Set non disponible
Eh oui, comme beaucoup d'entre nous à l'heure des grandes migrations entre opérateurs internet, je me suis fait "estamper" par l'un d'entre eux qui me promettait le Pérou en matière de bande passante (je ne bénéficie hélas que de 6.5 Mo, débit ridicule qui me prive notamment de la TV en HD).
Revenir au bercail du précédent opérateur fut le parcours du combattant puisque j'avais été résilié à mon insu.
Après 5 jours de coupure de téléphone, d'internet et par dessus le marché, la résiliation inopinée de mon podcast hébergé chez DJPod, mon accès a été rétabli mais le blog est resté muet vendredi dernier.
Désolé pour cet incident "indépendant de notre volonté", comme l'on disait si bien du temps de l'ORTF et de Catherine Langeais.
Puisque j'évoquais précédemment les délices de Capoue, profitons d'une halte dans ce lieu mythique pour y imaginer une impossible bande-son totalement house et lascive, plus proche des bas-fonds de Detroit que des plages pipeulisées d'Ibiza.
1/ KRAAK & SMAAK "Keep on searching" : le trio néerlandais le plus funky de la scène clubbing inaugure le bal ! Il était temps que je mette ce groupe à l'honneur.
Rien à jeter dans son impeccable parcours discographique zonant entre productions personnelles et remixes dynamiteurs.
Je vous laisse la surprise de découvrir son univers musical en home page de son site http://kraaksmaak.com.
La palette des styles utilisés y est impressionnante. Dommage que les médias ne lui aient pas encore témoigné le moindre intérêt.
Pour ceux qui se pavanent sur Ben l'Oncle Soul, prêtez une oreille à "Squeeze me", tube réalisé avec Ben Westbeech.
Quant à "Keep on searching", il est extrait de l'album "Boogie angst" sorti en 2005.
2/ MOTOR CITY DRUM ENSEMBLE "Raw cuts #5" : inutile que je vaticine sur ce jeune producteur allemand (Danilo Plessow), il est déjà entré dans l'histoire de la pure house underground et je l'ai joué abondamment dans mes sets précédents.
Impossible de déterminer d'où viennent les samples si tant est qu'il en soit question dans ce titre.
3/ LARSE "I got a feeling" : puisque mon fournisseur de vinyles est allemand (Decks.de), il est logique que les productions locales soient fortement représentées dans les nouveautés.
Originaire de Dortmund, DJ Larse sévit depuis 1992 - il présente tous les vendredis une émission dance sur la radio 1Live - et sa house tonitruante a donc fini dans mon panier à provisions.
4/ FCL "More than seven" : de la house belge "vintage" à forte connotation Detroit, fruit de l'alliance entre les DJ's San Soda et Red D.
Au vu de son blog, la guest chanteuse Lady Linn propose un univers Motown style Duffy très éloigné de l'ambiance dark de "More than seven".
5/ EXTORTION "How do you see me now?" : dans les plis de la nuit new-yorkaise, retentit l'un des titres les plus deep des années 90.
D'autres versions remarquables sont signées Joey Negro.
Ce disque a été présenté en nouveauté dans le Skyrock Top Dance ! C'est une grande fierté d'avoir pu sortir ponctuellement des sentiers balisés dans cette émission formatée grand public.
6/ SUSAN CLARK "Deeper" : entre chien et loup, Susan Clarke donne toute l'énergie d'une diva au cœur d'un arrangement jazzy ciselé par Danny Tenaglia.
Le Walhalla est-il atteint ? pas encore.
7/ BRIDGETT GRACE "Love to the limit" : je vous avait proposé la version originale dans un précédent set, ce "Fight The Rebellion Mix" a été joué par Dimitri dans l'un de ses NRJ Megamixes en 1992.
Un titre emblématique de la house de Detroit et de son fer de lance, le label Happy Records fondé par Underground Resistance.
8/ FCL "Let's go seven" : exploration complète du maxi avec l'autre face, toujours avec Lady Linn aux vocaux, version majestueuse qui se pose au plus profond de l'underground.
L'un des grands titres de mon année 2010 !
10/ FRANC SPANGLER "Forever and a day" : autre titre deep-house monumental de l'année 2010 avec des pads de synthé totalement envoûtants !
On peut retrouver Franc Spangler sur le remix de "Sleeper" de JIMPSTER.
11/ JAMES JOHNSTON "She's gone" : jouissif exercice de style réalisé par ce producteur écossais sur la base du break du classique soul "Ain't no sunshine" de BILL WITHERS.
12/ QX-1 "State of 727 W." : j'ai déniché ce morceau planant tout droit sorti d'un athanor de Detroit chez un petit disquaire du quartier du Marais à Paris au début de l'année 91. Vingt ans après, il a gardé intact son pouvoir de séduction de mes pauvres esgourdes.
13/ NAOMI DANIEL "Feel the fire" : final avec un nouvel extrait de la compilation "Penetrate Deeper" (1995), écrin deep-house qui allait révéler le duo de producteurs DEEP DISH (dont nous n'avons plus de nouvelles depuis 2008).
La semaine prochaine, à l'occasion de mon 100e set, un grand retour dans les années Skyrock 88-93.