Set non
disponible
Accaparé depuis le début de l'été par la préparation d'un gros concours administratif nécessitant une somme conséquentes de connaissances, j'ai eu toute les difficultés à vous concocter des sets. Comme pour tout concours, les postulants sont nombreux et les places sont chères et particulièrement pour cette session où, compte tenu de l'ampleur de la crise, le record absolu de candidats a été atteint. J'avais déjà connu ces challenges lors des concours des grandes écoles (HEC, Essec...) en 1980.
Désormais salarié à plein temps, je vais faire mon possible pour vous proposer des sets régulièrement, mais le rythme hebdomadaire ne pourra peut-être pas être tenu.
Ils seront toujours écoutables sur DJPod, mais les playlistes et commentaires seront désormais regroupés sur mon blog, l'interface DJPod étant hélas devenue totalement contraignante pour pouvoir s'exprimer.
1/ INNER CITY "Till we meet again" (Reese in London Mix) : un downtempo mélancolique dans la lignée du légendaire "Watcha gonna do with my lovin'". Aux vocaux, on peut entendre Byron Stingily.
Ce single a été proposé à l'époque en plusieurs packs. Le Reese in Detroit Mix est assez similaire mais avec une loop sale et saturée. le Reese in Rio Mix est totalement instrumental et met en valeur un solo de trompette bouchée.
2/ JANET JACKSON "Nasty" (Cool Summer Mix part 2) : nettement plus musical que la version originale, ce remix contient des samples de What have you done for me lately, un autre tube du fantastique album Control sorti en 1986 et produit par Jimmy Jam & Terry Lewis.
3/ PETER KITSCH "ABC pour Casser" : sans doute l'un des titres funky français les plus intelligemment construits : un abécédaire qui fait figure de plan pour raconter une rupture sentimentale, il fallait y penser.
La fille qui ponctue chaque fin de phrase par une onomatopée dans un style très "Gainsbarre-Bardot" est une certaine Olivia, à l'époque hôtesse d'accueil chez Sony (alors situé Avenue de Wagram) et qu'on ne pouvait pas ne pas remarquer en arrivant dans le hall !
4/ KOFFEE BROWN "After Party" (Extended Remix) : un "one shot" très classieux de ce duo américain formé par Fonz et Vee. Le single atteindra en 2001 la place n° 10 du Billboard R&B Charts. Vous aviez déjà entendu l'accapella dans un autre set, sur un titre de Moulton Studios, Where da party at?.
5/ C & C MUSIC FACTORY "Do you wanna get funky" (Vocal Dub Mix) : un dub légèrement plus jazzy que l'original. Un titre qui nous rappelle hélas que ce duo manque cruellement à la musique club quand tant d'autres groupes encombrent le marché avec des titres dénués de toute finesse.
6/ DE LA SOUL "Ring Ring Ring" (Mike Gray's DMC Mix) : un titre archi-rabâché dans le Top Dance en 1991 et plus gros succès du groupe De la Soul. Leur dernier album sorti en 2012 est passé assez inaperçu malgré la qualité des compos. On préfère nous infliger le summum de l'égocentrisme imbécile, Kanye West.
7/ MANTRONIX "Got to have your love" (Club Mix) : les auditeurs de Maxximum connaissent bien cet excellent titre de hip-house. On est très loin de l'électro dépouillée des débuts (Fresh is the world - 1985).
8/ LOOSE ENDS "Love's got me" : je persiste dans la loop "Funky Drummer" de James Brown (utilisée dans 142 653 productions à l'époque) avec la version originale de Love's got me bientôt surpassée par le remix magistral signé David Morales. C'est fou comme le talent de l'arrangeur (ligne de basse à la Jamiroquai, nappes de violons languissantes et cuivres scintillants) fait immédiatement la différence à l'oreille.
Je pense que ce titre reste un immense hommage à Marvin Gaye, mais c'est peut-être le style d'interprétation du chanteur Carl McIntosh qui me fait dire cela.
Si les Daft Punk avaient sorti ce single, on aurait crié au génie, mais dans le cas présent, seuls quelques milliers de "branchés" doivent connaître .C'est cela la clé du succès, le marketing, rien que le marketing.
Si vous êtes fans de Jermaine, jetez vous sur l'album Let's Get Serious" sorti en 1980 et qui est une tuerie.
13/ Final avec un bootleg signé de DEADLY SINS, des habitués de mes sets, avec cette fois-ci "Can't Stop" du cosmic disco qui est un re-edit du titre Stop du groupe B.W.H. sorti en toute discrétion en 1983. Il faut admettre que le refrain est particulièrement naze et que les Deadly Sins ont agi avec lucidité en privilégiant l'envolée de piano digne d'une production de Nile Rodgers et Bernard Edwards.