la piste tous les samedis. Ça n'est pas que cette communauté était exclue mais plutôt que le Patch était situé dans l'une des banlieues les plus chic de la région parisienne. Néanmoins, nos blacks français n'étaient, à l'évidence, pas concernés par cette vague disco-funk. D'origine africaine ou antillaise, ils n'avaient que faire d'une musique qu'ils n'avaient pas inventée, à laquelle ils ne pouvaient s'identifier.
Le Patch fut aussi le premier club à disposer d'un large écran vidéo, diffusant clips, documentaires et extraits de films durant la soirée. Combien de clips disco fabuleux étaient projetés en live durant les sets (je repense notamment au titre Let's (Rock'n Roll) du groupe Atlantic Starr).
Afin de surprendre la clientèle en permanence, la déco était remaniée tous les 15 jours.
Ultime singularité, A 5h du matin, un petit déjeuner était offert au bar pour les derniers fêtards.
Après avoir intégré modestement le staff en tant que DJ le dimanche soir, j'ai été choisi pour en devenir le DJ-résident de 1985 à 1986.
Malheureusement pour moi, le DJ précédent et ses goûts de chiottes (Jackie Quartz, Jeanne Mas...) avait fait fuir la clientèle historique, ne me laissant qu'un club exsangue, ringardisé, qui, mis en sommeil progressivement par ses créateurs pour des activités plus juteuses, connut donc une lente agonie, cette agonie pitoyable lorsqu'on a vécu les fastes et la gloire.
Voici un petit florilège des titres-phares sur lesquels le public a vibré ainsi que quelques oeuvres plus tardives.
1/ STEPHANIE MILLS "You can't run from my love" : 1979 fut l'année du grand démarrage avec "Whatcha gonna do with my lovin'" (repris 10 ans plus tard par Inner City) puis vint ce tube imparable, les deux titres étant l'oeuvre le duo James Mtume-Reggie Lucas.
2/ SHARON REDD "Can you handle it" : hommage à cette chanteuse disparue trop tôt avec la version originale. Il me paraît cependant assez indispensable de s'offrir une séance d'extase sur le dub de François K qui porte aux nues l'instrumental jazzy et cette furieuse guitare wah-wah qui s'imagine par moments entre les mains de George Benson. Si l'on devait symboliser la quintessence des arrangements du label Prelude, il pourrait bien être l'Elu. Ce fut l'un des hymnes de mes soirées Palace.
3/ CENTRAL LINE "Walking on sunshine" : cette version originale me parait supérieure à celle de Larry Levan qui, sans doute peu inspiré le jour du mix, enleva carrément les reverbs sur les pistes essentielles dont celles des voix !
4/ SERGE PONSAR "Out in the night" : une excellente production signée par le vétéran John Luongo que j'évoquerai dans un prochain article. Après ce "one shot" funky, Ponsar bifurqua vers le zouk. Il mourut prématurément au début des années 90.
5/ VESTA WILLIAMS "Once bitten twice shy" : une découverte du Skydance ! ancienne choriste, notamment de Chaka Khan, Vesta sort son premier album solo en 1986. Once bitten twice shy est un titre d'une puissance et d'une clarté extraordinaires ; il est mixé par Steve Hodge qui a travaillé sur des singles de Janet Jackson (Let's wait awhile, Control) ou Alexander O' Neal (Criticize).
6/ JOHNNY GILL "Rub you the right way" : en congé de son groupe, New Edition, il signe ici l'un des plus gros hits de sa carrière solo (1990), un titre martelé par RLP dans le Skydance. Son ancien collègue, Bobby Brown, qui avait quitté le groupe dès 1986, montra la voie avec ses tubes Don't be cruel, Every little step, On our own et My prerogative.
7/ JAMES BROWN "Static" : le décalage d'1/8ème de temps avec un mix en switch de deux titres identiques fut une révélation pour moi lorsque je l'entendis réalisé dans un Skydance megamix sur le Static de James Brown. Je rejoue avec délectation cette partition étrange pour ce set. C'est le rappeur E-Crof et ses scratches démoniaques qui ont la part belle dans ce mix d'anthologie, le Godfather of Soul étant réduit à un simple accessoire.
8/ et 9/ PRINCE "Get Off" (Urge Mix et Flutstramental) : deux mixes géniaux, fruits d'un Steve Silk Hurley touché par la grâce ; le premier, très swing et totalement jazz avec ses accords de piano contrariés ; le deuxième, plus house et binaire qui met en valeur la flûte traversière. Étrangement, ce Urge Mix est, en fait, son Houstyle Mix, mais Steve Hurley n'est pas crédité sur la pochette !! une grosse bavure ???
10/ CLIVE GRIFFIN "I'll be waiting" : une production Morales de 1991 avec des accords de piano qui rappellent le titre Human de Human League. Le petit gimmick de voix est aussi utilisé dans le Unfinished Sympathy de Massive Attack. Portée par un arrangement symphonique, cette voix très proche de celle de Rick Astley est calibrée pour le marché anglais.
11/ STEVE ARRINGTON "Feel so real" : Steve Arrington est un ancien membre du groupe funk, SLAVE. Progressivement investi dans une mission christique, il prit le virage gospel vers 1986. Ce morceau fut l'un des hymnes du Patch Club, le genre de titre festif "à la All night long" que l'on joue sans crainte à l'heure de pointe. C'est le follow-up d'un autre titre de la même veine, Dancing in the key of life (1985).
12/ DAYTON "The sound of music" : un titre curieusement ignoré par le Patch Club. Au début des années 80, face aux innombrables sorties de titres tous aussi fabuleux les uns que les autres et malgré les visites régulières au magasin Champs-Disques, il a pu arriver que le DJ laisse filer un ou deux joyaux. Les sans-fautes n'existent pas. DAYTON fut, comme ZAPP, SLAVE, LAKESIDE, DAZZ BAND et OHIO PLAYERS, l'un des nombreux groupes funk originaires de l'Ohio. Dayton est d'ailleurs le nom d'une ville de cet Etat.
Extrait de son 4ème album, Feel the music, le single The sound of music (et son intro vocodée) résonne comme le seul véritable hit du groupe.
13/ STEPHANIE MILLS "The medicine song" : énorme, énorme ! coup de chapeau à Mark Berry pour avoir réalisé un arrangement aussi impressionnant. Des toms qui martèlent, une ligne de synthé-basse carrément électro, les murs de l'ancien Patch Club en tremblent encore.
14/ BAR-KAYS "Sexomatic" : un titre qui marque la conversion définitive du funk aux boîtes à rythme. C'est encore cet incroyable Mark Berry que l'on retrouve à la production. J'avoue que le tournant métronomique et froid pris par le funk a marqué le début de mon désintérêt pour cette musique. Je me revois encore en 1986, errant dans les magasins de disques à la recherche de titres possédant encore un peu de groove. Cette année-là marqua donc la mort définitive de la musique club dans sa forme originelle, c'est à dire jouée par de vrais musiciens (batteur, bassiste, guitariste et éventuellemement section de cuivres). Mais, aux ordres de l'évolutionnisme darwinien, l'oreille finit par capituler et s'adapter. Et la house finit par déferler.
15/ ALISHA "Baby talk" : le tube retentissant Into the groove de Madonna (1985) enfanta de nombreux clônes dont ce Baby Talk produit par l'inévitable Mark Berry (il faudra que je lui réserve un article !) et remixé par Shep Pettibone. Je crois que la copie vaut largement "l'original", la mélodie pop et son refrain imparable diffusant leurs phéromones de séduction.
16/ BABYFACE "It's no crime" : cet "incontournable" de l'émission Skydance est l'oeuvre d'un des producteurs RnB les plus talentueux. Après avoir travaillé avec des artistes tels que Karyn White, Pebbles, Sheena Easton ou Bobby Brown, sa carrière solo débute véritablement en 1989 avec ce titre. Dès lors, les collaborations prestigieuses s'enchaîneront : Madonna (Take a bow), Whitney Houston (I'm Your Baby Tonight), Boyz II Men (I'll Make Love to You, End of the road), Toni Braxton (Breathe again) et Eric Clapton (Change the world).
tres bon mix qui me rapelle les années ou aller en club permettait (encore?) d'ecouter de la bonne musique...
RépondreSupprimerj'adore quand tu derives sur les valeurs sures du funk...
le track 10 est abominablement beau !! la vibe morales est vraimet efficace pour moi !! les jeunes de france ne connaissent meme pas de nom !
RépondreSupprimerun jour j ai passé un morales en soirée et on ma demandé si j avais de la house a la place !!!!! je me suis décomposé !! bref ... ton mix et superbe ! j aurais bien voulu connaitre ce club ;on se fais chier a paris ya presque rien !!ils ecoutent tous de la pop electro rock !!!!!arrff
En effet, l'anecdote est édifiante. Si des blogs comme le mien peuvent aider à leur faire réaliser que l'electro n'est qu'un tapage sonore sans âme.
RépondreSupprimerCe club avait la chance d'être tenu par des gens convaincus par les vertus de toutes ces musiques black (jazz et reggae compris). On venait de toute la région parisienne dans ce lieu où jamais une histoire de drogue ou de bagarre n'a été à signaler, une sorte de sanctuaire protégé par l'impitoyable patronne qui filtrait à l'entrée.
Salut bertrand...
RépondreSupprimerMerci pour cet hommage rendu au patch club.
Mon pere est tres touche et te remercie.
Je suis ravi de ne pas etre ce dj aux gouts de chiottes dont tu parles dans ton blog...
Pourrais je considerer qu ayant ete dj resident a partir de 1978,j ai eu la chance d etre derriere les platines du patch lors de ses plus belles annees .
J ai toujours tente d expliquer a ceux qui n ont pas connu cette epoque et ce lieu, que nous avions alors vecu les plus belles annees de la nuit avec un son et des ambiances fantastiques.
J ai mixe pendant des annees une musique selectionnee par mon pere et moi meme et je me souviens que tu passais des heures a mes cites a noter des titres et parler de cette musique...
Ta passion a demarre au patch club.
Tu es ensuite devenu dj et avec beaucoup de talent.
Nous avons vers les annees 1982/83 mixe ensemble.ca reste d excellents souvenirs.
Mon pete m a donne une oreille que je pense avoir garde et par chance, connaissant a bangkok Ou je vis desormais des passionnes de musique de ces annees 1980 qui ont bars avec dj, il m arrive encore de jouer des sets comme ceux joues au patch...et c est comme si c etait hier...
Mon pere avait cree un endroit rare et qui va rester dans les memoires de tous ceux qui l on connu.
Merci dj bertrand.
Dj pierre.
dj bertrand,
RépondreSupprimerpour info,un de mes potes a bkk est tony,il a ete un grand dj dans les annees 1980,il a entre autres ete dj resident au limelight à new york...il est francais.
je peux te mettre en contact avec lui et peut etre il y a des soirees à organiser a bkk.
pourquoi pas ???
je n'oublierai jamais en 1978 lorsque mon pere m a enmene au Palace,j avais 17 ans,j'ai pousse ces enormes portes et ce qui m'a saute au visage et aux oreilles m'a marque pour toujours.
j'ai d'ailleurs travaille tous les soirs en me disant que nous etions le petit Palace et que meme peut etre,le Patch club etait un modele musical pour ceux qui avaient crée le PALACE car existant avant.je plaisante evidemment.
mais n'oublie pas que le patron alors de champs disques etait un copain de Fabrice Emer,le fondateur du palace,et je me souviens de la surprise de celui ci lorsque mon pere l'a invite un samedi soir a venir voir son etablissement.il lui disait toujours " il faut que je vienne un soir chez vous,car vous etes le seul client de tout Paris à m'acheter que des imports US "
il est venu et a compris en voyant la clientele et l'ambiance.
le Palace reste pour moi la grande reference en matiere de musique et d'ambiance.
j'ai aussi connu le club 54 a new york,cetait extraordinaire.
ecris moi
maipaidesign@yahoo.fr
pierre.
Salut DJ Pierre !
RépondreSupprimerJe me doutais que tu tomberais sur ce post un jour ou l'autre.
Nous ne sommes que deux personnes a avoir écrit des témoignages sut ton club (dont celle dont je parle en des termes peu élogieux).
Je suis ravi que ton père apprécie cet éloge de ce lieu magique; j'aurais pu le faire depuis bien longtemps si internet et les blogs avaient existé plus tôt.
D'autres hommages musicaux sont programmés mais, sincèrement et avec le recul, merci de m' avoir offert la meilleure boîte de l'Ile de France à 10 minutes de chez moi.
Si je mixe encore à mon âge, c'est sans doute grâce à vous sinon, je serais devenu un "vieux schnock ringard" comme beaucoup de gens de mon âge.
Bye.
NB : moi mixer à Bangkok ? je ne m'appelle pas OSS 117 !
Ah, au fait, Fabrice Elmer est-il venu au Patch ?
RépondreSupprimerC'est bien d'apprendre qu'il vous considérait aussi comme la boîte la plus "hype" de l'époque.
Non,fabrice emer n est jamais venu,mais le patron de champ disques avait hallucine le jour ou il etait venu,car il ne savait pas que des boites pouvaient jouer que de l import et avoir un tel succes...
RépondreSupprimertu parlais de fabrice emer,il a cree le syndicat des patrons de boites de nuits et je l ai rencontre a cette occasion avec mon pere,lors de reunions au palace.
il a ouvert la plus belle boite de Paris,le son,la musique,la faune,y etaient extraordinaires.
je reste fier de penser,qu a cette epoque,2 clubs a Paris et region parisienne ont joue la meme musique,le Palace et le Patch club.
le Palace se permettait des delires tres groovy et pouvait imposer des differences car il avait une clientele tres diversifiee et hyper branchee,ce qui n etait pas notre cas,il y avait donc une difference de programmation,mais tout ce que je jouais a l epoque etait joue au Palace tous les soirs.
je me suis souvent inspire de Guy cuevas qui etait le dj black de l epoque.nous aimions vraiment la meme musique.
j ai dance en roller au Palace,tu t en souviens,et j ai une anectode : je dansais et un couple me regardait et m a applaudit,le mec s est approche et m a un peu parle,je lui ai dit que la musique sur laquelle je dansais m inspirait tellement que mes rollers roulaient et dansaient instinctivement,il a rigole et j ai tout a coup realise que j etais en train de danser sur sa musique,ce couple etait ¨ashford and simpson¨...
un super souvenir.
les grands dj,programmateurs,arrangeurs,d aujourd hui ont 50/60 ans,car ils viennent de cette epoque,ils ont une culture musicale dance qui est enorme.
imagines tu qu en 1985,j etais a san francisco et je sortais dans une boite qui jouait un jour sur 2,musique pop,musique soul/funk,j allais evidemment aux soirees funk,le dj etait carl cox,il mixait de la funk toute la nuit avec 4 platines qui tournaient en meme temps.c etait fantastique.
tout le monde sait aujourd hui qui il est et ce qu il a fait dans le monde electro,tech house.
les jeunes voient un mec qui joue de l electro avec des sons et rythmes d aujourd hui,sans savoir que la muique qu ils detestent peut etre pour la plupart d entre eux,est la base de la culture de la plupart de leurs dj preferes.
le club 54 a new york a l epoque etait ouvert tous les jours.7 dj se partageaient la semaine,ils passaient 6 jours en studio a preparer leur soiree,imagines tu la qualite des soirees que les gens ont du connaitre a cette epoque.la meilleure soiree etait alors recompensee,il y avait donc un challenge permanent.
j y suis alle en 1983.c etait encore top.
le premier disque funk que j ai eu dans les mains et qui a ete le depart d un son nouveau et que nous avons tant aime ensuite etait " al hudson and the partners " " how do you do ".
mon pere m amene ce titre et m a dit " tu joues a partir d aujourd hui ce titre,3 fois par nuit,on appelle ca de la funky music,c est le debut d une nouvelle musique qui va etre la musique des boites dans les mois qui viennent.
j ai ecoute,j ai adore.
le week end qui suivait,tous les habitues venaient me demander ce que c etait,ont suivi tous ces centaines de titres que tu connais et qui ont marque la grande epoque du PATCH CLUB de 1977 a 1986.
il faudra jamais oublier ce qu est le titre "SATURDAY NIHGT FEVER" avec Travolta qui est a l origine de la creation de centaines de boites de nuit.
tu sais que j ai aussi aime l electro et entre autres,le new beat a l epoque du boys,la techno,tech house des "rave" comme par ex celles des usines mosinors dans le nord de paris avec des dj comme francesco farfa,c etait aussi vraiment genial mais c est un autre son et une autre musique.c etait en 1989...
cette musique a apporte aux dj la possibilite de delirer beaucoup plus,ce qui n est pas a regretter en tant que dj.
mais il est vrai que le groove des annees que nous avons connu etait top.
c est derriere et c est comme ca,mais grace a des gens comme toi,cette musique continue de vivre car on en parle,on la joue toujours dans les versions originales ou remixees,et elle ne mourra jamais.
bises,a plus.
pierre.
Merci DJ Pierre pour ce témoignage très précieux.
RépondreSupprimerJe ne savais pas que tu avais fréquenté si tôt le Studio 54 et que tu avais côtoyé Ashford & Simpson.
Je comprends aussi maintenant ton attachement au titre "How do you do?" de AL HUDSON qui a été le titre le plus joué au Patch Club!
A bientôt
Salut dj bertrand...
RépondreSupprimerMerci a toi pour ton set special patch club....
J ai envie de dire qu une chose : les gens qui ne t ont pas suivi dans la production de ce que tu as fait sont des imbeciles car tu as vraiment du talent.
Je ne vais pas t apprendre que le metier de dj et surtout dans la production n echappe pas aux lobbys bien connus de nous tous et qui decident de ce qui est bon ou pas...
Quand tu vois la merde produite partout sur la planete,t as tout compris.
Tu n as jamais assez " people " ce qui est tout a ton honneur et aujourd hui grace a internet tu vas laisser la trace que tu merites dans la musique dance.
Merci en tout cas pour ton set special " patch club " c est un honneur merite rendu a ce club.
Grace a toi et tes temoignages,il revit un peu.
Impossible de transmettre a ceux qui n ont pas connu ce que nous y avons ressenti,mais on peut essayer de leur faire savoir ce que fut la nuit a cette epoque...
Je sors toujours beaucoup un peu partout dans le monde et il y a des endroits fantastiques avec de la super musique mais le bonheur qui regnait a l epoque et cette aisance a s amuser spontanement va pas a etre simple a retrouver.
On parlait pas en 1980 de sida,de terrorisme,de pandemie et de toutes ces choses qui pourrissent le quotidien.
Les jeunes doivent apprendre cette epoque tout simplement en regardant " saturday night fever " c est vraiment le film culte qui explique le debut d une periode ou la nuit a ete pendant 20 ans du reve et du bonheur.
La consecration ayant ete evidemment le Palace...
Tu fais du super boulot dj bertand.
Continue.
Amities.
Dj pierre.
Salut Dj Pierre et excellente année 2010.
RépondreSupprimerJe viens de réaliser un nouvel hommage au Patch avant un "tribute to Palace & Patch" bientôt diffusé.
Je crois que les gens qui viennent sur ce blog pensent comme toi.
Et si j'ai pu convaincre de nouveaux amateurs de soulful music, ca sera déjà ça.
Tout ça ne me donne pas une émission en FM mais on peut toujours espérer.
Bye.
bonne annee a toi.
RépondreSupprimerque de souvenirs remontent a la surface avec ces morceaux...
mon pere disait a ma mere il y a quelques jours,nous discutions alors du PATCH, " je crois que nous avions a l'epoque realise quelque chose de different,un endroit a part "...
c est certain avec le recul...
il ne faut pas oublier que mon pere,enfant d'une famille de paysans marquee par la guerre et la deportation [son pere fut deporte comme resistant],a recu une formation musicale en ayant eu la chance de travailler dans une boite a lyon " LE BC BLUES " premiere boite en france ou le patron posait des vinils sur une platine,les autres etablissements n'avaient que des groupes live...
cette boite fut la plus connue a l'epoque comme boite full jazz et c'est alors que mon pere s'est impregne d'une musique et de ce groove black qui ne l'a jamais quitte.
tu imagines bien qu'il ne lui etait pas possible de me demander de jouer du Voulzy 25 ans plus tard.
il a ouvert le patch club comme une peitte boite jazz qui a cartonne tout de suite et sa reputation depassa tres vite les frontieres de st maur,il a ensuite compris que son etablissement devait s'agrandir et suivre la movance musicale,SATURDAY NIGHT FEVER ET LE DISCO DEBOULAIENT...
il a creuse un grand trou sous terre et le Patch new style est ne...
je venais laver des verres le samedi soir pour me faire de l'argent de poche quand j'avais 15 ans et j'ai egalement eu dans les oreilles ce groove soul tres jeune.
la grande maison plus tard contruite au dessus du Patch fut l'endroit ou nous avons vecu...
le dimanche matin,il n'etait pas necessaire a mon frere et moi de faire notre lit car nous dormions toute la nuit par terre,l'oreille collee a la moquette afin d'ecouter au loin cette musique et cette ambiance geniales.
Alain et moi meme avons aujourd'hui 46 et 48 ans et les gens qui sortent avec nous ici a bangkok dans les boites nous demandent toujours ou on appris a bouger comme ca.
difficile de leur expliquer d'ou nous venons et ce qui nous a ete transmis.
un grand merci a nos parents de nous avoir offert tout ca...
tu parlais dans un article des ecrans videos du Patch et des brake faits avec extraits videos,films ou clips afin de repartir de plus belle avec du gros son funky derriere.
la premiere fois que j'ai fait ca,mon pere etait pas au courant et seul yannick,le barman etait dans la boucle.j ai prepare la course de chars de " BENHUR " avec musique classique derriere,yannick a eteint toutes les lumieres,j a' ai stoppe net la musique et j ai lance,j'avais le coeur qui battait a 2 mille a l'heure..EXTRAIT DE 1 MINUTE 30...
j'ai lance derriere James brown et les gens etaient comme des fous.
mon pere s'est approche et m'a dit," tres bien,tu fais ca 3 fois dans la nuit "
c'etait gagne et ca a ete un outil genial pour booster les ambiances.
" allez les jeunes dj,faites des trucs qui surprennent vos dance floors " et vous allez vous eclater.
"DJ EST UN DES METIERS LES PLUS EXCITANTS QUE JE CONNAISSE" t as des centaines et pour certains des milliers de gens au bout des doigts qui reagissent a chacun de tes delires...
c'est mieux qu,une console de jeux...croyez moi...
ceux qui pratiquent savent.
N"EST CE PAS DJ BERTRAND !!!
AMITIES.
DJ PIERRE.
Salut DJ Pierre from Bangkok !
RépondreSupprimerEncore des révélations intéressantes sur la genèse du Patch Club.
Merci de donner des infos pour tous ceux qui n'ont pas eu la chance de fréquenter le lieu.
J'ai appris aussi des choses dont tu ne m'avais jamais parlées.
Je comprends mieux comment ton père a su adapter le modèles américain et le faire adopter par la clientèle.
S'il avait conçu une discothèque banale de banlieue à la clientèle ordinaire, on n'en parlerait même pas au passé car on aurait rien à raconter.
Bye.
salut dj bertrand,
RépondreSupprimerj'attends ton mix Palace/Patch Club
Quelle belle époque de la nuit.
je rentre de buenos aires et j'y ai vu une ambiance,une joie de vivre et de s,amuser qui m'ont rappelé cette époque.
Je suis allé dans les quartiers populaires de la ville car je voulais voir ces fameuses boites " salsa ",non pour la musique mais pour ces ambiances si particulières dont on parle quand on évoque ces endroits.
C'est super et j'y ai vu des gens qui viennent habillés simplement et qui ne s'assoient jamais,les filles passent d'un danseur à l'autre et ca m'a rappelé cette ambiance dont tu parles lorsque tu évoques le Patch Club.
J'aime les musiques d'aujourd'hui,electro et hip hop quand elles sont de qualité et je sors dans des boites un peu partout dans le monde et il y a des endroits fantastiques,mais cette joie de vivre des années 80 n'est plus,cette légèreté qui a charactérisé cette époque a disparu.
Personne ne venait au Patch pour oublier sa semaine de merde et ses ennuis voir meme pour rencontrer peut etre une nana,on y venait pour s'eclater et danser toute la nuit sur du groove qui mettait la boite en ébulition toute la nuit,de plus les nanas etait tellement détendues dans des ambiances cool et fraternelles à cette époque que les rencontres étaient faciles.
Et puis comme tu l'a deja dit,pas de bagarre,pas de drogue,on etait addict au bon groove seulement...
Serait il possible de tenir une boite pendant 15 ans de nos jours sans videurs colosses à l'entrée et sans jamais la moindre bagarre,de plus les habitués étaient un peu de la famille et ils surveillaient ceux qui peut etre un peu éméchés allaient déraper,mon père alors intervenait et entre gens bien éduqués tout se désamorcait très vite...
Bon,allez je vais remettre mon casque sur les oreilles et écouter ton set PATCH CLUB car je suis alors transporté loin en arrière et derrière mes platines avec en face de moi des gens qui s'éclatent,qui me sourient en me faisant des signes avec le pouce en l'air...
Quelle chance j'ai eu de vivre ça.
Et c'est probablement pour cette raison que mon frere Alain et moi meme sommes si differents des mecs de notre age,des que du bon groove est joué et nous traverse les oreilles.
On a fait quelques shows assez mémorables il y a encore tres peu de temps dans une grosse boite de bangkok.
Le Patch est toujours vivant car dès qu'on nous demande ou on a appris à bouger comme ca et comment on fait à 46 et 48 ans pour dancer toute la nuit et avec des potes qui en ont 20 de moins,on explique d'ou on vient,notre adolescence et nécessairement on évoque le Patch,sa musique et tout ce qui en a fait un endroit si singulier...
à plus et la prochainne fois je te raconterai le jour ou une claudette " danceuse de claude françois " est venue tourner nue en ombres chinoises,un clip sur Donna Summer,j'avais 15 ans,un grand souvenir...
dj Pierre.
Salut Pierre c'est Didier,inutile de me présenter si on sait que je t'ai secondé ou remplacé souvent dans la régie du Patch et qu'aujourd'hui toute la zik du Patch est gravée chez moi sur support CD.Juste une rectif sur la Claudette j'ai souvenir que ton père m'avait dit que c'était Anouk bon peu importe mais le clip je suis formel c'était pas Donna summer collègue.......Eh non c'était Silver convention,ma main à couper fly robin fly.
RépondreSupprimerSalut Pierre et Alain vos parents ont sans le savoir donné naissance à des mecs qui à 52 ans mixent encore et je te passe le bonjour de Max que je vois régulièrement !
J'en remet une couche vers DJ Bertrand que je trouve quelque peu arrogant envers moi puisque j'étais aux platines avant lui à seconder Pierre les soirs de raclette.Tout d'abord pour ce qui est de Jackie quartz tu repasseras car si j'avais eu ne serait-ce que l'idée de le caller,Eddy ( oubliant qu'il passait avant du Carlos,sylvie vartan ou autres jane manson ) aurait bondi vers la sono toutes griffes dehors et d'une ( il avait en 1985 une haine viscérale de tout ce qui était français )respect quand même à Eddy et Janine dont on me demande toujours des nouvelles ( alors que je ne suis dépositaire que de l'admiration et l'estime que je leur porte )et qui restent gravés dans mon coeur comme les artisans des années bonheur du Patch dont je suis un des modestes acteurs.Pour ce qui concerne tes prestations d'alors tu me fais penser à la droite qui pendant longtemps mettait son impuissance sur le compte de l'héritage de la gauche et de 2.
RépondreSupprimerLa réalité je pense ( et l'avais dit à Janine ce qui l'avait blessée et je le regrette aujourd'hui )c'est que le bateau était en train de couler c'est cyclique dans ce genre d'établissement !Eddy me parlit de la piste comme du "trou" dans lequel il ne voulait plus descendre préférant son atelier quant à Janine elle s'endormait sur son tabouret à la porte. Eddy et Janine ont consacré leur vie et leur énergie à créer et entretenir un établissement dont il ne se passe pas 1 mois sans que j'en entende parler.Ils ont travaillé d'arrache pied ne lachant rien à ce qui pouvait se passer dans les autres clubs rendant cet endroit unique !!!
Tu n'aura rien pu faire pour remonter la fréquentation des lieux j'avais personnellement assisté à l'apogée puis au déclin inéluctable alors s'il te plait un peu moins d'animosité envers moi je n'y suis pour rien.Je suis devenu avec le temps la "modeste" mémoire musicale de ce lieu dont les anciens me réclament encore aujourd'hui des titres que je ne vois figurer nulle part dans tes citations et c'est normal tu es arrivé au Patch en cours de route et ta grande culture musicale fut + post patch ! Je pense que certains se souviendront du cadeau que les clients et moi même avont fait à la direction au travers du clip Thriller dont j'avais eu l'idée pour étoffer cette fameuse soirée des 10 ans en Mars 84,que de souvenirs sur les répetitions que je dirigeais maladroitement mais avec le coeur et l'intention de faire plaisir.
Je pense souvent à la famille Chardigny à qui je dois les + belles années de ma vie ( et j'en connais queques dizaines d'autres )
Au fait DJ Bertrand il m'arrive de faire des mariages mec! Un peu + de respect pour ces gens merci !
Je suis joignable au Nassau4@sfr.fr
Enfin un débat !
RépondreSupprimerJe me doutais bien qu'un jour ou l'autre, cet article provoquerait quelques réactions, la littérature sur le Patch Club étant réduite à quelques pages sur le web.
Même si je parais arrogant, j'assume.
Quand on m'a donné ma chance dans ce club, j'ai pu constater quel genre de disque restait dans les bacs et j'ai été consterné de voir traîner des singles de "variétoche" franchouillards, indignes de ce qui bâtit la réputation de ce club.
Sans doute que la Direction avait déjà tiré un trait sur son avenir et vos relations privilégiées ont pu permettre d'éviter tout conflit concernant des divergences musicales.
Tu as certainement fait des choses très constructives comme tu le précises, ce que je ne démens pas. Je relate juste la situation dont j'ai hérité.
Ton ire te fait dire que ma culture musicale a démarré avec le Patch, ce qui pourrait être aussi une forme d'arrogance, mais cela ne me dérange pas.
Etant sans doute plus jeune, l'accès aux discothèques m'a été interdit jusqu'à ma majorité ce qui n'empêche que j'ai forgé ma culture dès l'âge de 12 ans en achetant les disques emblématiques de ce que fut la genèse de la musique club (Barry White, Creative Source, Jesse Green....) et en écoutant les disques que mon frère, client du Patch depuis le début, achetait chaque mois...mais tu ne pouvais pas le deviner.
En tout cas, merci pour ce témoignage contradictoire qui permettra aux lecteurs de faire leur propre jugement.
salut bertrand,salut didier,
RépondreSupprimerConcernant le clip tourné au patch,tu as raison Didier,c'était sur " fly robin fly ",par contre c'était bien une claudette qui dansait en ombres chinoises,quelle bombe !!!
Tous les soirs lorsque je passais le clip,je pensais au tournage et mon pere et moi étions les seuls à savoir qui dansaient et les commentaires y allaient de bon train,en effet les clients étaient persuadés que nous avions choisi une fille de la boite pour danser sur ce clip et tous les mecs voulaient savoir de qui il s'agissait,tellement elle était belle et sensuelle...certains peut etre la cherchent toujours...
c'est intéressant pour moi de vous lire tous les deux et de m'apercevoir que le patch a été un lieu important de son époque et qu'il a été en effet,différent et magique pour tous ceux qui le fréquentaient...
Bises à Max et dis lui que je pense souvent à tous ces shows que nous avons fait tous les deux en rollers.
merci en tout cas à ces hommages rendus par vous,au Patch et à mes parents...
Pierre.
Force est de constater ( tiens voilà que je fais du Claire Chazal maintenant) que le Patch-club ( actuel St. Charles ) a été un précurseur grace a une oreille celle d'Eddy ! En effet il balançait déjà du Jesse Green ou autres Andrea true connection 6 mois avant que les radios nationales s'en emparent. Rappelons que les radios fm n'existaient pas et le Patch était l'unique endroit où on a pu découvrir pelé mêle ce son black inconnu de tous entre autres barkays ou autres bohannon. Faut dire qu'on est passé direct de Barry White,hues corporation,MFSB à fonda Rae Evelyn king ou Sharon reed.Je possède personnellement le triple cd du meilleur du meilleur de prélude records ça, c'est du lourd comme dirait abdel malik .Suite à l'insinstance des anciens des lieux je prépare une soirée Patch pour bientôt sinon ils vont pas me lâcher ! Tiens je suis dans la voiture la semaine dernière avec quincy Jones et nastassia kinsky son épouse sympa non ? En mars dernier j'ai passé une semaine avec sting à bord et tonniez son percussionniste super sympa, j'ai emmené tout ce petit monde chez mon pote Manu katché, il fallait mettre 3 live dans la boite aux studios de one shot not. Quand je mixe pas je transporte les stars en Limo à mon tableau Jay z et beyoncé, alicia keys et pleins d'autres. Si quelqu'un cherche un introuvable....... J'ai ! Didier.
RépondreSupprimerUne petite rectif Bertrand jamais le patch n'a changé de déco tous les 15 jours ( ta mère en roller à leader price aussi ? lol ) et jamais les bonne relations que mon épouse et moi-même entretenions avec la direction n'auraient pu adoucir telle ou telle programmation musicale ( c'est mal connaitre le boss !) voire laisser sous-entendre une faiblesse de discernement........Rien ni personne ne serait passé à l'époque au dessus de la boite,rigueur discipline boulot et re boulot telles étaient les valeurs d'Eddy et Janine ( la vision de Janine sur les tiags,baskets,bronzés me fait toujours hurler de rire!)mais la perfection fut atteinte à ce prix !.Je tenais encore à faire revivre l'époque magique des rocks à 5h du mat ( fin 74 à fin 76 ) avec Guy Larchet ou autre Bob Davignon,Patrick Roche cigare et champagne à la main raflant toutes les nanas,les clients formant naturellement un cercle ne se connaissant pas au départ tapant dans les mains pour encourager les danseurs qui se sublimaient ( quelques mois plus tard ils passeront une heure rien qu'à faire des bises avant de pouvoir s'asseoir çà s'appelle la convivialité ! ) au son de jumpin jive,hey babe riba, et meme le boogaloo de Carlos en passant par le bon temps du swing de Sylvie vartan,Gisèle Davignon partie trop tot figure incontournable du Patch des clients comme Charly et Anouk Catherine blanchet blonde plantureuse que je revois encore danser sur "help" de Gilla et sa copine Martine à la seule vue de laquelle je tirais une langue tel le loup de Tex Avery jusque par terre et qui travaillais à Music circus autre vidéo club avec Pegguy,Dominique et Karim dansant sur la version club 17mn de love to love you babe fin 75 dans le noir total,Vous voyez un jour de l'an dans une grande discothèque avec les serpentins et des confettis ( Françoise et Thierry Courbet serveurs en salle de l'époque Yannick étant aux platines s'amusaient bien le lendemain avec l'aspirateur ) et bien à l'époque c'était tous les samedi soirs jour de l'an,véridique,la fête quoi......La vrai !A un point tel qu'une St sylvestre ne changeait rien à l'affaire c'était le Patch quoi !
RépondreSupprimerSUITE......Savez vous que l'éte nous rentrions dans les lieux il ne faisait plus très jour vers 22h30 et quand nous sortions il faisait déjà un peu jour vers 5,6h du mat une douche et direct le RER puis le boulot n'attendant que le we d'après ne vivant "que" pour çà! Combien de clients du Rocambole ou de la Nuit des temps venaient finir la nuit au Patch.......on ne les compte plus.Puis ce fut le ska avec les clients dansant sur selecters et Madness avec veste lunettes noires chapeau damier façon blues brothers,Philippe frère de Zico cathy caudron,Pascal poindron mon concurrent direct de vidéo club mais garçon sympa,là on est à l'époque de Thriller Cathy grisard Véro thomas,les cavalier et j'en saute ( au sens figuré s'entend ) Minh notre Viet préféré danseur intuitf( et tringleur de folie,hein Minh ? t'as souvent foutu ton cul dans les orties sur les berges à l'èpoque )Christophe Chauvin qui nous faisait ses imitations dans le vestiaire,Jackson bien sûr et enfin le Michael Jackson de mon clip Thriller à savoir MAX ! J'ai mémoire d'un dimanche matin ou Eddy vers les 4h00 du mat me demandait si je pouvais venir lui donner un coup de main pour quelques travaux dans les lieux,j'aidais l'a-m même en cassant à coups de masse tout le plancher de la boite car je récupérais le bois pour ma cheminée,et regardant le chantier de me dire,putain on va jamais ouvrir ce soir pour la raclettre.Y'avait pele mele par terre des gravas des lames de planchers éclatés des lambeaux de tissu en résumé c'était Beyrouth il était 15h à peu près.Vous le croirez ou pas Eddy a enclenché la 6ème et le soir les clients médusés qui avaient quitté les lieux quelques heures auparavant découvraient la nouvelle déco !!! Avec Eddy rien d'impossible...... y'a qu'à !
RépondreSupprimerSi des protagonistes anciens clients acteurs du clip Thriller Patch Mars 1984 le veulent qu'ils me le fassent savoir je le leur enverrai.
Didier Tournoux
1000 excuses Bertrand pour avoir utilisé ton blog à des fins peut etre moins discographiques que personnelles mais il me fallait remettre quelques pendules à l'heure à partir de maintenant je ne squatte plus les colonnes de ce blug ( en principe )
RépondreSupprimerDidier TOURNOUX nassau4@sfr.fr
Merde de merde je dis + haut que je ne squatterai + ce blog ( respectons le démarche discographique de son auteur quand même......) mais c'est + fort que moi ( tiens çà me rappelle une pub de console vidéo )juste pour dire ceci : un commentaire lu + haut laissait deviner par son auteur qu'il aurait bien aimé connaitre cette ambiance de folie que nous avons vécue au Patch-club alors j'en remet une couche et rejoins Pierre le DJ historique des lieux ( rendons à César ) pour insister sur l'importance du film LA FIEVRE DU SAMEDI SOIR ( toujours si je ne me trompe 3ème album de tous les temps derrière Michael et floyd ( à vérifier....çà change tous le temps ) ce film donc faisait état d'un mode de vie que nous avions à l'époque c'est à dire bosser la semaine n'attendant que le w-e pour se sapper classe et surtout aller danser 6 à 7 h d'affilée quand je dis danser c'est pas faire banquette! Aujourd'hui ce serait impossible par le simple fait qu'il devient,à mon avis, très difficile d'aligner hits sur hits ( la production actuelle est si pauvre comparée à ces années là ) pendant cette durée et que les mecs se satisfont d'un jean troué avec un sweet quand y'a pas la casquette (mon dieu!) néanmoins,les nouveaux sons de l'époque (Bee gees en tête et je parle bien sûr du son, non du groupe qui sévissait déjà depuis longtemts voir " i started a joke" et autres "holidays,massachussets,to love somedy et j'en passe )à savoir la voix aigue de Barry Gibb + les violons rajoutés au son disco ont cartonnés grave et donnés cette ambiance de fête et de convivialité que l'on ne retrouvera pas c'est certain (merci Travolta au passage)et que dire de Santa Esmeralda (tiens déjà une reprise).La cause étant que les mentalités ont changé la musique a changé les gens ont changé.On peut aisément aujourd'hui avoir soit les sons soit les gens mais pas tout à la fois avec convivialité car la zik de maintenant est tout sauf conviviale,et je le prouve : les gens aujourd'hui avouent qu'il se font chier dans la plupart des établissements de nuit et qu'ils n'y font que "passer" passant dans 2,3 boites dans la soirée !C'est un constat dont certains restos ont eu conscience pour faire des dancefloor dans leur sous sol. Janine à l'époque parlait de restos qui fourniraient de la musique pour danser un bon mix en sorte,elle avait déjà entrevu ce qu'allaient devenir les restos.Eddy m'avait quant à lui prédit la mort des vidéo club : " tu verras qu'un jour tu recevras directement les films chez toi débités sur ta carte de crédit ( les bouquets Orange naissaient 20 ans + tard ) il avait " encore" raison.
RépondreSupprimerSi certains cherchent des collectors non listés ici qu'ils m'écrivent,en fouillant chez moi......) Salut à tous.
Question à dj Bertrand : tu prétends avoir été contacté par un dj blond éxilé en Alsace ? Je te rappelles amicalement et surtout chronologiquement ceux qui ont été les utilisateurs de nos 2 barthe rotofluid à démarrage instantané , tout d'abord Eddy puis à travers Eddy Yannick puis Pierre puis Alain puis moi même puis toi .Aurions nous affaire à un imposteur ? Ou notre brun Yannick s'est-il décoloré ? Cordialement Didier .
RépondreSupprimerLorsque je parle de DJ blond, je fait référence au DJ américain résident du Palace le dimanche soir et non à Yannick que je connaissais très bien et qui, bien entendu, n'était pas blond.
RépondreSupprimerDe plus, cette info est sur un autre post.
Merci de respecter la cohérence de ce blog et de commenter au bon endroit.
Bon,je sens comme une odeur de vinaigre c'est dommage.Je précise ici que si je reconnais la qualité de la musique présentée que j'adore je déplore certains passages de l'auteur, en effet où est la cohérence lorsque l'on prétend qu'une déco changeait tous les 15 jours ( vous aviez peut-etre marteau et pinceau en main à l'époque ? ) ou bien que tel titre fut le + joué vous étiez en charge des déclarations à la SACEM peut-etre ? Je ne rentrerais pas dans une joute verbale avec un bac philo,ayant déjà vu la référence en la matière à savoir le film "Ridicule" de Patrice Leconte néanmoins,je reconnais les bons choix de ces "excellents" sets même si l'amnésie ou le contenu de la discothèque de l'auteur à fait absents des titres marquants voire incontournables que je ne vois nullement figurer ici,tiens cadeau au hasard "i-level" minefield ou autre should have been you "gwen guthrie" vous en voulez d'autres j'en ai des caisses !
RépondreSupprimerQuand aux plus joués ils sont peut-etre tout betement tous ceux avec lesquels Eddy à ouvert systématiquement ses soirées,je les rappelle donc chronologiquement en 1 People choice,en 2 Pino d'angio,en 3 Alan parson project (c'est imparable le principal interessé pourrait le confirmer si Pierre le lui demande)
Je trouve à redire cher Bertrand sur vos propos peu respectueux sur les DJ de mariage(oui je sais je repars dans tous les sens) qui selon vous sont des petits bras!Je vous rappelle bien amicalement que la fonction de ces "ambianceurs" est de rassembler le plus de monde sur la piste même si c'est au son de la Cie créole ou de Gilbert Montagné à la façon Club Med( j'embrasse au passage mes potes les DJ de Punta Cana,Agadir,Grégolimano,Djerba et autres Almadies).Vous essaierez en pareil circonstance et endroit,à savoir un mariage, d'imposer votre style "feu" F.M et votre "son",après on en reparlera dès que vous vous serez débarrassé des tomates ou autres oeufs que vous y aurez reçu.
Il ne faut pas porter des propos méprisants ou autre expression genre " gouts de chiottes" relevées ailleurs sous prétexte que ces derniers ne sont pas "votres" çà ne se fait pas.On se croirait à la nouvelle star du temps où Dove Attia critiquait les chanteuses de bal ignorant peut-etre que Lyane Foly en fit partie ( ouais j'aime "aussi" Lyane Foly désolé si j'ai un gout de chiottes ) mais je suis plutot "open mind" en zik ! Avant de mixer comme celà m'est encore arrivé en soirées récemment j'ai commencé à 17ans par un mariage de 300 personnes au Grand Hotel à Paris,c'est un baptême du feu et un apprentissage qui en vaut bien d'autres à chacun son parcours et si j'en juge par le billet de 500frs qui a dégringolé alors sur ma platine Garrard durant disco fever de Tina Charles je ne m'en étais "pas trop mal sorti".Je souhaiterais aussi préciser que mon but ici est d'honorer et la famille Chardigny au complet et les lieux et la musique et l'ambiance d'alors car pour avoir été dans les murs tant de fois (+ de 2000) qui à part la famille citée plus haut peut prétendre à la mémoire des lieux sinon les acteurs assidus de ces années dont je fais partie ?
SUITE Vous n'étiez pas là quand Charlie Revell junior faisait des claquettes sur scène moi si.Vous n'étiez pas là quand Zico déguisé en KISS avec son groupe jouait du rock sur la scène du Patch,moi si.Vous n'étiez pas là quand un soir de jour de l'an à l'invite du guitariste black sur scène Eddy a coupé la lumière et qu'on a entendu le guitariste dire: " maintenant on est tous noir" moi si,vous n'avez pas participé au Rallye B good et à son buffet campagnard,moi si.Vous n'avez pas fréquenté les cours de rocks du jeudi ni participé aux séries tardives vers 5h du mat ni dégusté la fondue savoyarde des mercredi soirs,moi si.Vous n'étiez pas non plus à la soiré de Son Caribe avec Raphael des Machucambos,moi si.Je ne vous ai pas vu non plus la 1ère fois qu'Eddy a balancé les Nicholas Brothers dans leur mémorable numéro de dance tiré de Stormy Weather,moi si! Vous voulez parler de l'ambiance des années Patch ? Encore eut-il fallu y etre et ne pas en témoigner par procuration sans les avoir vécues(c'est mon seul reproche à votre égard) pourquoi donc les clients historiques que je cotoie toujours ne vous remettent-ils pas ? Bien tout simplement à cause (ou grâce) à ce scoop dont vous nous avez gratifié à savoir que les boites de l'époque étaient interdites aux moins de 12 ans.
RépondreSupprimerOn ne peut pas marquer son époque partout en ce qui me concerne je n'ai guère brillé au Patch par mes prestations (j'avais souvent la tête ailleurs certains soirs)d'autant que mon collègue Pierre (ce malin!) mettait le feu de 23h00 à 3h00 puis partait me laissant me débrouiller avec la piste qui,à cette heure tardive se vidait naturellement (va relancer derrière sans etre obligé de remettre Billie Jean d'où une impression de répétition,Janine m'avait affublé du nom de fonctionnaire de la musique,pas grave......) elle garde toute mon affection et surtout mon respect. De plus quand on est DJ la gente féminine vous sollicite grave et on est pas de marbre.........Combien de couples j'ai vu se faire et se défaire au Patch,la régie est un poste d'observation privilégié pour çà!
J'ai tenté avec coeur d'offrir ce cadeau à l'établissement qui a consisté à réunir les meilleurs danseurs de "sa" clientèle de l'époque pour réaliser un Clip "Thriller bis" amateur certes ( en vrac Max Jackson Minh Florence Patricia Cathy les 2 Pascal )qui a je pense, marqué les esprits et les protagonistes clubbers d'alors !Pourrait-on faire çà aujourd'hui.......peut-etre.Mais "je" fais partie à l'instar de certains autres,des murs de l'établissement.
Le Patch-club n'est pas mort grâce à vous et respect en cela à votre blog hommage puis à vos sets !
Pour la suite j'ai entendu un bruit qui court comme quoi un ancien client du Patch rachèterai un établissement de La Varenne et peut-etre refera t-on revivre ces années là......... je suis l'affaire de très près vu que ce client est un ancien pote. Si çà se fait il va y avoir du revival dans l'air !
Oldies but goodies comme disait une certaine radio FM !
Bien cordialement .
SUITE.......
RépondreSupprimerVous n'étiez pas là quand Charlie Revell junior faisait des claquettes sur scène moi si. Vous n'étiez pas là quand Zico déguisé en KISS avec son groupe jouait du rock sur la scène du Patch,moi si. Vous n'étiez pas là quand un soir de jour de l'an à l'invite du guitariste black sur scène Eddy a coupé la lumière et qu'on a entendu le guitariste dire: " maintenant on est tous noir" moi si,vous n'avez pas participé au Rallye B good et à son buffet campagnard,moi si. Vous n'avez pas fréquenté les cours de rocks du jeudi ni participé aux séries tardives vers 5h du mat ni dégusté la fondue savoyarde des mercredi soirs,moi si. Vous n'étiez pas non plus à la soiré de Son Caribe avec Raphael des Machucambos,moi si. Je ne vous ai pas vu non plus la 1ère fois qu'Eddy a balancé les Nicholas Brothers dans leur mémorable numéro de dance tiré de Stormy Weather,moi si! Vous voulez parler de l'ambiance des années Patch ? Encore eut-il fallu y etre et ne pas en témoigner par procuration sans les avoir vécues(c'est mon seul reproche à votre égard) pourquoi donc les clients historiques que je cotoie toujours ne vous remettent-ils pas ? Bien tout simplement à cause (ou grâce) à ce scoop dont vous nous avez gratifié à savoir que les boites de l'époque étaient interdites aux moins de 12 ans.
On ne peut pas marquer son époque partout en ce qui me concerne je n'ai guère brillé au Patch par mes prestations (j'avais souvent la tête ailleurs certains soirs)d'autant que mon collègue Pierre (ce malin!) mettait le feu de 23h00 à 3h00 puis partait me laissant me débrouiller avec la piste qui,à cette heure tardive se vidait naturellement (va relancer derrière sans etre obligé de remettre Billie Jean d'où une impression de répétition,Janine m'avait affublé du nom de fonctionnaire de la musique,pas grave......) elle garde toute mon affection et surtout mon respect. De plus quand on est DJ la gente féminine vous sollicite grave et on est pas de marbre.........Combien de couples j'ai vu se faire et se défaire au Patch,la régie est un poste d'observation privilégié pour çà!
J'ai tenté avec coeur d'offrir ce cadeau à l'établissement qui a consisté à réunir les meilleurs danseurs de "sa" clientèle de l'époque pour réaliser un Clip "Thriller bis" amateur certes ( en vrac Max Jackson Minh Florence Patricia Cathy les 2 Pascal )qui a je pense, marqué les esprits et les protagonistes clubbers d'alors !Pourrait-on faire çà aujourd'hui.......peut-etre.Mais "je" fais partie à l'instar de certains autres,des murs de l'établissement.
Le Patch-club n'est pas mort grâce à vous et respect en cela à votre blog hommage puis à vos sets !
Pour la suite j'ai entendu un bruit qui court comme quoi un ancien client du Patch rachèterai un établissement de La Varenne et peut-etre refera t-on revivre ces années là......... je suis l'affaire de très près vu que ce client est un ancien pote. Si çà se fait il va y avoir du revival dans l'air !
Oldies but goodies comme disait une certaine radio FM !
Bien cordialement .
bonjour , je me permet de laisser un petit post sur la patch que jai connu sur les dernieres années jusqu'à sa fermeture en 87.
RépondreSupprimerje n'ai mal heureusement pas assiste à l'age d'or du patch étant trop jeune à l époque , mais c'est le patch et notamment pierre et bertrand qui ont grandement influencé ma culture musicale et ce jusqu'à au jourdhui.
il est vrai que le patch a decliné sans doute à partir du moment ou eddie a privilegié son affaire de camping car en réduisantl'espace de la boite .
cela dit pierre était assez monogame dans ses gouts et cela a du fait fuir une certaine clientele. Néanmoins cetait un exellent dj .
jai connu bertrand à cette époque au platines qui proposait un set plus eclectique. on voit par la suite que sa culture musicale s'est confirmée et enrichie .
il y avait également un mec au platines avec des chemises bleu ciel à épaulettes qui était assez mauvais il faut le dire ....
enfin le patch c'etait quand meme "beaucoup trop fort."
cordialement olivier
Décidément, vous avez du mal à admettre que d'autres gens témoignent de leur souvenirs du Patch en vous proclamant la mémoire vivante de ce lieu.
RépondreSupprimerPuisque vous avez votre version de l'histoire et que vous mettez en cause mes dires, je vous propose de raconter vos souvenirs sur votre propre site web.
J'ai été client comme vous et j'ai le droit d'évoquer mes souvenirs lointains (peut-être que la déco ne changeait pas tous les 15 jours mais pas loin, au moins tous les mois).
J'ai donné un titre à ce set comme à tous les autres car il est représentatif de la programmation. Cela ne signifie pas que j'occulte d'autres tubes.
Pensez-vous que je vais diffuser 50 sets pour retracer toute l'histoire du Patch ?
Ai-je parlé de "DJ de mariage" ? non.
Je ne suis pas l'intello de droite méprisant que vous décrivez.
Je ne suis qu'un simple bloggeur dont c'est aussi le métier d'écrire sur le web. Pardonnez-moi d'essayer d'avoir un peu de style au lieu d'écrire comme je parle.
Ce que vous n'acceptez pas, c'est que je critique votre programmation, qui a eu une influence notoire sur le changement de clientèle.
Certes, vous avez organisé plusieurs évènements avec les patrons et vous êtes légitimes sur ce point, mais musicalement, vous avez quelque peu dévoyé l'esprit d'origine avec l'introduction de titres "variétoches" que j'ai retrouvés en nombre dans le bac à disques.
En conclusion et pour arriver au consensus entre nous, je dirai que la fin du Patch était sans doute programmée et inévitable et que personne n'aurait pu empêcher l'issue fatale.
Je pense que le débat n'a plus d'intérêt dans la mesure où personne d'autre ne s'exprime sur le sujet et que les anciens clients sont sans doute passés à autre chose.
Merci cher Bertrand d'avoir rétabli quelque vérité bien plus objectives que par le passé à savoir la fin programmée de l'établissement mais de là à dire ne pas avoir traité de petit bras certains dj je vous invite à vous relire quand à des disques de variétoches franchouillards qui auraient dévoyé l'esprit des lieux c'est bizarre d'une part je n'ai ab-so-lu-ment rien laissé là bas et d'une,d'autre part mes derniers 45t achetés à l'époque étaient pluto Adeva ( i thank you) ou Raze ( break for love) quelle personne aussi nulle en matière de gout fût-elle irait abandonner ses disques ?Je relis vos propos où je suis tenu pour responsable via la programmation du changement de clientèle ? C'est un coup bas je pense et contradictoire puisque vous dites que personne n'aurait pu empecher l'issu fatale bon.........C'est aussi sous entendre qu'Eddy ne veillait pas au grain mais bon,va pour le fait que j'ai coulé le Patch ( !!!)Pour les 50 sets auquel vous faites allusion c'est dommage vous auriez très bien fait çà je suppose.Le méprisant intello de droite je sais pas d'où çà vient (alors de gauche peut-etre?)? JE RIGOLE !!!!!Quant à mon préambule je puis très largement admettre que d'autres clients évoquent leur souvenirs du Patch j'en suis même ravi j'échange régulièrement avec eux c'est dire qu'ils ne sont toujours pas passé à autre chose,(normal quand on y a été) mais encore pour etre légitime faut-il qu'ils n'aient pas été étrangers à tous les évènements cités d'ou vous étiez absent ( désolé d'avoir appuyé là où çà chatouille )
RépondreSupprimerJe vais conclure là car en somme j'ai le défaut d'écrire (comment dites vous Mr Zemmour),comme je parle y'a pas j'ai pas le style j'ai pas fait bac philo désolé.
Le débat n'a évidemment plus d'interet je vous rejoins sur ce fait mais continuez svp à nous enchanter de "notre" cher Funk.
NB : ne répondez pas de grâce ( l'ai-je bien orthographié) sinon çà ne finira jamais
Merci et toujours cordialement.
Didier
Ahhhhhhhhhhhhhhhhh !
RépondreSupprimerT'es qui Olivier ? Pierre monogamme dans sa programmation ? Je peux pas laisser passer une telle info mec car monogamme dans la qualité du son qu'il envoyait j'en redemande ! Il n'a fait fuir personne au contraire les gens venaient pour !!!
Ca c'est fait c'est dit et juste une toute petite info en 87 le St charles occupait juste les lieux depuis un an au passage.... !
Didier
Cher Bertrand
RépondreSupprimerC'est "encore" le DJ au gout de chiottes qui réagit et qui va prouver que vous êtes peu respectueux d'une certaine corporation laissant sous entendre que la vôtre est la seule légitime.J'ai retrouvé votre citation dont vous niez quelques lignes + haut avoir été l'auteur je vous la livre donc :
Il y a plus d'honneur à se risquer à faire découvrir et faire aimer des titres inédits et audacieux que de jouer petit bras comme un DJ de soirée de mariage.
Je n'ai peut -etre pas le style "Mossieur" Bertrand mais je ne prétends rien qui ne puisse etre vérifié vous voilà donc le nez dedans.
Quel dommage de gâcher tant de connaissances par un ego surdimensionné ( et c'est un orfèvre en la matière qui parle )
Que les lecteurs se rassurent cela n'enlève en rien la programmation excellente de la musique présente sur ce blog dont j'attends la suite avec impatience.
à bon entendeur,
Toujours cordialement.......
Didier.
Cher Didier,
RépondreSupprimerCe commentaire symbolise une certaine paranoïa de votre part puisque les propos que vous citez ne vous étaient pas destinés, même s'ils figuraient dans un article sur le Patch Club. C'est une opinion globale sur le métier.
Il faut arrêter de considérer que tout ce que j'écris sur ce club vous concerne systématiquement. Cela commence à devenir pénible.
De toute façon, puisque vous affirmez ne pas avoir joué ces disques de variété, c'est donc que le DJ que je vilipende est un autre et que vous n'avez pas à vous sentir visé.
Terminons-en avec ces débats stériles et sans aucun intérêt pour personne.
Bonjour à tous. Je souhaite juste apporter mon bout de souvenir sur ce lieu qui reste l'un des plus beaux souvenirs de ma vie d'étudiant. Entre 1977 et 1985, ancienne fac de st maur aidant, nous l'avons fréquenté quasiment chaque semaine, essentiellement pour sa programmation rock, boogie et swing, où Eddy et Jeanine eux-mêmes venaient danser, intelligemment alternée avec tout sauf de la "varietoche", jusqu'aux petit déj de 5h du mat, . Cette programmation savante, Eddy, son fils et Didier ont su la perpétrer durant plusieurs années.
RépondreSupprimerDonc, mon cher Didier (Hello... bon sang... 15 ans !!), je suis certain que les propos que tu relèves ne te concernent pas..
Tu fais trop partie de l'histoire de l'endroit.
Quant à vous, cher B. de Carey, je n'ai pas eu le plaisir de découvrir votre programmation, car après le départ du dernier des mohicans susvisé, nous n'avons plus trouvé la fibre qui nous y avait tellement enthousiasmés durant 6 ou 7 ans.
Admettons simplement l'évolution des goûts et des genres.
Merci pour tous ces souvenirs, quelles que soient les différences entre les vôtres.
Eric
Salut Eric
RépondreSupprimerje te remets avec ta petite fiancée de la fac de droit de l'époque fidèles de mes séries Mungo jerry Matt Bianco ou autre Jonasz désolé de ne pas t'avoir cité + haut dans nos couples de danseurs mais vous restez incontournables vous aussi puisque je crois me rappeler que vous étiez très endurant ( le get down on your babe de Mungo Jerry c'était quand même 16 mn endiablées à s'envoyer !)tu viens de me remémorer que lors de ces séries Eddy et Janine se faisaient aussi plaisir sur Buena Sera et tant d'autres.Evidemment cette anecdote aurait pu venir d'un autre habitué ( de qui je parle......?)mais visiblement il ne t'y a pas vu à cette époque là !
Merci pour ton témoignage et au passage le "bon sang 15 ans" tu peux en rajouter 10 de +.
Message perso à Mr Bertrand : je suis ravi de réaliser que tout le monde n'est pas passé à "autre chose" sans se souvenir de cette merveilleuse époque que les Chardigny nous ont offerte et de ceux qui font "trop partie" de cet endroit.
Merci internet merci ce blog merci Mr Bertrand ( pour les sets s'entend)!
pour mémoire de black pour avoir vécu les meilleure soiree les plus belles nuit dès années disco,au Patch ... je venait pour s'eclater et danser toute la nuit sur de la musique,groove/ soul/funk. Merci Eddy ,Merci Janine, Merci Pierre,Merci Alain et Merci a l'incontournable ( DJ DIDIER... mon Amis ) l'age d'or! Ou j'ai dance en roller avec Pierre au Palace... le pied! Merci pour tous ces souvenirs,
RépondreSupprimerMAX
Max ! T'es bien sûr d' être black ? Je te demandes cela car sur ce blog j'ai pu lire que, je cites : " nos blacks Français ne s'intéressaient pas au disco/ Funk car d'origine Africaine ou Antillaise ils n'avaient que faire d'une musique qu'ils n'avaient pas inventée" . Ce point de vue n'engage que son auteur qui va penser que la paranoïa citée plus haut me joue encore des tours....Je note que tout comme moi tu apprécies la musique que Mr Bertrand propose et qui se trouve être ni plus ni moins que celle qui nous habitait alors et qui nous habite encore aujourd'hui.Je sais pas toi mais moi je trouve que ce mec a bon goût, non ?Cordialement Didier T
RépondreSupprimersalut mon max,
RépondreSupprimerpierrot ton partner roller dancer,j ai 50 ans et ce soiur je suis sur ce blog e3t j ai l impression d en avoir 22,quand on descendait les champs elysees a bloc,avec sifflets pour degager la foule,puis on dansait sur la bonne funk met les gens voulaient nous donner du fric alors qu on faisait ca pour se marrer...quel bonheur ce fut bordel de merde...quelle jouissance...
on etait hyper free et rien nous etait interdit.
le patch club fut un lieu extraordinaire...quelle chance j ai eu d etre dj pendant dix ans avec des mecs comme toi et d autres tout assi geniaux pendant plus de dix ans...
je suis alle dans toutes les boites chaudes de la planete car steww a air france pendant 25 ans mais le patch reste inoubliable et incomparable...
merci a tous ceux qui ont fait de ce lieu un endroit que le temps n effacera jamais...
merci a mes parents de nous avoir offert cet endroit qui nous a fabrique...
libres et heureux de vivre...
pierre chardigny...
pour ceux que ca interessent...
RépondreSupprimermes parents vont bien,ils viellissent et off course n oublient pas le patch et vous tous...
biz...
je vous aime.
pierre.
Si je comprends bien il reste deux survivants de ce lieu
RépondreSupprimermythique . J'y suis passé en 77/78 avec la bande de la Fac de Droit toute proche dont l’éphémère gendre de Chirac. Maximum de fils à papa mais excellente musique.
Duffiau
Diffusion sur Radio Mix ce vendredi 6 mai à 22h !
RépondreSupprimerJe n'ai que quelques mots à dire : ce club était unique. A bien de égards.
RépondreSupprimerUne grande partie de la musique que j'écoute encore aujourd'hui vient de ce que j'entendais au patch. Chaque nouvelle soirée était différente des précédentes on découvrait des titres rares et la magie opérait...je suis entré la première fois en automne 1980 et j'ai fréquenté ce club jusqu'au bout en 1986. J'ai une mémoire intacte des lieux et je dois dire qu'a part Janine et Eddy la personne avec laquelle j'avais le plus de contact et discutions était Yannick. Je me souviens des été durant lesquels ils n y avait pas grand monde mais et des jours de l'an (82 - 83) notamment et d'autres...Je pense que la grande majorité des gens qui ont connu ce lieu en parlent encore tout au moins s'en souviennent. J'habitait et j'habite toujours SUCY et tous les moyens de transport étaient bon pour se rendre au patch. Je suis allé par curiosité au st Charles qui semble exister encore (je travaille à la varenne) en 1988 pour voir mais quelle différence...seule la qualité de la sono était meilleure que celle du patch mais pour le reste...ne n'y suis jamais retourné et a 55 ans bientôt ca semble peu probable. Vers 1981 - 82 nous allions parfois dans d'autres clubs mais seul la patch était magique.
Un message personnel à Pascale, l'épouse de Didier avec qui j'ai travaillé quelques semaines à Boissy en 1984 (La société s'appelait ANEP) en face de la gare j'éspère que tu vas bien !
Eric, un client parmi d'autre qui recherche toujours des titres funk, se souvient et qui a la nostalgie.
Toutes mes excuses pour les fautes de frappe..
RépondreSupprimerEric